Rédaction thème SIDA

[Laetitia]

Voici ma rédaction :

Benoît a dix neuf ans et il est homosexuel. Après une prise de risque lors d'une soirée, il décida de se rendre à un laboratoire pour passer un test de dépistage.
Il attendait dans la salle d'attente. Plus les minutes passaient plus le stress grandissait. Qu'allait il devenir s'il avait le sida ? Son entourage allait-il l'accepter tel qu'il était ? Ces questions revenaient sans cesse dans sa tête. au moment où il entendit son nom, son coeur se mit à battre très vite.
Au bout de cinq minutes, il ressortit de la salle. Maintenant il ne voulait qu'une seule chose, que la test soit négatif.
Quatre jours passèrent dans la peur, l'anxiété, l'angoisse.
Sa mère, Laurence, comme tous les matins, allait chercher le courrier. Elle fut étonnée de voir une lettre au nom du laboratoire de centre de dépistage du virus du sida. Elle l'ouvrit immédiatement et lut attentivement. Elle fit tomber la lettre, se mordit les lèvres puis elle devint toute blanche comme si elle était malade. Laurence rentra chez elle énervée, dépitée. Elle prévint son mari qui revint du travail quelques minutes après. Tous deux attendaient avec impatience le retour de leur fils Benoît pour leur fournir des explications. Benoît rentra une dizaine de minutes après son père. Ses parents étaient assis sur le canapé du salon. Le silence régnait. Le jeune homme sentait bien que quelque chose d'étrange se passait. Il lâcha un petit "bonjour" timide. Ses parents lui demandèrent de s'asseoir avec eux.
Benoit commença la discussion et demanda :
" Comment allez vous ? Que se passe t'il ?
- Ton père et moi sommes très déçus. Comment se fait-il que nous ayons reçu une lettre provenant du laboratoire du test de dépistage du sida et que tu ne nous en aies pas parlé ? demande Laurence.
- Vous savez, dit Benoît, quand je suis sorti samedi dernier, j'ai eu un rapport non protégé avec une homme que je ne connaissais pas. J'ai préféré passer un test de dépistage.
- Félicitation mon fils ! Le test est positif, tu as donc le sida. Tu n'es qu'un inconscient ! Tu connaissais très bien les conséquences de cet acte, continua Fabrice, son père.
- Comment ? Ce n'est pas possible ! L'homme avec qui j'ai eu le rapport non protégé m'avait pourtant dit qu'il n'était pas porteur du sida
- Tu ne connaissais pas cet homme Benoît ! Il t'as menti. Tu aurais dû te protéger, ajouta Laurence
- Nous te demandons de quitter cette maison ! Nous ne voulons pas d'un séropositif chez nous, dit méchamment son père
- Prépare ta valise et sors d'ici, rajouta sa mère "
Benoît était sidéré. Aucun mot ne sortit de sa bouche. Il se hâta de faire sa valise et quitta son ancienne maison en pleurant. Il pensa que ses parents de l'aimaient plus. Âgé de dix neuf ans, il se réfugia dans un foyer pour sans abris qui n'était qu'à vingt minutes de chez lui. Là-bas, on le nourrissait, on le logeait, on l'acceptait tel qui était. Trois mois passèrent de cette façon.
Puis un jour, il reçut la visite de ses parents lui annonçant que la laboratoire a renvoyé une lettre d'analyse et que le test est négatif. Un homme s'appelant exactement pareil que lui avait fait un test le même jour. Les lettres avaient été échangées.

Qu'en pensez-vous ?

[professeur 1]

Bonjour,
Tu as bien compris ce qu'est une nouvelle et l'ensemble est satisfaisant. Néanmoins il y a quelques éléments à reprendre.
Tout d'abord, il est surprenant que la lettre du laboratoire soit destinée aux parents et non au jeune homme. De plus, la réaction des parents me semble brutale. Il aurait fallu résumer la nouvelle vie du jeune homme qui se croit atteint du sida.
Enfin , tu as commencé ton récit au présent pour lê poursuivre au passé. Il y a également quelques confusions entre le passé simple et l'imparfait.
Reprends cela et propose-nous ton travail à nouveau.
Bon courage.

[Laetitia]

Bonjour, je commence le texte par "Benoît avait dix neuf ans et il était homosexuel. Après une prise de risque lors d'une soirée, il décida de se rendre à un laboratoire pour passer un test de dépistage" pour que tout soit au passé.
Après, en ce qui concerne les confusions entre le passé simple et l'imparfait je ne les trouve pas.
Pour résumer la nouvelle vie de Benoît qui pense être atteint du sida, je parle de sa vie dans le foyer pour sans abris?

[professeur 1]

Pour le début, c'est bien. J'ai mis en gras les formes verbales à revoir. Il faut modifier aussi "a renvoyé" et "est" à la fin de ton récit.
Tu pourrais en effet résumer en une ou deux phrase sa nouvelle vie dans le foyer, ses sentiments.
Tu as déjà bien avancé.

[Laetitia]

Voici ma rédaction corrigée et un peu modifiée :

Benoît avait dix neuf ans et il était homosexuel. Après une prise de risque lors d'une soirée, il décida de se rendre à un laboratoire pour passer un test de dépistage.
Il attenda dans la salle d'attente. Plus les minutes passaient plus le stress grandissait. Qu'allait-il devenir s'il avait le sida ? Son entourage allait-il l'accepter tel qu'il était ? Ces questions revenaient sans cesse dans sa tête. Au moment où il entendit son nom, son coeur se mit à battre très vite.
Au bout de cinq minutes, il ressortit de la salle. Maintenant il ne voulait qu'une seule chose, que le test soit négatif.
Quatre jours passèrent dans la peur, l'anxiété, l'angoisse.
Sa mère, Laurence, comme tous les matins, alla chercher le courrier. Elle fut étonnée de voir une lettre au nom du laboratoire de centre de dépistage du virus du sida adressé à son fils. Elle l'ouvrit immédiatement et lut attentivement. Elle fit tomber la lettre, se mordit les lèvres puis elle devint toute blanche comme si elle était malade. Laurence rentra chez elle énervée, dépitée. Elle prévint son mari qui revint du travail quelques minutes après. Tous deux attendèrent avec impatience le retour de leur fils Benoît pour leur fournir des explications. Benoît rentra une dizaine de minutes après son père. Ses parents étaient assis sur le canapé du salon. Le silence régnait. Le jeune homme sentait bien que quelque chose d'étrange se passait. Il lâcha un petit "bonjour" timide. Ses parents lui demandèrent de s'asseoir avec eux.
Benoit commença la discussion et demanda :
" Comment allez-vous ? Que se passe-t-il ?
- Ton père et moi sommes très déçus. Comment se fait-il que nous ayons reçu une lettre provenant du laboratoire du test de dépistage du sida et que tu ne nous en aies pas parlé ? demande Laurence.
- Vous savez, dit Benoît, quand je suis sorti samedi dernier, j'ai eu un rapport non protégé avec un homme que je ne connaissais pas. J'ai préféré passer un test de dépistage.
- Félicitation mon fils ! Le test est positif, tu as donc le sida. Tu n'es qu'un inconscient ! Tu connaissais très bien les conséquences de cet acte, continua Fabrice, son père.
- Comment ? Ce n'est pas possible ! L'homme avec qui j'ai eu le rapport non protégé m'avait pourtant dit qu'il n'était pas porteur du sida !
- Tu ne connaissais pas cet homme Benoît ! Il t'a menti. Tu aurais dû te protéger, ajouta Laurence
- Nous te demandons de quitter cette maison ! Nous ne voulons pas d'un séropositif chez nous, dit méchamment son père
- Prépare ta valise et sors d'ici, rajouta sa mère "
Benoît était sidéré. Aucun mot ne sortit de sa bouche. Il se hâta de faire sa valise et quitta son ancienne maison en pleurant. Il pensa que ses parents ne l'aimaient plus. Il se réfugia dans un foyer pour sans abris qui n'était qu'à vingt minutes de chez lui. Là-bas, on le nourrissait, on le logeait, on l'acceptait tel qui était. Il se sentait abandonné, triste mais il s'était fait de bons amis qui lui avaient permis de retrouver le sourire. Trois mois passèrent de cette façon.
Puis un jour, il reçut la visite de ses parents lui annonçant que la laboratoire avait renvoyé une lettre d'analyse et que le test était négatif. Un homme s'appelant exactement pareil que lui avait fait un test le même jour. Les lettres avaient été échangées.

[professeur 1]

J'ai corrigé les quelques fautes de frappe. Il te reste à revoir la conjugaison du verbe attendre au passé simple. Ce n'est pas un verbe du 1er groupe. Le verbe demander est aussi à mettre au passé simple et non au présent.
L'attitude du jeune homme lorsqu'il est dans le foyer me semble peu crédible. Imagine ce qu'il peut ressentir après avoir été chassé de chez lui, avoir été contaminé par quelqu'un qui lui a menti et être atteint d'une maladie mortelle. Développe un peu ce qu'il peut ressentir.

[Laetitia]

Merci pour les fautes. Je peux dire que le jeune homme ressent de la trahison et de l'énervement envers l'homme qui lui a menti parce qu'il l'a contaminé. Je peux rajouter qu'il se sent abandonné par sa famille

[professeur 1]

Plutôt que de l'énervement, le jeune homme doit se sentir trahi, méprisé. Il doit aussi éprouver de l'amertume en pensant à ses parents, une grande tristesse, de la déception peut-être vis-à-vis de leur réaction.

[Laetitia]

Merci beaucoup professeur pour votre aide. Si vous le voulez bien, je vous ferai part du résultat

[professeur 1]

J'espère qu'il sera bon !