HDA Napoléon 1er en costume de sacre

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Elias

HDA Napoléon 1er en costume de sacre

Message par Elias » mar. 5 mai 2015 19:37

Oral d'histoire des arts
Bonjour je voudrais vous présenter mon oral d'histoire des art en oeuvre secondaire, pouvez-vous me dire si cela est bien fait merci d'avance.

I/ Introduction
C'est une peinture à l'huile sur toile nommé "Napoléon 1er en costume de sacre" de François Gérard en 1805 représentant Napoléon 1er en costume de sacre d’où le nom de celui-ci. formulation poussive Le peintre a représenter Napoléon 1er un an avant sa création c'est à dire en 1804. Le tableau mesure 225 centimètre des hauteur et 147 centimètre de largeur. Il est aujourd'hui exposé au musée national du château de Fontainebleau.

II/ Description
Napoléon porte pour le sacre le grand costume d'empereur, dessiné par Isabey et Percier. Il est vêtu d'une longue robe ? de satin blanc, brodée d'or. Le col est en dentelle. Il porte un long manteau rouge pourpre doublé d'hermine. Des abeilles sont brodées sur l'hermine blanche. La broderie de la partie rouge est composée de branches d'olivier, le chêne et de laurier entrelacées et encerclant l'initial N de l'Empereur. Il porte des gants blancs et il est chaussé de fines ballerines lacées, blanches et or. Sur le tableau, Napoléon est couronné de lauriers d'or et porte le grand collier de la Légion d'honneur. Il tient le sceptre surmonté d'un aigle dans la main droite, il porte aussi une épée, incrustée de diamants, du sacre. Sur le coussin bleu, au second plan, sont déposés le globe et la main de justice. A l'arrière-plan se trouve le trône, richement décoré, sur le dossier duquel est brodé l'initial N. L'empereur est représenté sur une estrade recouverte de velours bleu brodé d'abeilles d'or. L'empereur est debout, le corps légèrement de trois-quarts, la jambe gauche en avant, le bras gauche le long du corps. Le visage, lui, est de face, tourné vers le peintre donc vers le spectateur. La lumière vient de la gauche du tableau.

III/ Contextualisation
Entre le portrait de Louis XVI (1776) et celui de Charles X (1825), un demi-siècle s’est écoulé. La Révolution, la Ire République puis l’Empire ont radicalement modifié l’image et le rôle du souverain. Les Français se sont familiarisés avec d’autres formes de gouvernement, et la monarchie absolue n’est plus envisageable. Le régicide, souvent vécu comme un parricide, a désacralisé la personne royale. Toutefois, la représentation du roi et de l’empereur reste esthétiquement conforme aux critères qu’a instaurés le portrait de Louis XIV peint par Rigaud (1701). Alors que les régimes sont extrêmement différents, les représentations officielles des souverains successifs demeurent visuellement les mêmes : les conditions et l’exercice du pouvoir ont beaucoup évolué entre 1776 et 1825, mais les codes officiels n’ont pas ou que peu changé. Comme si, précisément, l’image ainsi fixée du souverain, si décisive dans l’affirmation et l’exhibition (propagande ?) du pouvoir royal, servait à stabiliser symboliquement la nature du pouvoir. Ce n’est qu’après la révolution de 1830, quand Louis-Philippe, puis Napoléon III troqueront le grand habit du sacre contre l’uniforme militaire, que le portrait royal ou impérial connaîtra une véritable évolution.

IV/ Interprétation
Napoléon est représenté debout sur une estrade, il a un pied en avant et un sceptre dans sa main droite. Il porte pour le sacre le grand costume d'empereur ainsi que la robe longue de satin blanc brodée d’or avec un col est en dentelle pour représenter son pouvoir. Les broderie qui encerclent l'initial N de l'empereur, son symbole de souveraineté à expliciter. A sa gauche, il porte l'épée du sacre incrustée de diamant pour démontrer qu'il a un pouvoir militaire important mal formulé. La main et le globe de justice sont représenté à sa droite très légèrement en retrait car ce sont des emblèmes de la royauté (sens ?). Le trône, l’estrade et le velours cramoisi ressuscitent le faste de l’Ancien Régime (signification ?). Il veut exprimer en prenant des objets représenter comme la couronne de lauriers d'or ou encore les aigles qu'il est puissant en faisant rapport à la Rome antique (Pourquoi ?). Il s’appuie aussi sur l'Ancien régime qui est représenté ici par les abeilles de Charlemagne (pourquoi Charlemagne ?), le grand collier de la Légion d'honneur et l'utilisation du sacre.

V/ Conclusion
Le portrait de Napoléon 1er veut montrer que c'est un empereur très puissant comme ses prédécesseurs (?) mais qu'il est bien plus que ça, il veut exprimer en prenant des objets représenter comme la couronne de lauriers d'or ou encore les aigles qu'il est puissant en faisant rapport à la Rome antique formulation à reprendre. Le globe et la main de justice sont placés à sa droite très légèrement en retrait, parvenu au pouvoir par sa seule valeur, il est le véritable garant de l’Empire. Toutefois, Napoléon s’inscrit dans une lignée historique qui le rattache aux rois de France tout en se démarquant par le choix de nouveaux symboles. Il est certes solennel, d’une tenue impériale, mais, s’il regarde le spectateur, il ne semble pas le fixer de cet étrange regard désincarné. Il s’impose au contraire à lui dans toute sa nouvelle dignité. L’équilibre entre le sacré et la réalité est parfaitement respecté par Gérard.
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Re: HDA Napoléon 1er en costume de sacre

Message par professeur 18 » mar. 5 mai 2015 22:50

Bonsoir Elias,

De nombreux points restent ici à approfondir…
Un gros travail de comparaison reste à réaliser : avec Ingres notamment, avec le sacre de David aussi… Il faut notamment relire la fameuse scène du sacre en observant bien qui sacre qui : là se cache tout le sens de l'oeuvre… il s'agit là encore d'une oeuvre de propagande qui célèbre "à l'Antique", mais aussi forcément "Moderne" (?), car il s'agit de Napoléon et de sa prise de pouvoir… (ne fait-il pas du "moderne" avec de l'"ancien" qu'il rafraîchit énergiquement ?). Les portraits des présidents (et même de la Vème République !) diffèrent-ils autant que cela ?

NB. L'introduction manque de clarté, et donc, d'efficacité ! et attention aux très (trop) nombreuses répétitions.

N'hésite pas à sortir, pour le moment, du cadre formel de la présentation pour me proposer des lectures plus significatives de l'oeuvre...
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