hda et ouvertures

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patricia

hda et ouvertures

Message par patricia » ven. 17 mai 2013 15:04

Bonjour, en hda j'ai choisi une œuvre d'otto dix, Pragerstrasse et je dois faire des ouvertures. Parmi les pistes les prof nous proposent de prendre des témoignages de poilus ou l'ouvrage à l'ouest rien de nouveau, témoignages littéraires qu'il faut mettre en relation avec le déserteur de Boris Vian (art du son). j'ai aussi choisi de faire une ouverture avec le film la chambre des officiers. Pouvez vous me dire si cela vous semble correct car je ne sais pas trop comment il faut faire
L'œuvre de Otto Dix en tant que dénonciation de la guerre peut être rapprochée des témoignages écrits des poilus lorsqu'ils étaient au cœur des combats et qui dénoncent les horreurs qu'ils ont vues.
(ici je pense que je peux citer quelques phrases de poilus comme par exemple "je t'écris pour te dire que je ne reviendrai pas de la guerre. Le dernier assaut m'a coûté mon pied gauche et ma blessure s'est infectée. Les médecins disent qu'il ne me reste que quelques jours à vivre. ;;; Ce fut une boucherie, au début nous étions 20 000 et à la fin j'ai appris que nous n'étions plus que 5000. extrait de lettre du soldat Guinant (je chercherai d'autres témoignages de combat)

L'œuvre à l'ouest rien de nouveau raconte l'histoire fictive d'un jeune soldat allemand engagé volontaire, mais la fiction est basée sur la réalité des témoignages de certains soldats qui ont participé à cette boucherie mais aussi aux expériences personnelles de l'auteur qui lui à la différence de Dix qui s'était engagé avait été mobilisé et gravement blessé.
L'œuvre raconte la guerre, l'angoisse, les rêves les doutes et les souffrances mais aussi la solidarité qui lie Paul à ses amis. Le roman délivre un message de pacifisme : la description des atrocités de la guerre doit amener le dégout et la peur de la guerre.
A l'ouest rien de nouveau se rapproche des œuvres d'Otto Dix en ce sens qu'elle dénonce la guerre et que comme pour ses œuvres le roman a été détruit par les nazis.
Ces témoignages font comprendre que les poilus étaient épuisés par les combats meurtriers et inutiles et nombreux sont ceux qui n'ont pas hésité à déserter, oà se révolter ou à se mutiler pour fuir les combats.
Boris Vian a d'ailleurs écrit une chanson de protestation , une chanson anti-militariste zn 1954, date qui marquait la fin de la guerre d'Indochine et le début de celle d'Algérie.
C'est une lettre ouverte au Président de la République écrite par un homme qui a reçu un ordre de mobilisation mais qui refuse de partir au combat. Pour lui, la guerre tue , il a déjà eu des décès dans sa famille à cause de la guerre et il ne veut pas tuer de pauvres gens. Il incite même à prendre la m^me décision que lui et prône la non violence et il sait que son acte aura des conséquences.
Cette chanson en tant que dénonciation de la guerre a été aussi censurée jusqu'en 1962.

une adaptation au cinéma du roman de Marc Dugain "La chambre des Officiers" nous montre la réalité des souffrances. Adrien, le héros du film est défiguré dès le début de la guerre par un éclat d'obus. il passera 5 ans au Val de Grace à subir de nombreuses opérations pour réparer grossièrement son visage et réapprendre à parler. Le film retrace le quotidien des blessés de la face, des gueules cassées qui vont devoir apprendre à vivre et à s'accepter tels qu'ils sont devenus et affronter le regard des autres. Adrien y parviendra .
professeur 6
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Re: hda et ouvertures

Message par professeur 6 » ven. 17 mai 2013 18:35

Bonsoir Patricia,
Les trois prolongements que tu proposes sont judicieux et te ne te contentes pas de les citer, tu les développes un peu ce qui est très bien.
Ta prestation orale promet d'être intéressante !
Bonne soirée.
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