Résumé des "Contes de la bécasse"

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Josilou

Résumé des "Contes de la bécasse"

Message par Josilou » sam. 17 mars 2012 23:20

Bonsoir, je suis très heureuse d'avoir trouvé ce site, parce que j'ai à faire pour demain tous les résumés du recueil de nouvelles " Les contes de la Bécasse ". Bien entendu nous n'avions pas à faire tous ces résumés la veille pour le lendemain. Je les ai faits, mais j'aimerais vraiment avoir votre avis. J'ai énormément de mal à faire des résumés, la plupart du temps j'en raconte beaucoup trop. J'aimerais beaucoup que vous me donniez des astuces et pointiez du doigt ce qui va et ce qui ne va pas. ( Celle que je pense avoir le moins réussie est "La peur" comme vous allez pouvoir vous en rendre compte en la lisant. )

Menuet

Tous les matins Jean Bridelle, se promenait dans la pépinière du Luxembourg. Mais il s'aperçut un jour, qu'il n'était pas le seul à aimer ces promenades matinales. Il rencontra un étrange vieillard. Il fut intrigué par cet homme, qu'il décida d'observer. C'est alors qu'un matin, se croyant seul, le vieil homme se mit à danser, d'une manière extrêmement élégante. D'abord surpris par cette attitude, il se risqua à lui parler. Il furent bientôt amis. Et il lui raconta qu'il avait été autrefois maître de danse à l'opéra et qu'il était mariée à la Castris. Et que ce jardin était leur plaisir, et leur vie. Il lui présenta sa femme, et ensemble, ils dansèrent un menuet tel que Jean Brodelle ne l'oublia jamais. Deux ans plus tard, lorsque Jean Bridelle revint à Paris, la pépinière avait disparu. Si ce jardin était leur vie, que sont devenus ces deux personnes ?

La peur

Le commandant, contait à ses hommes la peur qu'il avait eu lorsque son navire était resté 6 heures battu par la mer, un rocher le traversant. C'est alors qu'un des hommes, à la figure brûlée prit la parole d'une voix grave. Expliquant que lui avait réellement connu les peurs les plus terribles : la vraie peur. En effet, dans le désert, il avait cru entendre un tambour, battant la mesure. C'est à ce moment que son compagnon tomba de son cheval et s'écroula, terrassée par une insolation. Lorsqu'il tenta de réanimer son ami, le tambour résonnant toujours à ses oreilles, il avait senti la peur glisser dans ses os. Il apprit plus tard, que ce bruit n'était sans doute qu'un mirage du son. Une autre fois, alors qu'il allait souper chez un garde forestier, il avait été une seconde fois confontée à cette peur. En effet, ce garde forestier avait, auparavant tué un braconnier, cela faisait deux ans jour pour jour. Et celui-ci affirma que la victime allait comme l'année précédente venir les hanter. C'est alors que le chien se mit à hurler à la mort. L'homme au visage brun le vit ! Le fantôme par la fenêtre. Le garde forestier tira ! Et les cris s’arrêtèrent. Le garde forrestier avait en réalité tirer sur son chien, par erreur. L'homme à la figure brûlée conclua ses deux histoires en affirmant que lui, avait connu la véritable peur.

Farce Normande

On fêtait un mariage e Normandie. Celui de Jean Patu, riche fermier du pays, et Rosalie Roussel. La fête se passa fort bien : On but, on mangea, on blagua. Il sembla que quelques malins préparaient une farce. Vint alors le moment pour les mariés de vivre leur nuit nuptiale. La jeune femme se déshabilla et entra ans le lit. Alors qu'il cherchait ses lèvres, Jean entendit au loin un coup de feu. Il s'aprocha de la fenêtre et observa l'orizon. Sa toute jeune femme l'enlaça, lui demandant de ne pas penser aux braconniers qui pourraient éventuellement chasser dans ses contrées. Il céda, la saisit et au moment où il la posa sur le lit, entendit un nouveau coup de feu. C'en fut trop. Il se chaussa, prit son fusil et partit à la recherche des prétendus braconniers. Laissant ainsi sa femme seule. Le lendemain, on le retrouva à deux lieues d'ici, ficelé des pieds à la tête, son fusil tordu, sa culotte à l'envers et avec trois lièvres trépassés autour du coup. Une pancarte était sur sa poitrine. On pouvait y lire « Qui va à la chasse, perd sa place.»


Les sabots

Pendant la messe, un curé d'un petit village normand annonça que M.Césaire Omont recherchait une servante. Les Malandain, décidèrent d'envoyer leur fille de vingts ans, niaise et peu dégourdie. Elle fut engagée pour le lendemain. Elle, docile, fait tout ce que doit faire une bonne servante. Mais monsieur Césaire Omont veut tout partager avec elle, son thé, son repas, son café … Et même sa couche ! 6 mois après qu'elle ai été employé alors qu'elle allait manger ses parents, son père se rendit compte qu'elle était enceinte ! Il avait mêlé leurs sabots. Sa mère l'insulta alors de trainée … Son père quant à lui, était surpris par sa sottise. Elle ne savait absolument pas ce qu'elle faisait, ne mesurait aucunement les conséquence de cet acte. Il alla donc voir monsieur Césaire Omont. Et quelques jours plus tard, on annonçait les bans de monsieur Onufre-Césaire Omont avec Céleste-Adelaïde Malandain.

La rempailleuse

Onze chasseurs, huit jeunes femmes et le médecin du pays étaient assis atour d'une grande table illuminée. Arriva l'éternelle question de savoir si l'on peut aimer passionnément plusieurs fois ou seulement une. Le médecin, lorsqu'on lui demanda son avis, répondit en racontant une histoire d'amour dont il avait eu connaissance. Il avait été appelé, il y a trois mois auprès de cette vieille femme, à son lit de mort. Et comme testament, elle lui raconta sa vie. Elle n'avait jamais eu de logis planté en terre, ses deux parents était rempailleur. Petite, elle errait dans les rues. Lorsqu'elle fut plus grande on l'envoya faire la récolte des fonds de sièges avariés. C'est alors qu'à 11 ans, elle rencontra le petit Chouquet, qui pleurait parce qu'on lui avait volé ses sous. Elle dut boulversée, et lui offrit toutes ses économies. Elle, folle de joie, prit l'audace de l'embrasser. Il se laissa faire, omnibulé par sa monnaie. Pendant 4 ans, la même histoire se répétait, elle lui donnait ses économies en échange de baisers. Puis, elle apprit qu'on l'avait mis au collège. Déchirée, elle réussi à convaincre ses parents de changer d'itinéraire et les faire passer ici pendant les vacances. Lorsqu'ils se croisaient, il feignait de ne pas la voir. Désespérée elle pleura pendant des jours. Jusqu'au jour où il le croisa en compagnie d'une jeune femme. Qui était sa bien-aimée. Elle tenta de se sucider, en se jetant dans la mare mais fut repêchée par un ivrogne qui l'amena à la pharmacie de Chouquet. Il la soigna. Et elle demeura tout le reste de sa vie folle de lui. Ses dernières volontés était de donner toutes ses économies au pharmacien. Le médecin s'en chargea, et, lorsqu'il raconta l'histoire de cette pauvre rempailleuse, monsieur Chouquet fut outré et indigné du fait d'avoir été aimé par une « gueuse». Sa femme était du même avis. Mais, voyant l'argent, il l'empochèrent tout de même, ainsi que sa voiture.

Je vous remercie d'avance.
professeur 8

Re: Problème pour rédiger des résumés

Message par professeur 8 » dim. 18 mars 2012 08:35

Bonjour,

Ton travail est très sérieux, et tu t'es organisée de façon à terminer ton travail bien à temps : c'est bien !
Voyons texte après texte ce que cela donne.


Menuet

Tous les matins Jean Bridelle, se (attention à la ponctuation : la virgule doit être placée juste après "tous les matins", pour isoler le CC de temps, et non là où tu l'as mise, car on ne sépare jamais un sujet et son verbe par une virgule.) promenait dans la pépinière du Luxembourg. Mais il s'aperçut un jour, q (pas de virgule ici non plus)u'il n'était pas le seul à aimer ces promenades matinales. Il rencontra un étrange vieillard. Il fut intrigué par cet homme, qu'il décida d'observer. C'est alors qu'un matin, se croyant seul, le vieil homme se mit à danser, d'une manière extrêmement élégante. D'abord surpris par cette attitude, il se risqua à lui parler (attention, les pronoms ne fonctionnent pas bien dans cette phrase : le "il" renvoie au sujet de la phrase précédente, c'est à dire "le vieillard". Trouve un autre moyen moins ambigu de désigner le locuteur.). Il furent bientôt amis. Et il lui raconta (même erreur ici : le "il" ne renvoie à rien, ou à Bridelle.) qu'il avait été autrefois maître de danse à l'opéra et qu'il était mariée à la Castris. Et que ce jardin était leur plaisir, et leur vie. Il lui présenta sa femme, et ensemble, ils dansèrent un menuet tel que Jean Brodelle (faute de frappe) ne l'oublia jamais. Deux ans plus tard, lorsque Jean Bridelle revint à Paris, la pépinière avait disparu. Si ce jardin était leur vie, que sont devenus(vérifie le temps de ce verbe, qui doit être en concordance avec l'imparfait de la proposition précédente.) ces deux personnes ?


La peur

Le commandant, cont (pas de virgule entre le sujet et son verbe !)ait à ses hommes la peur qu'il avait eu (accord du participe passé conjugué avec l'auxiliaire "avoir") lorsque son navire était resté 6 heures battu par la mer, un rocher le traversant. C'est alors qu'un des hommes, à la figure brûlée (si tu veux isoler ce groupe, il faut l'encadrer par deux virgules)prit la parole d'une voix grave. Expliquant que lui avait réellement connu les peurs les plus terribles : la vraie peur. En effet, dans le désert, il avait cru entendre un tambour, battant la mesure. C'est à ce moment que son compagnon tomba de son cheval et s'écroula, terrassée (problème d'accord) par une insolation. Lorsqu'il tenta de réanimer son ami, le tambour résonnant toujours à ses oreilles, il avait senti la peur glisser dans ses os. Il apprit plus tard, q (encore une fois, enlève cette virgule puisqu'elle sépare un verbe et son COD)ue ce bruit n'était sans doute qu'un mirage du son. Une autre fois, alors qu'il allait souper chez un garde forestier, il avait été une seconde fois confontée (faute de frappe + problème d'accord) à cette peur. En effet, ce garde forestier avait, auparavant (manque la deuxième virgule pour isoler le complément de temps)tué un braconnier, cela faisait deux ans jour pour jour. Et celui-ci (cela renvoie à "braconnier", trouve une autre façon de désigner le locuteur) affirma que la victime allait comme l'année précédente venir les hanter. C'est alors que le chien se mit à hurler à la mort. L'homme au visage brun le (ce pronom désigne le chien ; est-ce vraiment cela que tu veux dire ? ...)vit ! Le fantôme par la fenêtre (phrase sans verbe ... place ce groupe dans la phrase précédente, plutôt.). Le garde forestier tira ! Et les cris s’arrêtèrent. Le garde forrestier (faute de frappe) avait en réalité tirer (est-ce vraiment un infinitif ? ...) sur son chien, par erreur. L'homme à la figure brûlée conclua (vérifie la conjugaison de ce verbe au passé simple) ses deux histoires en affirmant que lui, avait connu la véritable peur.

Je regarde tes résumés suivants et te renvoie un autre message. Tu as déjà du travail avec ces deux premiers, mais tu vois qu'il ne s'agit que de remarques portant sur la langue et l'expression, et non sur le contenu même de ton travail.
professeur 8

Re: Problème pour rédiger des résumés

Message par professeur 8 » dim. 18 mars 2012 08:55

Voici la suite :

Farce Normande

On fêtait un mariage e (faute de frappe) Normandie. Celui de Jean Patu, riche fermier du pays, et Rosalie Roussel. La fête se passa fort bien : On but, on mangea, on blagua. Il sembla que quelques malins préparaient une farce. Vint alors le moment pour les mariés de vivre leur nuit nuptiale. La jeune femme se déshabilla et entra ans (faute de frappe) le lit. Alors qu'il cherchait ses lèvres, Jean entendit au loin un coup de feu. Il s'aprocha (vérifie l'orthographe du mot) de la fenêtre et observa l'orizon (même remarque). Sa toute jeune femme l'enlaça, lui demandant de ne pas penser aux braconniers qui pourraient éventuellement chasser dans ses contrées. Il céda, la saisit et au moment où il la posa sur le lit, entendit un nouveau coup de feu. C'en fut trop. Il se chaussa, prit son fusil et partit à la recherche des prétendus braconniers. Laissant ainsi sa femme seule. (place ce groupe dans la phrase précédente, sinon tu as une phrase sans verbe.) Le lendemain, on le retrouva à deux lieues d'ici, (attention à l'énonciation : tu dois dire "de là" et non "d'ici") ficelé des pieds à la tête, son fusil tordu, sa culotte à l'envers et avec trois lièvres trépassés autour du coup. Une pancarte était sur sa poitrine. On pouvait y lire « Qui va à la chasse, perd sa place.»


Les sabots

Pendant la messe, un curé d'un petit village normand annonça que M.Césaire Omont recherchait une servante. Les Malandain, décidèrent (pas de virgule entre le sujet et le verbe !) d'envoyer leur fille de vingts ans, niaise et peu dégourdie. Elle fut engagée pour le lendemain. Elle, docile, fait tout ce que doit faire une bonne servante. Mais monsieur Césaire Omont veut tout partager avec elle, son thé, son repas, son café … Et (place ce morceau de phrase dans la phrase précédente, donc enlève la majuscule.) même sa couche ! 6 (Ecris en lettres.)mois après qu'elle ai été employé (problème d'accord du participe + problème de temps : après "après que", il faut employer l'indicatif) alors qu'elle allait manger ses parents (il manque une préposition !), son père se rendit compte qu'elle était enceinte ! Il avait mêlé leurs sabots. (Qui est ce "il" ? On ne comprend pas cette phrase, que tu dois davantage expliquer puisque c'est de cette expression que vient le titre de la nouvelle), et Sa (pourquoi cette majuscule ?) mère l'insulta alors de trainée (expression incorrecte : on dit "insulter quelqu'un", sans complément, ou bien "traiter quelqu'un de ...", avec complément.) … Son père quant à lui, (encadre par deux virgules) était surpris par sa sottise. Elle ne savait absolument pas ce qu'elle faisait, ne mesurait aucunement les conséquence (pluriel) de cet acte. Il alla donc voir monsieur Césaire Omont. Et quelques jours plus tard, on annonçait les bans (ajoute ici "pour le mariage") de monsieur Onufre-Césaire Omont avec Céleste-Adelaïde Malandain.
professeur 8

Re: Problème pour rédiger des résumés

Message par professeur 8 » dim. 18 mars 2012 09:15

Et voici la dernière :

La rempailleuse

Onze chasseurs, huit jeunes femmes et le médecin du pays étaient assis atour d'une grande table illuminée. Arriva l'éternelle question de savoir si l'on peut aimer passionnément plusieurs fois ou seulement une. Le médecin, lorsqu'on lui demanda son avis, répondit en racontant une histoire d'amour dont il avait eu connaissance. Il avait été appelé, il y a (vérifie le temps) trois mois auprès de cette vieille femme (tu ne peux pas utiliser le déterminant démonstratif, puisque ce personnage n'a pas encore été présenté.), à son lit de mort. Et comme testament, elle lui raconta sa vie. Elle n'avait jamais eu de logis planté en terre, ses deux parents était rempailleur (accord ?). Petite, elle errait dans les rues. Lorsqu'elle fut plus grande on l'envoya faire la récolte des fonds de sièges avariés. C'est alors qu'à 11 ans, elle rencontra le petit Chouquet, qui pleurait parce qu'on lui avait volé ses sous. Elle dut (faute de frappe) boulversée (vérifie l'orthographe du mot), et lui offrit toutes ses économies. Elle, folle de joie, prit l'audace de l'embrasser. Il se laissa faire, omnibulé (orthographe ! obnubilé) par sa monnaie. Pendant 4 ans, la même histoire se répétait (préfère le passé simple), elle lui donnait ses économies en échange de baisers. Puis, elle apprit qu'on l'avait mis au collège. Déchirée, elle réussi (conjugaison à vérifier) à convaincre ses parents de changer d'itinéraire et les faire passer ici (énonciation : "par là") pendant les vacances. Lorsqu'ils se croisaient, il feignait de ne pas la voir. Désespérée elle (il faut une virgule après le premier mot, pour l'isoler) pleura pendant des jours. Jusqu'au jour où il (tu t'es trompée de pronom !) le croisa en compagnie d'une jeune femme. Qui était sa bien-aimée. (réunis les deux phrases.) Elle tenta de se sucider (orthographe : suicider), en se jetant dans la mare mais fut repêchée par un ivrogne qui l'amena à la pharmacie de Chouquet. Il la soigna. Et elle demeura tout le reste de sa vie folle de lui. Ses dernières volontés était (cherche le sujet pour bien accorder ce verbe) de donner toutes ses économies au pharmacien. Le médecin s'en chargea, et, lorsqu'il raconta l'histoire de cette pauvre rempailleuse, monsieur Chouquet fut outré et indigné du fait d'avoir été aimé par une « gueuse». Sa femme était du même avis. Mais, voyant l'argent, il l'empochèrent tout de même, ainsi que sa voiture (construction incorrecte : on ne peut "empocher" une voiture !).

Tu peux proposer tes textes corrigés si tu veux. Pour le contenu, c'est vrai que "La peur" est le résumé le moins réussi : tu ne montres pas suffisamment qu'il s'agit d'une erreur, d'une méprise, et que c'est justement parce qu'il a grand peur que l'homme finit par tuer son propre chien, croyant tuer un fantôme. Peux-tu essayer de réécrire ce passage ?
Bon courage pour la relecture et le corrigé des petites erreurs de-ci de-là.
Josilou

Re: Problème pour rédiger des résumés

Message par Josilou » dim. 18 mars 2012 10:22

Je vous remercie pour toutes ces corrections. Je me mets au travail de suite. Mais ne pensez-vous pas que ces résumés sont trop longs ?
professeur 8

Re: Problème pour rédiger des résumés

Message par professeur 8 » dim. 18 mars 2012 11:03

Honnêtement, non, je ne les trouve pas trop longs. Peut-être pourrais-tu enlever quelques détails dans La rempailleuse (concernant l'enfance), mais cela convient tout à fait. Bon travail pour les corrections !
Josilou

Re: Problème pour rédiger des résumés

Message par Josilou » dim. 18 mars 2012 12:28

J'ai mis du temps à les corriger parce que je n'ai pas que ces quelques résumés à faire. En fait, j'ai tous les résumés du recueil. Je ne vous les ai pas tous envoyés.
Voici mes textes que j'ai essayé de corriger selon vos indications.

La peur

Le commandant contait à ses hommes la peur qu'il avait eue lorsque son navire était resté 6 heures battu par la mer, un rocher le traversant. C'est alors qu'un des hommes, à la figure brûlée, prit la parole d'une voix grave. Expliquant que lui avait réellement connu les peurs les plus terribles : la vraie peur. En effet, dans le désert, il avait cru entendre un tambour, battant la mesure. C'est à ce moment que son compagnon tomba de son cheval et s'écroula, terrassé par une insolation. Lorsqu'il tenta de réanimer son ami, le tambour résonnant toujours à ses oreilles, il avait senti la peur glisser dans ses os. Il apprit plus tard que ce bruit n'était sans doute qu'un mirage du son. Une autre fois, alors qu'il allait souper chez un garde forestier, il avait été une seconde fois confronté à cette peur. En effet, ce garde forestier avait, auparavant, tué un braconnier, cela faisait deux ans jour pour jour. Et celui-ci affirma que la victime allait comme l'année précédente venir les hanter. C'est alors que le chien se mit à hurler à la mort. L'homme au visage brun vit le fantôme du braconnier par la fenêtre. Le garde forestier tira ! Et les cris s’arrêtèrent. Il avait en réalité tiré sur son chien, par erreur. La peur avait pris le dessus sur la raison. L'homme à la figure brûlée conclu ses deux histoires en affirmant que lui, avait connu la véritable peur.

Farce Normande

On fêtait un mariage en Normandie. Celui de Jean Patu, riche fermier du pays, et Rosalie Roussel. La fête se passa fort bien : On but, on mangea, on blagua. Il sembla que quelques malins préparaient une farce. Vint alors le moment pour les mariés de vivre leur nuit nuptiale. La jeune femme se déshabilla et entra dans le lit. Alors qu'il cherchait ses lèvres, Jean entendit au loin un coup de feu. Il s’approcha de la fenêtre et observa l'horizon. Sa toute jeune femme l'enlaça, lui demandant de ne pas penser aux braconniers qui pourraient éventuellement chasser dans ses contrées. Il céda, la saisit et au moment où il la posa sur le lit, entendit un nouveau coup de feu. C'en fut trop. Il se chaussa, prit son fusil et partit à la recherche des prétendus braconniers, laissant ainsi sa femme seule. Le lendemain, on le retrouva à deux lieues de là, ficelé des pieds à la tête, son fusil tordu, sa culotte à l'envers et avec trois lièvres trépassés autour du coup. Une pancarte était sur sa poitrine. On pouvait y lire « Qui va à la chasse, perd sa place.»

Les sabots

Pendant la messe, un curé d'un petit village normand annonça que M.Césaire Omont recherchait une servante. Les Malandain décidèrent d'envoyer leur fille de vingts ans, niaise et peu dégourdie. Elle fut engagée pour le lendemain. Elle, docile, fait tout ce que doit faire une bonne servante. Mais monsieur Césaire Omont veut tout partager avec elle, son thé, son repas, son café … et même sa couche ! Six mois après qu'elle ait été employée alors qu'elle allait manger chez ses parents, son père se rendit compte qu'elle était enceinte ! Sa fille et monsieur Césaire Omont avaient mêlé leurs sabots. Sa mère la traita alors de trainée … Son père, quant à lui, était surpris par sa sottise. Elle ne savait absolument pas ce qu'elle faisait, ne mesurait aucunement les conséquences de cet acte. Il alla donc voir monsieur Césaire Omont. Et quelques jours plus tard, on annonçait les bans de mariage de monsieur Onufre-Césaire Omont avec Céleste-Adelaïde Malandain.

La rempailleuse

Onze chasseurs, huit jeunes femmes et le médecin du pays étaient assis atour d'une grande table illuminée. Arriva l'éternelle question de savoir si l'on peut aimer passionnément plusieurs fois ou seulement une. Le médecin, lorsqu'on lui demanda son avis, répondit en racontant une histoire d'amour dont il avait eu connaissance. Il avait été appelé, il y a trois mois auprès d'une vieille femme, à son lit de mort. Et comme testament, elle lui raconta sa vie. Elle n'avait jamais eu de logis planté en terre, ses deux parents était rempailleurs. Petite, elle errait dans les rues. Lorsqu'elle fut plus grande on l'envoya faire la récolte des fonds de sièges avariés. C'est alors qu'à 11 ans, elle rencontra le petit Chouquet, qui pleurait parce qu'on lui avait volé ses sous. Elle fut bouleversée, et lui offrit toutes ses économies. Elle, folle de joie, prit l'audace de l'embrasser. Il se laissa faire, obnubilé par sa monnaie. Pendant 4 ans, la même histoire se répéta, elle lui donnait ses économies en échange de baisers. Puis, elle apprit qu'on l'avait mis au collège. Déchirée, elle réussit à convaincre ses parents de changer d'itinéraire et les faire passer ici pendant les vacances. Lorsqu'ils se croisaient, il feignait de ne pas la voir. Désespérée, elle pleura pendant des jours. Jusqu'au jour où il le croisa en compagnie d'une jeune femme qui était sa bien-aimée. Elle tenta de se suicider, en se jetant dans la mare mais fut repêchée par un ivrogne qui l'amena à la pharmacie de Chouquet. Il la soigna. Et elle demeura tout le reste de sa vie folle de lui. Ses dernières volontés étaient de donner toutes ses économies au pharmacien. Le médecin s'en chargea, et, lorsqu'il raconta l'histoire de cette pauvre rempailleuse, monsieur Chouquet fut outré et indigné du fait d'avoir été aimé par une « gueuse». Sa femme était du même avis. Mais, voyant l'argent, il le prirent tout de même, ainsi que la voiture.
professeur 8

Re: Problème pour rédiger des résumés

Message par professeur 8 » dim. 18 mars 2012 13:03

Tu as bien travaillé : les premiers textes sont désormais bien écrits. En revanche, il reste quelques erreurs dans le dernier ; prends le temps de relire les conseils et propose-le à nouveau. Bon courage !
Josilou

Re: Problème pour rédiger des résumés

Message par Josilou » dim. 18 mars 2012 19:27

Je vous remercie ! Je sais maintenant qu'au moins 4 contes sur les 17 à résumer sont relativement corrects. Merci beaucoup, vos corrections sont claires et précises. J'ai commis des erreurs que, grâce à vous, je ne referai pas.

Bonne fin de soirée
Verrouillé