Questions sur 2 extraits de "A l'ouest rien de nouveau"

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Marcel

Questions sur 2 extraits de "A l'ouest rien de nouveau"

Message par Marcel » ven. 2 déc. 2011 20:28

bonjour,
pouvez-vous m'aider pour mon exercice ?

Voici mon exercice:

paratexte: Erich maria remarque (1898-1970). Ecrivain allemand. Soldat pendant la guerre, son premier roman, A l'ouest rien de nouveau(1929), lui vaut un succès mondial et la colère des nationalistes allemands. Il quitte l'Allemagne en 1931 et dès 1933, ses livres sont brûlés par les nazis. Il obtient la nationalité américaine en 1947.


Extrait 1:


Une partie de nos etre, au premier grondement des obus, s'est
brusquement vue ramenée à des milliers d'années en arriere.C'est l'instinct
de la bête qui s'éveille en nous qui nous guide et nous protège.
Il n'est pas conscient, il est beaucoup plus rapide, beaucoup plus sûr et infaillible
que la conscience claire; on ne peut pas expliquer ce phénomene.
Voici qu'on marche sans penser à rien et soudain on se trouve coincé dans un creux de terrain et l'on voit au-dessus de soi se
disperser des éclats d'obus, mais on ne peut pas se
rappeler avoir entendu arriver l'obus, ni avoir songé à
se jeter par terre.Si l'on ne serait plus maintenant qu'un peu de chair caet là répendu.
C'est cet autre élément, ce flair perspicace qui
nous a projetés à terre et qui nous a sauves sans que sache comment.
Si ce 'était pas cela, il y a déjà longtemps que, des flandres aux vosges, il ne substirait plus un seul homme.
Quand nous partons, nous ne sommes que de vulgaires
soldats, maussades ou de bonne humeur et, quand nous arrivons
dans la zone où commence le front, nous sommes devenus des hommes-bêtes.



extrait 2:

Haie Westhus est emporté avec l'échine fracassée; à chaque inspiration son poumon bat à travers la blessure.
Je puis encore lui serrer la main.<<C'est fini,Paul>>, gémit-il, en se mordant les bras de douleur.
Nous voyons des gens à qui le crâne a été enlevé, continuer de vivre; nous voyos courir des soldats dons les deux
pieds ont été fauchés; sur leurs moignons éclatés, ils se rainent en trébuchant
jusqu'au prochain trou d'obus; un soldat de premiere classe rampe sur ses mains pendant deux
kilometres en trainant derrière lui ses genoux-brisés; un autre se rend au poste de
secours, tandis que ses entrailles coulent par-dessous ses mains qui les retiennent; nous voyons des gens sans
bouche, sans machoire inférieure,sans figure;nous rencontrons
quelqu'un qui, pendant deux heures, tient serrée avec les dents l'artère de son bras;
le soleil se lève, la nuit arrive, les obus sifflent; la vie s'arrête.
Cependant, le petit morceau de terre déchirée où nous sommes à été
conservé, malgré des forces supérieures et seules quelques centaines de mètres
ont été sacrifiées. Mais pour chaque mètre, il y a un mort.


Questions:

I) L'énonciation

1. De quelle nationalité est l'auteur de ce roman ? Quel intérêt cela présente-t-il ? Combien de temps après la guerre ce roman a-t-il été publié ?
2. Quel est le prénom du narrateur ? Correspond-il à celui de l'auteur ?
3. Ce narrateur est-il interne ou externe ? Justifiez votre réponse.
4. A quel genre rattacheriez-vous ce roman ?
5. a. Quel est le temps dominant dans les deux premiers paragraphes se l'extrait 2 ? Quelle valeur lui attribuez-vous ?
b. Quel effet l'auteur a-t-il voulu produire ?
6. a. Quelle forme de discours* identifiez-vous dans l'extrait 1 ? Qui en est l'énonciateur ?
b. Quelle autre valeur attribuez-vous alors au présent
7. Quel pronom vient remplacer "je" et "nous" ? Pour quelle raison ?

II) L'expression de l'horreur

8. Grammaire. Relevez dans les deux extraits les expressions qui caractérisent les corps. Quelles réalités montrent-elle ?
9. Grammaire. Réécrivez le premier paragraphe de la description du second extrait en insérant des évaluatifs (adjectifs, modalisateurs...) qui disent la subjectivité du narrateur. En quoi l'effet produit est-il différent ? Comment exoliquez-vous le choix du narrateur ?
10. Grammaire. Observez le deuxième paragraphe du deuxième extrait.
a. Combien de phrases contient-il ?
b. Les propositions utilisées par l'auteur sont-elles juxtaposées ou coordonnées ?
c. Quels autres procédés d'écriture pouvez-vous relever ? Nommez-les
d. Quels effets ces choix d'écriture produisent-ils sur le lecteur ?

III) Un discours sur la guerre

11. Quelles mutations profondes les corps subissent-ils à la guerre ? Pour quelles raisons ?
12. Quels instincts les hommes retrouvent-ils ? Pourquoi ?
13. Par quelle expression, E.M. Remarque résume-t-il cette idée dans le premier extrait ?
14. D'après le discours de l'auteur, quelles valeurs la guerre détruit-elle ?
15. Grammaire. Dans le deuxième extrait, relevez le connecteur de la ligne 13 (dernier paragraphe). Quel lien logique introduit-il ? Quelle ironie met-il en relief ?
16. rédaction déjà rendu.
17. D'après ces extraits, expliquez la raison pour laquelle la parution de ce roman a déclenché en Allemagne un véritable scandale et pourquoi plus tard il a été interdit par les nazis ?


Mes répones :

1. Américaine. Lors de la guerre de 1914-1918 il est allé faire son service militaire au côté des allemands car l'Allemagne était en guerre. 14.06.1973
2. Paul Bäumer. Non.
3. Interne car il parle à la première personne du singulier « je »."
4. Pacifiste, réaliste, bouleversant et étranger
5. a. Le présent « nous voyons »l 4 « ils se traînent »l 6. peut-être d’énonciation. Je suis pas sur
b. Comme si on prenait la place de l’auteur et il nous décrit la cruauté de la guerre et la souffrance des soldats au front. Je suis pas sur.
6. a. discourt narratif ou descriptif. c’est le narrateur l’énonciateur car il dit « on »l 5 « nous »l 14. Je suis pas sur.
b.Peut-être le présent de narration. Je suis pas sur.
7. On . pour désigner les soldats en général, on est sujet.

II)
8. Extrait 1 : « chair »l9,.
Extrait 2 : « entrailles » l9.
La cruauté de la guerre et .... j'ai pas trouvé
9. J'ai pas réussi.
10. a. 1 phrase.
b. juxtaposées car il y a des virgules et des points virgules « , »l4 ; « ; »l5
c. Une proposition principale et une proposition subordonnée: -introduite par un mot subordonnant relative.
-Introduite par un pronom relatif (qui, que, quoi, où, lequel, laquelle, ...)
JE SUIS PAS SUR
d. pas réussi

III) 11. du'un point de vue physique et morale. physique à cause des obus et des bombes. morale car les soldats voyent des gens se faire tuer, surtout leur compagnons, amis de guerre et il y a du sang partout. C'est un vrai cham de cruauté, de monstruosité où parfois des gens deviennent fous.
12. Celle de la camaderie. Je suis pas sur.
13. « nous sommes devenus des hommes-bêtes » l16
14. de la paix. Je suis pas sur
15. « Cependant ». Restriction, permet de limiter la portée des propos ou des arguments avancés. Les hommes ont détruit tellement de choses, qu’ils n’ont pas détruits « le petit morceau de terre ». pas très sur

17. Il montre la cruauté de la guerre, comment les hommes se font tuer et qu'il n'est pas aussi facile de vivre dans ce champ de bataille, la nourriture est limité. Les nazis l'on interdient car ils ne voulaient que le peuple aprennent les vérités et que E.M. remarque était considérés comme un opposant au régime nazis à cause de ce livre.

Merci d'avance pour vos réponses.

PS: Si je pas vous répondre aujourd'hui, je vous répondrais demain.
professeur 13
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Re: question "A l'ouest rien de nouveau"

Message par professeur 13 » sam. 3 déc. 2011 08:37

Bonjour,
Nous te demandons d'écrire des réponses qui soient des phrases. Un tel devoir ne peut pas être remis tel quel à ton professeur, ni envoyé à SOS français.
Tu seras évalué tout en autant sur la justesse de ton analyse que sur la clarté et la précision de ton expression écrite.
Au travail maintenant : écris des phrases.
Marcel

Re: question "A l'ouest rien de nouveau"

Message par Marcel » sam. 3 déc. 2011 12:07

1. il est de nationalité américaine. L'intérêt que cela présente, c'est que lors de la guerre de 1914-1918 il est allé faire son service militaire au côté des allemands car l'Allemagne était en guerre. Il a été publié le 14.06.1973 après la guerre.
2. le prénom du narrateur est Paul Bäumer. Non il ne correspond pas à celui de l'auteur.
3. Il est interne car il parle à la première personne du singulier « je »." j'ai pas réussi à prouver dans le texte car il dit "on" et "nous"
4. je le rattache à un roman du genre pacifiste, réaliste, bouleversant et étranger.
5. a. Le temps dominant est le présent « nous voyons »l 4 « ils se traînent »l 6. Je lui attribue la valeur du présent d'énonciation. Je suis pas sur
b. l'effet qu'il a voulu produire, c'est que, comme si on prenait la place de l’auteur et il nous décrit la cruauté de la guerre et la souffrance des soldats au front. Je suis pas sur.
6. a. la forme de discours que j'identifie est le discours narratif ou descriptif. l’énonciateur est le narrateur car il dit « on »l 5 « nous »l 14. Je suis pas sur.
b. Peut-être le présent de narration. Je suis pas sur..
7. le pronom qui vient remplacer "je" et "on" . la raison c'est pour désigner les soldats en général. "on" est sujet.

II)
8. dans l' extrait 1 : « chair »l9,.
dans l' extrait 2 : « entrailles » l9.
la réalité que ça montre, c'est la cruauté, la monstruosité de la guerre et .... j'ais pas trouvé
9. j'ais pas réussi
10. a. il contient 1 phrase.
b. les propositions utilisées par le narrateur sont juxtaposées car il y a des virgules et des points virgules « , »l4 ; « ; »l5
c. les procédés d'écriture que je peux relever sont Une proposition principale et une proposition subordonnée: -introduite par un mot subordonnant relative.
-Introduite par un pronom relatif (qui, que, quoi, où, lequel, laquelle, ...)
JE SUIS PAS SUR

d. j'ais pas réussi


III)
11. les mutations profondes sont: -du'un point de vue physique et morale. physique à cause des obus et des bombes.
-morale car les soldats voyent des gens se faire tuer, surtout leur compagnons, amis de guerre et il y a du sang partout. C'est un vrai cham de cruauté, de monstruosité où parfois des gens deviennent fous.

12. l'instinct que les hommes retrouvent est celle de la camaderie. Je suis pas sur.
13. l'expression par laquelle il résume cette idée est " nous sommes devenus des hommes-bêtes " l16
14. d'après le discours de l'auteur, les valeurs que la guerre détruit sont la paix et..... j'ais pas trouvé
15. " Cependant ". le lien logique qu'il introduit est une restriction, permet de limiter la portée des propos ou des arguments avancés. L'ironie qu'il met en relief, c'est que les hommes ont détruit tellement de choses, qu’ils n’ont pas détruits « le petit morceau de terre ». pas très sur.
17. la parution de ce roman à declenché en Allemagne un véritable scandale c'est qu' il montre la cruauté de la guerre, comment les hommes se font tuer et qu'il n'est pas aussi facile de vivre dans ce champ de bataille, la nourriture est limité. Les nazis l'on interdient plus tard car ils ne voulaient que le peuple aprennent les vérités et que E.M. remarque était considérés comme un opposant au régime nazis à cause de ce livre.
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Re: question "A l'ouest rien de nouveau"

Message par professeur 12 » sam. 3 déc. 2011 12:36

Bonjour,
L'analyse de tes réponses est en cours. je te recontacte dans quelques minutes.
professeur 12
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Re: question "A l'ouest rien de nouveau"

Message par professeur 12 » sam. 3 déc. 2011 12:59

Voici déjà la correction du I/ où il y a des modifications à apporter à tes réponses, tout en gardant le conseil donné quant à la qualité de ta rédaction :

Pour 3- Le point de vue évoque des sentiments intérieurs : "flair" ; "instinct". Le fait que cela passa par le "nous" signale que le narrateur se veut le porte-parole de ses camarades.
Dans l'extrait 2, le point de vue est externe pour sensibiliser les lecteurs aux ravages de la guerre.
4- Rajoute le genre autobiographique.
5-a) Présent à valeur descriptive.
b) Garde ta réponse avec le verbe "décrire".
6-a) Sens de l' * après le mot "discours" dans l'énoncé ? Ici, tu peux parler de discours argumentatif. L'auteur a pris le pas sur le narrateur.
b)Présent de vérité générale.
7- le "il" impersonnel.

Je corrige la suite...
professeur 12
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Re: question "A l'ouest rien de nouveau"

Message par professeur 12 » sam. 3 déc. 2011 13:18

Pour le 2/ il sera nécessaire de t'aider de tes cours pour savoir ce que l'expression : "procédés d'écriture" signofoe pour ton professeur(e) :
8-Correct
9-Où s'arrête le premier paragraphe ? Je te donne un exemple que tu finiras : "H.W. est odieusement emporé avec l'échine fracassée ; à chaque inspiration son poumon meurtri par cette guerre bat à travers l'insoutenable blessure" (...)
10- Début / fin 2ème paragraphe ?
a)Si de "Nous voyons" .jusqu'à "s'arrête" alors ta réponse est bonne.
b)Donc tu dois dire juxtaposées.
c) Outre les propositions tu peux parler du principe de 'énumération.
d) Le but est de renforcer le sentiment d'horreur, de cruauté, comme s'il s'agissait de créer un vertige, à ressentir devant toutes ces blessures, pour le lecteur.
Marcel

Re: question "A l'ouest rien de nouveau"

Message par Marcel » sam. 3 déc. 2011 13:19

merci beaucoup de vos réponses.
je pense que mon professeur a pris les questions dans un manuel. C'est pour ça qu'i y a une *.
Marcel

Re: question "A l'ouest rien de nouveau"

Message par Marcel » sam. 3 déc. 2011 13:26

10. de "nous voyons" à "s'arrête"
9. le premier paragraphe commence de "Haie Westhus" jusqu'à "le bras de douleur"
Marcel

Re: question "A l'ouest rien de nouveau"

Message par Marcel » sam. 3 déc. 2011 13:29

pour le III) est-ce que mes réponses sont justes
professeur 12
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Re: question "A l'ouest rien de nouveau"

Message par professeur 12 » sam. 3 déc. 2011 13:32

Pour le 3/
11- Les mutations renvoient au thème du monstre,à l'aide notamment de l'animalisation. Mais en définitive il faut plus parler de destruction des corps....
12-Instinct primitif de protection de soi face à la menace car la guerre les confronte à la survie permanente.
13- juste
14- Valeurs liées à la solidarité, à l'humanisme, donc à la civilisation.
15- "Cependant" : cela signifie que les assauts des soldats ne servet à rien. Beaucoup meurent pour quelques mètres. L'ironie critique implicitement les généaux et leurs ordres absurdes (comme du côté français d'ailleurs).
16-Rajoute : roman anti-nationaliste, pacifiste alors que les nazis étaient belliqueux.
Verrouillé