étude de texte
Modérateur : moderateur
Etude de texte
Bonjour,
Nous avons 4 études de texte durant les vacances. Ces textes sont sur mon livre de français 3e "Textes et méthodes" prog 1999 Ed : Nathan. Pourriez-vous m'aider ? Je vous remercie.
Le 1er texte : Les souffles de la mort Henri Barbusse Le feu, journal d'une escouade.
Questions :
1) Quels renseignements déduisez-vous du titre et du sous-titre de l’œuvre ?
Je déduis qu'il s'agit d'un groupe de soldats dirigé par un caporal qui sont au milieu d'un combat, d'un assaut. Ces hommes frôlent la mort à tout moment.
2) Observez l'emploi des pronoms, nous, on, vous : qui désignent-ils ? Quels effet produit l'emploi de vous ?
"Nous" désigne l'ensemble de l'escouade. "On" désigne le général, le monde sur le champ de bataille : adversaire et allié. "Vous" désigne les lecteurs.
L'emploi de "vous" produit un effet sur le lecteur. Le narrateur veut impliquer le lecteur au cœur de la bataille, des souffrances et de l'enfer vécu des soldats aux fronts.
3) Identifiez la place, le volume, l'origine, le contenu des paroles citées directement. Qu'en concluez-vous ?
"- En avant !" et "Han"
La place : très peu de discours direct dans ce texte. Le volume : très court, 1 à 2 mots. L'origine : c'est le cri d'un soldat ou du caporal. Le contenu : groupe adverbial et onomatopée.
J'en conclus que le narrateur est dans l'assaut, dans le feu de l'action, il n'a pas le temps de discuter.
Nous avons 4 études de texte durant les vacances. Ces textes sont sur mon livre de français 3e "Textes et méthodes" prog 1999 Ed : Nathan. Pourriez-vous m'aider ? Je vous remercie.
Le 1er texte : Les souffles de la mort Henri Barbusse Le feu, journal d'une escouade.
Questions :
1) Quels renseignements déduisez-vous du titre et du sous-titre de l’œuvre ?
Je déduis qu'il s'agit d'un groupe de soldats dirigé par un caporal qui sont au milieu d'un combat, d'un assaut. Ces hommes frôlent la mort à tout moment.
2) Observez l'emploi des pronoms, nous, on, vous : qui désignent-ils ? Quels effet produit l'emploi de vous ?
"Nous" désigne l'ensemble de l'escouade. "On" désigne le général, le monde sur le champ de bataille : adversaire et allié. "Vous" désigne les lecteurs.
L'emploi de "vous" produit un effet sur le lecteur. Le narrateur veut impliquer le lecteur au cœur de la bataille, des souffrances et de l'enfer vécu des soldats aux fronts.
3) Identifiez la place, le volume, l'origine, le contenu des paroles citées directement. Qu'en concluez-vous ?
"- En avant !" et "Han"
La place : très peu de discours direct dans ce texte. Le volume : très court, 1 à 2 mots. L'origine : c'est le cri d'un soldat ou du caporal. Le contenu : groupe adverbial et onomatopée.
J'en conclus que le narrateur est dans l'assaut, dans le feu de l'action, il n'a pas le temps de discuter.
étude de texte
Bonjour,
voici le 2eme texte : "comme des moutons ...." Erich Maria REMARQUE A l' Ouest rien de nouveau.
J'ai quelques difficultés avec certaines questions. Je vous remercie de votre aide. A bientôt. Nicolas38
Questions :
1) Quels sentiments le narrateur éprouve-t-il face à l'inexpérience des nouveaux ? Comment les expliquez-vous ?
Il éprouve du désespoir et de la colère face à l'inexpérience des nouveaux. Ces sentiments sont expliqués par l'envoi de jeunes qui ne connaissent rien et ils viennent juste de sortir "des jupes de leur mère". Il sait que ces jeunes vont mourir en pleine jeunesse. Ces recrues peuvent être leurs propres enfants.
2) Comment la jeunesse des recrues est-elle soulignée ? Citez un passage pathétique. Quel impact celui-ci a-t-il sur le lecteur ?
La jeunesse des recrues est soulignée par la comparaison à des enfants. Il y a un passage pathétique de la ligne 24 à 26. L'impact de ce passage sur le lecteur est qu'il interpelle le lecteur en lui faisant réaliser que ce sont des enfants qui sont envoyés et meurent à la guerre.
3) Quelles causes objectives sont successivement données au massacre des recrues ? Énumérez-les.
Les causes sont que les recrues ne savent rien sur leur fonction. " elles ne nous sont utiles, sont désemparées, nécessite des connaissances et de l'expérience, comprendre le terrain, avoir de l'oreille, les jeunes effectifs ne savent rien, ils se serrent l'un contre l'autre"
voici le 2eme texte : "comme des moutons ...." Erich Maria REMARQUE A l' Ouest rien de nouveau.
J'ai quelques difficultés avec certaines questions. Je vous remercie de votre aide. A bientôt. Nicolas38
Questions :
1) Quels sentiments le narrateur éprouve-t-il face à l'inexpérience des nouveaux ? Comment les expliquez-vous ?
Il éprouve du désespoir et de la colère face à l'inexpérience des nouveaux. Ces sentiments sont expliqués par l'envoi de jeunes qui ne connaissent rien et ils viennent juste de sortir "des jupes de leur mère". Il sait que ces jeunes vont mourir en pleine jeunesse. Ces recrues peuvent être leurs propres enfants.
2) Comment la jeunesse des recrues est-elle soulignée ? Citez un passage pathétique. Quel impact celui-ci a-t-il sur le lecteur ?
La jeunesse des recrues est soulignée par la comparaison à des enfants. Il y a un passage pathétique de la ligne 24 à 26. L'impact de ce passage sur le lecteur est qu'il interpelle le lecteur en lui faisant réaliser que ce sont des enfants qui sont envoyés et meurent à la guerre.
3) Quelles causes objectives sont successivement données au massacre des recrues ? Énumérez-les.
Les causes sont que les recrues ne savent rien sur leur fonction. " elles ne nous sont utiles, sont désemparées, nécessite des connaissances et de l'expérience, comprendre le terrain, avoir de l'oreille, les jeunes effectifs ne savent rien, ils se serrent l'un contre l'autre"
Re: Etude de texte
Bonjour Nicolas,
Tu as bien travaillé, reprenons tes réponses les unes après les autres :
1) Je déduis qu'il s'agit d'un groupe de soldats dirigé par un caporal qui sont au milieu d'un combat, d'un assaut. Ces hommes frôlent la mort à tout moment.
Tu peux expliquer davantage comment tu déduis tout cela du titre : le "feu" est en effet synonyme de combat, guerre (pense aux expressions : "aller au feu", "le baptême du feu").
Pour "Journal d'une escouade", tu t'es bien inspiré de la définition d'escouade donnée par ton manuel, mais tu as oublié l'idée de "journal" : il s'agit du compte rendu au jour le jour des événements vécus par ces hommes.
Enfin, tu as bien vu ce que cette situation, telle que tu l'as définie, pouvait avoir de tragique pour ces hommes, qui, effectivement, frôlent la mort quotidiennement.
2) "Nous" désigne l'ensemble de l'escouade. "On" désigne le général, le monde sur le champ de bataille : adversaire et allié. "Vous" désigne les lecteurs.
L'emploi de "vous" produit un effet sur le lecteur. Le narrateur veut impliquer le lecteur au cœur de la bataille, des souffrances et de l'enfer vécu des soldats aux fronts.
"Nous" désigne bien l'ensemble des hommes de l'escouade à laquelle appartient le narrateur. "On" désigne sensiblement les mêmes hommes (la preuve, c'est que les adjectifs et participes accordés avec ce "on" sont au pluriel : "on s'arrête, plantés au sol, stupéfiés par la nuée soudaine ..."). La différence avec le "nous", c'est qu'il s'agit bien d'un indéfini, c'est à dire qu'il représente bien n'importe qui, et pourquoi pas, comme tu le dis, des ennemis. On peut aussi dire que les hommes sont dépersonnalisés, déshumanisés par ce qu'ils vivent. "Vous" (lignes 19-20) désignent toujours les mêmes personnes, et non pas les lecteurs, contrairement à ce que tu écris. La preuve en est qu'il est repris dans la même phrase par le "on" déjà employé ("et on ne peut retenir un cri lorsqu'on les subit", ligne 21). En revanche, tu as bien vu l'effet produit par cet emploi : en disant "vous" pour parler en fait des soldats sur le front, le narrateur veut davantage impliquer le lecteur, le faire participer comme s'il y était aux horreurs dont il est lui-même le témoin. Le "vous" interpelle directement le lecteur, le transforme lui aussi en témoin, en spectateur.
3) Ta réponse convient. Tu peux seulement ajouter que le but du narrateur est de rendre compte de l'horreur, il ne s'attarde pas à rapporter d'éventuelles paroles entendues : et d'ailleurs quelles paroles peuvent bien prendre place dans ce chaos, quel homme a le temps de parler alors qu'il court à la mort, quel soldat a quoi que ce soit à dire face à cette boucherie ? ... Aucun mot, aucune parole n'a sa place ici, seuls les cris, les ordres ("en avant") et les exclamations ("han") peuvent être entendus.
Tu peux continuer avec tes autres textes si tu le souhaites. Tu as l'air, en tout cas, bien parti. A part ton erreur sur le "vous", ton analyse est tout à fait correcte (pense seulement à développer tes réponses, à les appuyer sur le texte). Bon courage !
Tu as bien travaillé, reprenons tes réponses les unes après les autres :
1) Je déduis qu'il s'agit d'un groupe de soldats dirigé par un caporal qui sont au milieu d'un combat, d'un assaut. Ces hommes frôlent la mort à tout moment.
Tu peux expliquer davantage comment tu déduis tout cela du titre : le "feu" est en effet synonyme de combat, guerre (pense aux expressions : "aller au feu", "le baptême du feu").
Pour "Journal d'une escouade", tu t'es bien inspiré de la définition d'escouade donnée par ton manuel, mais tu as oublié l'idée de "journal" : il s'agit du compte rendu au jour le jour des événements vécus par ces hommes.
Enfin, tu as bien vu ce que cette situation, telle que tu l'as définie, pouvait avoir de tragique pour ces hommes, qui, effectivement, frôlent la mort quotidiennement.
2) "Nous" désigne l'ensemble de l'escouade. "On" désigne le général, le monde sur le champ de bataille : adversaire et allié. "Vous" désigne les lecteurs.
L'emploi de "vous" produit un effet sur le lecteur. Le narrateur veut impliquer le lecteur au cœur de la bataille, des souffrances et de l'enfer vécu des soldats aux fronts.
"Nous" désigne bien l'ensemble des hommes de l'escouade à laquelle appartient le narrateur. "On" désigne sensiblement les mêmes hommes (la preuve, c'est que les adjectifs et participes accordés avec ce "on" sont au pluriel : "on s'arrête, plantés au sol, stupéfiés par la nuée soudaine ..."). La différence avec le "nous", c'est qu'il s'agit bien d'un indéfini, c'est à dire qu'il représente bien n'importe qui, et pourquoi pas, comme tu le dis, des ennemis. On peut aussi dire que les hommes sont dépersonnalisés, déshumanisés par ce qu'ils vivent. "Vous" (lignes 19-20) désignent toujours les mêmes personnes, et non pas les lecteurs, contrairement à ce que tu écris. La preuve en est qu'il est repris dans la même phrase par le "on" déjà employé ("et on ne peut retenir un cri lorsqu'on les subit", ligne 21). En revanche, tu as bien vu l'effet produit par cet emploi : en disant "vous" pour parler en fait des soldats sur le front, le narrateur veut davantage impliquer le lecteur, le faire participer comme s'il y était aux horreurs dont il est lui-même le témoin. Le "vous" interpelle directement le lecteur, le transforme lui aussi en témoin, en spectateur.
3) Ta réponse convient. Tu peux seulement ajouter que le but du narrateur est de rendre compte de l'horreur, il ne s'attarde pas à rapporter d'éventuelles paroles entendues : et d'ailleurs quelles paroles peuvent bien prendre place dans ce chaos, quel homme a le temps de parler alors qu'il court à la mort, quel soldat a quoi que ce soit à dire face à cette boucherie ? ... Aucun mot, aucune parole n'a sa place ici, seuls les cris, les ordres ("en avant") et les exclamations ("han") peuvent être entendus.
Tu peux continuer avec tes autres textes si tu le souhaites. Tu as l'air, en tout cas, bien parti. A part ton erreur sur le "vous", ton analyse est tout à fait correcte (pense seulement à développer tes réponses, à les appuyer sur le texte). Bon courage !
Re: étude de texte
Allons-y pour le deuxième texte !
1) "Il éprouve du désespoir et de la colère face à l'inexpérience des nouveaux. Ces sentiments sont expliqués par l'envoi de jeunes qui ne connaissent rien et ils viennent juste de sortir "des jupes de leur mère". Il sait que ces jeunes vont mourir en pleine jeunesse. Ces recrues peuvent être leurs propres enfants."
Tu aurais pu mettre plus en évidence les sentiments contradictoires du narrateur : "on se sent la gorge serrée quand on les voit bondir" (ligne 24) d'une part, mais aussi "on voudrait les battre parce qu'ils sont si bêtes" (ligne 25). Que penses-tu de ces deux phrases ? Quels sentiments totalement opposés indiquent -ils ? Essaie de mieux distinguer et de justifier davantage ce que tu avais noté ensemble dans ta réponse (désespoir et colère).
2) La jeunesse des recrues est soulignée par la comparaison à des enfants. Il y a un passage pathétique de la ligne 24 à 26. L'impact de ce passage sur le lecteur est qu'il interpelle le lecteur en lui faisant réaliser que ce sont des enfants qui sont envoyés et meurent à la guerre.
Cite des phrases du texte pour justifier la comparaison que tu indiques, sers-toi davantage du texte. Le passage que tu indiques ne me paraît pas le mieux choisi ... Il me semble qu'il y a, un peu avant, un passage plus adapté, où les recrues sont montrées de manière particulièrement pathétique. Essaie de trouver ! Ton analyse en tout cas convient bien (à condition que tu l'étoffes, encore une fois !).
3) Les causes sont que les recrues ne savent rien sur leur fonction. " elles ne nous sont utiles, sont désemparées, nécessite des connaissances et de l'expérience, comprendre le terrain, avoir de l'oreille, les jeunes effectifs ne savent rien, ils se serrent l'un contre l'autre"
Attention : tu as, cette fois-ci, bien fait attention de citer des passages du texte, mais tu l'as fait maladroitement, reprenant dans une même phrase des éléments qui ne sont pas sur le même plan grammatical (le sujet de "nécessite" n'est pas "les recrues" !), ce qui donne une phrase un peu bizarroïde (!). Pourquoi ne pas reprendre et commenter chacune de tes citations ? Ce serait plus efficace. Par ailleurs, tu n'as pris tes exemples que dans le début du texte, et il me semble que d'autres raisons sont avancées dans la suite (pense à l'utilisation que font les recrues des masques à gaz ...). Enfin, certaines de tes citations ne sont que l'illustration de l'inexpérience des jeunes : "comprendre le terrain" ou "avoir de l'oreille" sont des exemples de ce qu'il faudrait savoir mais que les jeunes ignorent ; tu peux donc les citer, mais comme exemples de leur inexpérience seulement.
1) "Il éprouve du désespoir et de la colère face à l'inexpérience des nouveaux. Ces sentiments sont expliqués par l'envoi de jeunes qui ne connaissent rien et ils viennent juste de sortir "des jupes de leur mère". Il sait que ces jeunes vont mourir en pleine jeunesse. Ces recrues peuvent être leurs propres enfants."
Tu aurais pu mettre plus en évidence les sentiments contradictoires du narrateur : "on se sent la gorge serrée quand on les voit bondir" (ligne 24) d'une part, mais aussi "on voudrait les battre parce qu'ils sont si bêtes" (ligne 25). Que penses-tu de ces deux phrases ? Quels sentiments totalement opposés indiquent -ils ? Essaie de mieux distinguer et de justifier davantage ce que tu avais noté ensemble dans ta réponse (désespoir et colère).
2) La jeunesse des recrues est soulignée par la comparaison à des enfants. Il y a un passage pathétique de la ligne 24 à 26. L'impact de ce passage sur le lecteur est qu'il interpelle le lecteur en lui faisant réaliser que ce sont des enfants qui sont envoyés et meurent à la guerre.
Cite des phrases du texte pour justifier la comparaison que tu indiques, sers-toi davantage du texte. Le passage que tu indiques ne me paraît pas le mieux choisi ... Il me semble qu'il y a, un peu avant, un passage plus adapté, où les recrues sont montrées de manière particulièrement pathétique. Essaie de trouver ! Ton analyse en tout cas convient bien (à condition que tu l'étoffes, encore une fois !).
3) Les causes sont que les recrues ne savent rien sur leur fonction. " elles ne nous sont utiles, sont désemparées, nécessite des connaissances et de l'expérience, comprendre le terrain, avoir de l'oreille, les jeunes effectifs ne savent rien, ils se serrent l'un contre l'autre"
Attention : tu as, cette fois-ci, bien fait attention de citer des passages du texte, mais tu l'as fait maladroitement, reprenant dans une même phrase des éléments qui ne sont pas sur le même plan grammatical (le sujet de "nécessite" n'est pas "les recrues" !), ce qui donne une phrase un peu bizarroïde (!). Pourquoi ne pas reprendre et commenter chacune de tes citations ? Ce serait plus efficace. Par ailleurs, tu n'as pris tes exemples que dans le début du texte, et il me semble que d'autres raisons sont avancées dans la suite (pense à l'utilisation que font les recrues des masques à gaz ...). Enfin, certaines de tes citations ne sont que l'illustration de l'inexpérience des jeunes : "comprendre le terrain" ou "avoir de l'oreille" sont des exemples de ce qu'il faudrait savoir mais que les jeunes ignorent ; tu peux donc les citer, mais comme exemples de leur inexpérience seulement.
Re: Etude de texte
Bonsoir,
Je vous remercie de votre aide et de votre encouragement car j'ai toutes les questions à faire.
J'ai une dernière question sur ce texte qui m'ennuie. Pouvez-vous m'aider ?
5) Comparez l'emploi des temps verbaux du présent et du passé. Que constatez-vous ? Commentez l'effet produit.
L'emploi du présent (ligne 1 à 18 et ligne 40 à 59) est le présent d'énonciation où il décrit le champs de combat.
Le présent de narration (ligne 22 à 27) est un temps de base du récit d'Henri Barbusse.
L'effet produit à l'emploi du présent permet de donner de la vivacité au récit, créer une impression d'actualité, un effet de direct "comme si on y était".
Le passé est employé (ligne 27 à 38) pour décrire des faits proche de la mort. L'effet produit est qu'il nous semble que le narrateur n'est plus conscient de la réalité et semble être dans " le souffle de la mort".
A plus tard. Nicolas
Je vous remercie de votre aide et de votre encouragement car j'ai toutes les questions à faire.
J'ai une dernière question sur ce texte qui m'ennuie. Pouvez-vous m'aider ?
5) Comparez l'emploi des temps verbaux du présent et du passé. Que constatez-vous ? Commentez l'effet produit.
L'emploi du présent (ligne 1 à 18 et ligne 40 à 59) est le présent d'énonciation où il décrit le champs de combat.
Le présent de narration (ligne 22 à 27) est un temps de base du récit d'Henri Barbusse.
L'effet produit à l'emploi du présent permet de donner de la vivacité au récit, créer une impression d'actualité, un effet de direct "comme si on y était".
Le passé est employé (ligne 27 à 38) pour décrire des faits proche de la mort. L'effet produit est qu'il nous semble que le narrateur n'est plus conscient de la réalité et semble être dans " le souffle de la mort".
A plus tard. Nicolas
Re: Etude de texte
Bonjour Nicolas,
Tu auras remarqué, sans doute, que la majorité des verbes de ce texte est conjugué au présent. Tu ne peux donc pas parler de "présent de narration", puisque cette valeur de temps ne s'emploie que dans des textes qui sont majoritairement au passé ! (exemple : Napoléon emmenait ses troupes ; les soldats étaient fatigués ; pour contrer leur désespoir, le chef ordonna soudain : "A l'attaque !" ; alors tous se raniment, s'élancent, se déploient en hurlant, retrouvant leur énergie ; le combat se termina par leur victoire.").
Pour le présent d'énonciation, c'est juste : le narrateur décrit ce qui se passe au moment où il le vit, sur le champ de bataille. Il fait comme si tout ce qu'il a vu (et qui appartient au passé, bien sûr, il n'est pas en train de prendre des notes sur le champ de bataille !) se déroulait sous ses yeux, au moment où il écrit. C'est la valeur de tous les présents du texte. Et tu l'as assez bien analysée : il permet de donner de la vivacité au récit, créer une impression d'actualité, un effet de direct "comme si on y était".
Pour le passage au passé, signale d'abord de quel "passé" il s'agit (le français comporte beaucoup de temps pour exprimer le passé : imparfait, passé simple, passé composé, plus que parfait, passé antérieur). Ici, tu trouves deux temps principaux : le passé composé et l'imparfait. Le passé composé est employé pour exprimer les actions et les sensations du narrateur ("on est passé" ... "j'ai vu" ... "j'ai entrevu") ; l'imparfait décrit le "décor", ce qui se trouve autour du narrateur ("un brasier tombait autour de moi" ... "un cadavre qui brûlait" ... "la capote qui se déplaçait" ...) ou bien indique une certaine durée ("qu'on apercevait" ... ). Enfin, il y a un seul plus que parfait (ligne 35 "avait pris"), qui marque, logiquement, une action qui a eu lieu avant une autre action passée (les pans d'abord ont pris feu puis l'homme se déplaçait près du narrateur).
Ce que tu as dit sur le présent convient donc pour la quasi totalité du texte. Le court passage au passé composé/imparfait se justifie par le fait que le narrateur, dans le flux des actions auxquelles il assiste (et qu'il rapporte, donc, au présent d'énonciation), se retourne sur un événement qui vient juste de se produire mais qui appartient désormais au passé (mais au passé très proche) : le passage du barrage de feu. "On passe. On est passé" montre bien cela ;l es "je me rappelle" et "je me souviens" qui suivent reviennent au moment de l'énonciation, et l'on voit presque le narrateur se retourner physiquement sur le lieu terrible qu'il vient de traverser.
Tu avais donc bien vu l'essentiel (mis à part ton erreur sur le présent de narration !). Continue, tu travailles bien, tu réfléchis vraiment : bravo !
Tu auras remarqué, sans doute, que la majorité des verbes de ce texte est conjugué au présent. Tu ne peux donc pas parler de "présent de narration", puisque cette valeur de temps ne s'emploie que dans des textes qui sont majoritairement au passé ! (exemple : Napoléon emmenait ses troupes ; les soldats étaient fatigués ; pour contrer leur désespoir, le chef ordonna soudain : "A l'attaque !" ; alors tous se raniment, s'élancent, se déploient en hurlant, retrouvant leur énergie ; le combat se termina par leur victoire.").
Pour le présent d'énonciation, c'est juste : le narrateur décrit ce qui se passe au moment où il le vit, sur le champ de bataille. Il fait comme si tout ce qu'il a vu (et qui appartient au passé, bien sûr, il n'est pas en train de prendre des notes sur le champ de bataille !) se déroulait sous ses yeux, au moment où il écrit. C'est la valeur de tous les présents du texte. Et tu l'as assez bien analysée : il permet de donner de la vivacité au récit, créer une impression d'actualité, un effet de direct "comme si on y était".
Pour le passage au passé, signale d'abord de quel "passé" il s'agit (le français comporte beaucoup de temps pour exprimer le passé : imparfait, passé simple, passé composé, plus que parfait, passé antérieur). Ici, tu trouves deux temps principaux : le passé composé et l'imparfait. Le passé composé est employé pour exprimer les actions et les sensations du narrateur ("on est passé" ... "j'ai vu" ... "j'ai entrevu") ; l'imparfait décrit le "décor", ce qui se trouve autour du narrateur ("un brasier tombait autour de moi" ... "un cadavre qui brûlait" ... "la capote qui se déplaçait" ...) ou bien indique une certaine durée ("qu'on apercevait" ... ). Enfin, il y a un seul plus que parfait (ligne 35 "avait pris"), qui marque, logiquement, une action qui a eu lieu avant une autre action passée (les pans d'abord ont pris feu puis l'homme se déplaçait près du narrateur).
Ce que tu as dit sur le présent convient donc pour la quasi totalité du texte. Le court passage au passé composé/imparfait se justifie par le fait que le narrateur, dans le flux des actions auxquelles il assiste (et qu'il rapporte, donc, au présent d'énonciation), se retourne sur un événement qui vient juste de se produire mais qui appartient désormais au passé (mais au passé très proche) : le passage du barrage de feu. "On passe. On est passé" montre bien cela ;l es "je me rappelle" et "je me souviens" qui suivent reviennent au moment de l'énonciation, et l'on voit presque le narrateur se retourner physiquement sur le lieu terrible qu'il vient de traverser.
Tu avais donc bien vu l'essentiel (mis à part ton erreur sur le présent de narration !). Continue, tu travailles bien, tu réfléchis vraiment : bravo !
Re: étude de texte
Bonjour je dois faire une rédaction sur ce texte "Les souffles de la mort"
Consigne: Imaginez le retour du narrateur dans les tranchées après cet assaut. Il raconte l'assaut à son voisin, qui, fraîchement arrivé est resté à l’arrière. Il lui fait pas de sa vision des choses.
Pouvez-vous m'aider ? Merci
Consigne: Imaginez le retour du narrateur dans les tranchées après cet assaut. Il raconte l'assaut à son voisin, qui, fraîchement arrivé est resté à l’arrière. Il lui fait pas de sa vision des choses.
Pouvez-vous m'aider ? Merci
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- Enregistré le : ven. 6 févr. 2009 08:27
Re: étude de texte
Bonjour,
Fais attention quand tu envoies un message : tu n'as pas donné de prénom ("rédaction") et tu as posté ton message à la suite d'un autre sujet.
Ce sujet n'est pas difficile : il faut que ton narrateur s'exprime à la première personne (= le soldat qui vient de vivre un assaut) et qu'il raconte ce qu'il a vécu : la violence du combat, les blessés, les morts... et son soulagement d'être de nouveau à l'abri dans la tranchée, son bonheur d'être encore en vie... Voilà quelques idées, avec lesquelles tu vas pouvoir te lancer.
Reviens nous voir avec ce que tu auras commencé à écrire.
Bon courage, à bientôt.
Fais attention quand tu envoies un message : tu n'as pas donné de prénom ("rédaction") et tu as posté ton message à la suite d'un autre sujet.
Ce sujet n'est pas difficile : il faut que ton narrateur s'exprime à la première personne (= le soldat qui vient de vivre un assaut) et qu'il raconte ce qu'il a vécu : la violence du combat, les blessés, les morts... et son soulagement d'être de nouveau à l'abri dans la tranchée, son bonheur d'être encore en vie... Voilà quelques idées, avec lesquelles tu vas pouvoir te lancer.
Reviens nous voir avec ce que tu auras commencé à écrire.
Bon courage, à bientôt.