comparer deux nouvelles

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alexandre

comparer deux nouvelles

Message par alexandre » mer. 5 oct. 2011 13:23

Bonjour,

Voici mon exercice:

1) Combien de personnages sont mis en scène dans la nouvelle de Gavalda "Happy Meal" et dans celle de Sternberg "Le Crédo" ? Que sait-on sur eux ?
2) Que sait-on du cadre spatial ?
3) Selon vous, sur combien de temps chacune des nouvelles s'étale-t-elle? La chronologie est-elle linéaire ou bouleversée ?
4) Dans chacune des nouvelles, quelles sont les répétitions, les reprises de phrases ?
5) Quel est le point culminant de la nouvelle de Sternberg ? Où est-il situé par rapport au dénouement ?
6) A quel moment les deux nouvelles prennent-elles tout leur sens ?
Où j'en suis:

voici ce que j'ai fait:

1) 2: le père et la fille: - Le narrateur : pas d’âge, ni de nom, aucune particularité physique à part « imperméable », père « séduit » par sa fille.
- La fille : moins de 7 ans, pas de nom, détails physiques vagues (blonde, cou, nez…), elle aime les McDonald.

2: l'homme qui aime les pubs et la femme qu'il aime: - Le narrateur : pas d’âge ni de nom ; on sait qu’il veut être beau, mais on ne sait pas à quoi il ressemble ; homme ordinaire ; travaille aux assurances.
- La jeune femme : pas d’âge ni de nom ; qq détails sur sa beauté (l.62) ; « un peu timide ss doute ».

2)happy meal: Un restaurant "McDonald"
le crédo : Appartement du jeune homme
Bureau des assurances
Pub voisin du bureau

3) Pas compris????
Happy Meal: linéaire mais je n'ai pas réussi à prouver
Le Crédo : linéaire mais je n'ai pas réussi à prouver
4) Pas compris.
5) Pas compris.
6)Happy Meal: Au DENOUEMENT(CHUTE)
Le Crédo : Au DENOUEMENT(CHUTE)

Merci d'avance pour vos réponses.
professeur 1
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Re: comparer deux nouvelles

Message par professeur 1 » mer. 5 oct. 2011 13:40

Bonjour Alexandre,
Tout d'abord, je te rappelle, ce qu'a déjà dû te dire ton professeur, que tu dois rédiger tes réponses et mettre entre guillemets toutes les citations que tu as recopiées des textes.

Avant de vérifier l'exactitude de tes réponses, j'aimerais savoir où trouver ces 2 nouvelles ? Figurent-elles dans un manuel de français de 3ème ? Lequel ? Il faudrait que tu précises le titre et l'édition.

La question 3 porte sur l'ordre des événements. Sont-ils racontés dans l'ordre où ils ont eu lieu (on dit alors que le récit est linéaire) ou bien l'ordre chronologique n'est pas respecté et le narrateur fait des retours en arrière qui reviennent sur le passé d'un des personnages. on reconnaît ces retours en arrière au temps employé : le plus-que-parfait. Mais le narrateur peut aussi évoquer l'avenir ; on appelle cela une anticipation et les verbes sont alors conjugués au conditionnel présent. Il faudra donc que tu repères les temps verbaux pour justifier ta réponse.

Dans la question 4, on te demande tout simplement de relever des expressions ou des phrases qui sont répétées.

Le point culminant dans une histoire, c'est le moment où la tension est au plus haut.

Essaie déjà de rédiger tes réponses et réfléchis à celles que tu n'as pas trouvées.
Bon courage.
Lucas

Re: comparer deux nouvelles

Message par Lucas » mer. 5 oct. 2011 13:52

il s'agit de "Happy Meal" de Anna Gavalda et de
"Le Crédo" de Jacques Sternberg.

"Happy Meal" :

Cette fille, je l' aime. J'ai envie de lui faire plaisir. J'ai envie de l'inviter à déjeuner. Une grande brasserie avec des miroirs et des nappes en tissu. M'asseoir près d'elle, regarder son profil, regarder les gens tout autour et tout laisser refroidir. Je l'aime. « D'accord, me dit-elle, mais on va au McDonald. » Elle n'attend pas que je bougonne. « Ça fait si longtemps... ajoute- t-elle en posant son livre près d'elle, si longtemps... » Elle exagère, ça fait moins de deux mois. Je sais compter. Mais bon. Cette jeune personne aime les nuggets et la sauce barbecue, qu'y puis-je ? Si on reste ensemble assez longtemps, je lui apprendrai autre chose. Je lui apprendrai la sauce gribiche et les crêpes Suzette par exemple. Si on reste ensemble assez longtemps, je lui apprendrai que les garçons des grandes brasseries n’ ont pas le droit de toucher nos serviettes, qu'ils les font glisser en soulevant la première assiette. Elle sera bien étonnée. Il y a tellement de choses que je voudrais lui montrer... Tellement de choses. Mais je ne dis rien. Je prends mon pardessus en silence. Je sais comment sont les filles avec l'avenir : juste prometteuses. Je préfère l'emmener dans ce putain de McDo et la rendre heureuse un jour après l'autre.

Dans la rue, je la complimente sur ses chaussures. Elle s'en offusque: « Ne me dis pas que tu ne les avais jamais vues, je les ai depuis Noël ! ». Je pique du nez, elle me sourit, alors je la complimente sur ses chaussettes. Elle me dit que je suis bête. Tu penses si je le savais. J'éprouve un haut-le-coeur en poussant la porte. D'une fois sur l'autre, j'oublie à quel point je hais les McDonald. Cette odeur: graillon, laideur et vulgarité mélangés. Pourquoi les serveuses se laissent-elles ainsi enlaidir ? Pourquoi porter cette visière insensée ? Pourquoi les gens font-ils la queue ? Pourquoi cette musique d'ambiance ? Et pour quelle ambiance ? Je trépigne, les gens devant nous sont en survêtement. Les femmes sont laides et les hommes sont gros. J'ai déjà du mal avec l'humanité, je ne devrais pas venir dans ce genre d'endroit. Je me tiens droit et regarde loin devant, le plus loin possible: le prix du menu best-of McDeluxe. Elle le sent, elle sent ces choses. Elle prend ma main et la presse doucement. Elle ne me regarde pas. Je me sens mieux. Son petit doigt caresse l'intérieur de ma paume et mon coeur fait zigzag. Elle change d'avis plusieurs fois. Comme dessert, elle hésite entre un milkshake ou un sundae caramel. Elle retrousse son mignon petit nez et tortille une mèche de cheveux. La serveuse est fatiguée et moi, je suis ému. Je porte nos deux plateaux. Elle se tourne vers mol :

-Tu préfères le coin fumeur, j'imagine ?

Je hausse les épaules.

-Si. Tu préfères. Je le sais bien.

Elle m' ouvre la voie. Ceux qui sont mal assis raclent leur chaise à son passage. Des visages se tournent. Elle ne les voit pas. Impalpable dédain de celles qui se savent belles. Elle cherche un petit coin où nous serons bien tous les deux. Elle a trouvé, me sourit encore, je ferme les yeux en signe d'acquiescement . Je pose notre pitance sur une table dégueulasse. Elle défait lentement son écharpe, dodeline trois fois de la tête avant de laisser voir son cou gracile. Je reste debout comme un grand nigaud.

-Je te regarde.

-Tu me regarderas plus tard. Ça va être froid.

-Tu as raison.

-J'ai toujours raison.

-Presque toujours.

Petite grimace. J'allonge mes jambes dans l'allée. Je ne sais pas par quoi commencer. J'ai déjà envie de fumer. Je n'aime rien de tous ces machins emballés. Un garçon au crâne rasé est interpellé par deux braillards, je replie mes jambes pour laisser passer ce morveux. J'ai un moment de doute. Que fais-je ici ? Avec mon immense amour et ma pochette turquoise. J'ai ce réflexe imbécile de chercher un couteau et une fourchette. Elle me dit :

-Tu n'es pas heureux ?

-Si, si.

-Alors mange !

Je m'exécute . Elle ouvre délicatement sa boîte de nuggets comme s'il s'était agi d'un coffret à bijoux. Je regarde ses mains. Elle a mis du vernis violet nacré sur ses ongles. Couleur aile de libellule. Je dis ça, je n'y connais rien en couleur de vernis, mais il se trouve qu'elle a deux petites libellules dans les cheveux. Minuscules barrettes inutiles qui n'arrivent pas à retenir quelques mèches blondes. Je suis ému. Je sais, je radote, mais je ne peux rn’ empêcher de penser: « Est-ce pour moi, en pensant à ce déjeuner, qu'elle s'est fait les ongles ce matin ? » Je l'imagine, concentrée dans la salle de bains, rêvant déjà à son sundae caramel. Et à moi, un petit peu, fatalement. Elle trempe ses morceaux de poulet décongelés dans leur sauce chimique. Elle se régale.

-Tu aimes vraiment ça ?

-Vraiment.

-Mais pourquoi ?

Sourire triomphal.

-Parce que c'est bon.

Elle me fait sentir que je suis un ringard, ça se voit dans ses yeux. Mais du moins le fait-elle tendrement. Pourvu que ça dure, sa tendresse. Pourvu que ça dure. Je l'accompagne donc. Je mastique et déglutis à son rythme. Elle ne me parle pas beaucoup mais j'ai l'habitude, elle ne me parle jamais beaucoup quand je l'emmène déjeuner: elle est bien trop occupée à regarder les tables voisines. Les gens la fascinent, c' est comme ça. Même cet énergumène qui s'essuie la bouche et se mouche dans la même serviette juste à côté a plus d'attrait que moi. Comme elle les observe, j'en profite pour la dévisager tranquillement. Qu'est-ce que j'aime le plus chez elle ? En numéro un, je mettrais ses sourcils. Elle a de très jolis sourcils. Très bien dessinés. Le bon Dieu devait être inspiré ce jour-là. En numéro deux, ses lobes d'oreilles. Parfaits. Ses oreilles ne sont pas percées. J'espère qu'elle n'aura jamais cette idée saugrenue. Je l'en empêcherai. En numéro trois, quelque chose de très délicat à décrire... En numéro trois, j'aime son nez ou, plus exactement, les ailes de son nez. Ces deux petites courbes de chaque côté, délicates et frémissantes. Roses. Douces. Adorables. En numéro quatre... Mais déjà le charme est rompu: elle a senti que je la regardais et minaude en pinçant sa paille. Je me détourne. Je cherche mon paquet de tabac en tâtant toutes mes poches.

-Tu l'as mis dans ta veste.

-Merci.

-Qu'est-ce que tu ferais sans moi, hein ?

-Rien.

Je lui souris en me roulant une cigarette.

- Mais je ne serais pas obligé d'aller au McDo le samedi après-midi !

Elle s'en fiche de ce que je viens de dire. Elle attaque son sundae. Du bout de sa cuillère, elle commence par manger tous les petits éclats de cacahuètes et puis tout le caramel. Elle le repousse ensuite au milieu de son plateau.

-Tu ne le finis pas ?

-Non. En fait, je n'aime pas les sundae. Ce que j'aime, c'est juste les bouts de cacahuètes et le caramel mais la glace, ça m'écoeure...

-Tu veux que je leur demande de t'en remettre ?

-De quoi ?

-Eh bien des cacahuètes et du caramel.

-Ils ne voudront jamais.

-Pourquoi ?

-Parce que je le sais. Ils ne veulent pas.

-Laisse-moi faire...

Je me lève en prenant son petit pot de crème glacée et me dirige vers les caisses. Je lui fais un clin d'oeil. Elle me regarde amusée. Je balise un peu. Je suis son preux chevalier investi d'une mission impossible. Discrètement, je demande à la dame un nouveau sundae. C'est plus simple. C'est plus sûr. Je suis un preux chevalier prévoyant. Elle recommence son travail de fourmi. J'aime sa gourmandise. J'aime ses manières. Comment est-ce possible ? Tant de grâce. Comment est-ce possible ?

Je réfléchis à ce que nous allons faire ensuite... Où vais-je l'emmener ? Que vais-je faire d'elle ? Me donnera-t-elle sa main, tout à l'heure, quand nous serons de nouveau dans la rue ? Reprendra-t-elle son charmant pépiement là où elle l'avait laissé en entrant ? Où en était-elle d'ailleurs ? ...Je crois qu'elle me parlait des vacances... Où irons-nous en vacances cet été ? ... Mon Dieu ma chérie, mais je ne le sais pas moi-même... Te rendre heureuse un jour après l'autre, je peux essayer, mais me demander ce que nous ferons dans six mois... Comme tu y vas... Il faut donc que je trouve un sujet de conversation en plus d'une destination de promenade. Preux, prévoyant et inspiré. Les bouquinistes peut-être... Elle va râler... « Encore! » Non, elle ne va pas râler. Elle aussi aime me faire plaisir. Et puis, pour sa main, elle me la donnera, je le sais bien.

Elle plie sa serviette en deux avant de s'essuyer la bouche. En se levant, elle lisse sa jupe et réajuste le col de son chemisier. Elle prend son sac et me désigne du regard l' endroit où je dois reposer nos plateaux. Je lui tiens la porte. Le froid nous surprend. Elle refait le noeud de son écharpe et sort ses cheveux de dessous son manteau. Elle se tourne vers moi.

Je me suis trompé, elle ne me donnera pas sa main puisque c'est mon bras qu'elle prend.

Cette fille, je l' aime.

C'est la mienne. Elle s'appelle Valentine et n'a pas sept ans.

"Le Crédo":

Il avait toujours été fasciné par la publicité à la télévision. Il n'en manquait jamais aucune, les jugeait pleines d'humour, d'invention, et même les films l'intéressaient moins que les coupures publicitaires dont ils étaient lardés. Et pourtant la pub ne le poussait guère à la consommation effrénée, loin de là. Sans être avare, ni particulièrement économe, il n'associait pas du tout la publicité à la notion d'achat.
Jusqu'au jour où il abandonna son apathie d'avaleur d'images pour prendre quelque recul et constater que la plupart des pubs ménagères, alimentaires, vacancières ou banalement utilitaires étaient toutes, d'une façon ou d'une autre, fondées sur la notion du plus, de la réussite à tous les niveaux, de la santé à toute épreuve, de l'hygiène à tout prix, de la force et de la beauté obtenues en un seul claquement de doigt.
Or, il avait toujours vécu avec la conscience d'être un homme fort peu remarquable, ni bien séduisant ni tellement laid, de taille moyenne, pas très bien bâti, plutôt fragile, pas spécialement attiré par les femmes et fort peu attirant aux yeux de ces mêmes femmes. Bref, il se sentait dans la peau d'un homme comme tant d'autres, anonyme, insignifiant, impersonnel.
Il en avait souffert parfois, il s'y était fait à la longue. Jusqu'au jour où, brusquement, toutes les publicités engrangées lui explosèrent dans la tête pour se concentrer en un seul flash aveuglant, converger vers une volonté bouleversante qui pouvait se résumer en quelques mots : il fallait que ça change, qu'il devienne une bête de consommation pour s'affirmer un autre, un plus, un must, un extrême, un miracle des mirages publicitaires.
Il consacra toute son énergie et tout son argent à atteindre ce but: se dépasser lui-même. Parvenir au stade suprême: celui d'homme de son temps, de mâle, de héros de tous les jours, tous terrains, toutes voiles dehors.
C'est sur le rasoir Gillette qu'il compta pour décrocher la perfection au masculin et s'imposer comme le meilleur de tous en tout dès le matin. La joie de vivre, il l'ingurgita en quelques minutes grâce à deux tasses de Nescafé. Après s'être rasé, il s'imbiba de Savane, l'eau de toilette aux effluves sauvages qui devaient attirer toutes les femmes, à l'exception des laiderons, évidemment. Et pour mettre encore plus d'atouts dans son jeu, en sortant de son bain, il s'aspergea de City, le parfum de la réussite. Sans oublier d'avaler son verre d'eau d'Évian, la seule qui devait le mener aux sources pures de la santé. Il croqua ensuite une tablette de Nestlé, plus fort en chocolat, ce qui ne pouvait que le rendre plus fort dans la vie. Puis il décapsula son Danone se délectant de ce yaourt spermatique, symbole visuel de la virilité. Et termina par quelques gorgées de Contrex, légendaire contrat du bonheur.
Il eut la prudence de mettre un caleçon Dim, celui du mâle heureux. Sa chemise avait été lavée par Ariel qui assurait une propreté insoutenable repérable à cent mètres. Il rangea ses maigres fesses dans un Levi's pour mieux les rendre fascinantes à chaque mouvement. Il enfila ses Nike à coussins d'air, avec la conscience de gagner du ressort pour toute la journée. Son blouson Adidas lui donna un supplément d'aisance, celle des jeunes cadres qui vivaient entre jogging et marketing.
Avant de sortir pour aller au bureau, il vida une bouteille de Coca-Cola pour sentir lui couler dans les veines la sensation Coke, il croqua ensuite une bouchée Lion qui le fit rugir de bonheur et le gorgea d'une bestiale volonté de défier le monde de tous ses crocs. Il ne lui restait plus qu'à poser sur son nez ses verres solaires Vuarnet, les lunettes du champion, et d'allumer une Marlboro, la cigarette de l'aventurier toujours sûr de lui, que ce soit dans la savane ou sur le périphérique.
Lesté, des yeux aux pieds, de tous ces ingrédients de choc, il aborda sa journée de morne travail aux assurances en enlevant avec brio quelques affaires en suspens depuis des semaines et constata que plusieurs employées se retournaient sur son passage dans les corridors, sans compter que l'une d'elles lui avait adressé quelques mots.


Il quitta le bureau au milieu de l'après-midi pour aller dans un pub voisin où il commanda un Canada Dry, le dégustant avec la mâle assurance du buveur de whisky certain de ne pas dévier dans l'ivresse. Et rien qu'en jetant un vague regard derrière lui, il repéra immédiatement une jeune femme qui lui parut digne de se donner à lui. Elle était très joliment faite, un peu timide sans doute, mais l'air pas trop farouche et fort mignonne. Pour un homme peu habitué à la drague, il avait eu du flair et le coup d'œil. Grâce à Pink, Floc, Crash, Zoung, Blom ou Scratch sans doute.
Sans hésiter, il l'invita à prendre un verre à sa table. Elle le regarda de haut en bas, eut presque l'air de le humer, accusa alors un léger mouvement de recul impressionné.
- M'asseoir à votre table? dit-elle d'une voix essoufflée. Je n'oserais jamais. Vous êtes vraiment trop pour moi. .
Il la rassura, l'enjôla, la cajola du regard, de la parole et, à peine une heure plus tard, il se retrouvait avec elle dans son petit appartement de célibataire. Il lui servit un Martini blanc, ne prit rien et lui demanda de l'excuser un instant après lui avoir délicatement effleuré les lèvres. Il ressentait le besoin de se raser de près.
. Il entra dans sa minuscule salle de bains où la jeune femme, subjuguée, le suivit. Il s'aspergea de mousse à raser Williams surglobulée par l'anoline R4 diluée dans du menthol vitaminé, puis il prit son rasoir Gillette et vit sa compagne se décomposer.
- Non, balbutia-t-elle, oh ! non! Moi qui croyais que vous seriez mon idéal.. .Mon rêve de perfection masculine...Mais ce n'est pas avec Contour Gillette que vous vous rasez, c'est avec Gillette G.II... Rien ne sera jamais possible...
Il n'eut même pas le temps de la rattraper, déjà elle avait ouvert et refermé la porte derrière elle.

voilà pour les nouvelles.
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Re: comparer deux nouvelles

Message par professeur 1 » mer. 5 oct. 2011 13:54

Merci, j'étais justement en train de les chercher sur internet.
Lucas

Re: comparer deux nouvelles

Message par Lucas » mer. 5 oct. 2011 14:28

Je n'ai pas compris pour le point culminant.
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Re: comparer deux nouvelles

Message par professeur 1 » mer. 5 oct. 2011 14:42

Le point culminant est le moment où la tension est à son comble avant la résolution. C'est le moment le plus fort d'un récit, qui va faire que l'on attend avec impatience le dénouement.
Lucas

Re: comparer deux nouvelles

Message par Lucas » mer. 5 oct. 2011 14:55

Le point culminant de la nouvelle de Sternberg est lorsque le personnage(l'homme) invite la femme chez lui et quand ils vont dans la salle de bain.
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Re: comparer deux nouvelles

Message par professeur 1 » mer. 5 oct. 2011 15:00

Oui, tu peux même citer la phrase.
Lucas

Re: comparer deux nouvelles

Message par Lucas » mer. 5 oct. 2011 15:06

voici la phrase:

"il entra dans sa minuscule salle de bains où la jeune femme subjuguée, le suivit".
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Re: comparer deux nouvelles

Message par professeur 1 » mer. 5 oct. 2011 15:08

Non, c'est un peu plus loin que la tension est à son comble.
Quant à la question 3, il te faut estimer la durée de l'histoire. En combien de temps se passe-t-elle ?
Verrouillé