Antigone d'Anouilh

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emma

Antigone d'Anouilh

Message par emma » mar. 26 oct. 2010 11:04

Bonjour,
Pouvez - vous m'aider à répondre à ces questions car je n'arrive pas du tout ...
Ce sont des questions sur le livre Antigone de Jean Anouilh,
Les voici :

a) quels éléments permettent de rapprocher Antigone de la tragédie classique et antique ?
b) par quels aspect en diffère-t-elle ?

Je n'ai pas compris ces questions pouvez vous m'aider s'il vous plaît
Merci d'avance
A bientôt ....
professeur 12
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Re:Antigone d'Anouilh

Message par professeur 12 » mar. 26 oct. 2010 12:44

Bonjour Emma,
Nous allons t'aider à répondre à ces questions.
Bien sûr, même si cela paraît évident, il te faut avoir lu la pièce avant cela...
Pour commencer tu vas orienter ton travail vers une recherche : quelles sont les caractéristiques d'une tragédie classique ? Et quelles sont celles d'une tragédie antique ?
Tu dois trouver quatre ou cinq critères, comme par exemple la règle des trois unités.
Notre site, avec l'onglet "recherche" pourra t'y aider.
Il ne te reste plus ensuite qu'à comparer ces résultats avec tes impressions de lecture.
Tiens-nous au courant de tes progrès.
emma

Re: Antigone d'Anouilh

Message par emma » mar. 26 oct. 2010 13:06

Monsieur,
Pouvez vous m'expliquer déjà pour la question n°1.
Aidez-moi svp.
Merci d'avance,
A bientôt ...
professeur 1
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Re: Antigone d'Anouilh

Message par professeur 1 » mar. 26 oct. 2010 13:18

Bonjour Emma,
Tu dois savoir que ce forum n'est pas là pour faire tes devoirs, mais pour t'aider en te mettant sur la voie.
Nous t'avons déjà donné une méthode pour traiter la question 1.
Il te faut relire tes cours sur la tragédie classique et ceux sur la tragédie antique. Au besoin, cherche dans tes manuels les définitions et caractéristiques de chacune.
La question 1 te demande de mettre en évidence les points communs entre les 2.
A l'inverse, la question 2 t'engage à lister les éléments qui sont différents.
A toi, à présent, de te mettre au travail et de faire des recherches sur ces 2 genres littéraires afin de répondre aux questions.
emma

Re: Antigone d'Anouilh

Message par emma » mar. 26 oct. 2010 13:53

Monsieur,
Nous avons travaillé juste sur la tragédie classique, un tout petit peu, et pas du tout sur la tragédie antique.
On a juste vu que la tragédie classique était composée de la règle des trois unités et voilà c'est tout. Donc voila pourquoi je ne sais pas quoi faire.
professeur 1
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Re: Antigone d'Anouilh

Message par professeur 1 » mar. 26 oct. 2010 14:04

Emma,
Je ne pense pas que ton cours sur la tragédie classique s'est résumé à la seule règle des 3 unités.
En tout cas, je t'ai donné des pistes de travail, c'est à toi à présent à t'y mettre. Ouvre ton manuel de français, reprends tes cours de collège et mets-toi au travail. Nous ne pourrons t'aider que si tu nous proposes quelque chose. nous ne ferons pas ton devoir à ta place. Relis nos conseils.
emma

Re: Antigone d'Anouilh

Message par emma » mar. 26 oct. 2010 14:10

D'accord, je vais essayer, monsieur.
A bientôt.
professeur 1
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Re: Antigone d'Anouilh

Message par professeur 1 » mar. 26 oct. 2010 14:16

Reviens sur le forum nous proposer ton travail afin que nous t'aidions.
emma

Re: Antigone d'Anouilh

Message par emma » mar. 26 oct. 2010 14:32

monsieur, pour les caractéristiques d'une tragédie classique, j'ai trouvé ceci :

. Les caractéristiques de la tragédie classique

a. Le respect des genres anciens
• L’ambition de la conformité : L’auteur classique ne cherche pas à surprendre par l’invention de genres nouveaux (comme ce sera le cas au XIXème avec le drame romantique). Il reprend donc les genres définis depuis l’Antiquité : la tragédie, la fable, la comédie.
Il ne vise pas non plus à réformer les idées (à la différence des auteurs du Siècle des Lumières qui suit), ni à bousculer ou libérer les mœurs. On comprend dès lors que les dramaturges reprennent des tragédies antiques comme RACINE le fait en s’inspirant d’EURIPIDE et de SÉNÈQUE.
• Une application des théories d’ARISTOTE : La tragédie classique ne met en scène que de très hauts personnages (rois, reines...). Ceux-ci appartiennent à l’Histoire (Néron par exemple dans Britannicus) ou aux mythes de l’Antiquité comme pour Phèdre.

b. La vraisemblance
La tragédie racinienne se veut imitation de la nature dans ses aspects universels. Les faits doivent donc paraître vraisemblables aux spectateurs (il faut qu’il ait l’illusion qu’il assiste au déroulement d’une histoire réelle).

c. La règle de bienséance
Le souci de plaire est au cœur de l’esthétique classique : l’auteur se veut donc en harmonie avec la morale et les goûts de son public de manière à rencontrer son adhésion. La personne royale est, bien entendu, l’arbitre suprême du bon goût. S’instaure dès lors une règle tacite : celle des bienséances (= conduites en accord avec les usages). Il en existe de deux sortes.

• La bienséance dite « interne » : elle prescrit que le comportement des personnages doit être conforme à leur âge, à leur condition sociale, aux mœurs et aux coutumes de leur pays. C’est à la fois une question de logique et de vraisemblance. C’est sans doute dans cet esprit que RACINE choisit de ne pas « salir » Phèdre en la rendant directement responsable de la calomnie d’Hippolyte : c’est Oenone qui en est coupable.
• La bienséance dite « externe » : elle vise à ne pas choquer la sensibilité ni les principes moraux du spectateur. Elle interdisait donc la représentation sur scène d’actes trop violents (meurtres, suicides...) et des allusions trop marquées à la sexualité, à la nourriture, à la vie du corps en général. Ainsi, les scènes trop violentes font l’objet d’un récit : dans Phèdre, la mort d’Hippolyte sera racontée.

d. La règle des trois unités
• L’unité de temps : la durée de l’histoire ne doit pas dépasser 24 heures. L’idéal est que la durée de l’histoire coïncide avec la durée du spectacle (3 heures environ) mais comme c’était rarement réalisable, on admettait qu’elle s’étende sur une journée. Au-delà, le décalage était trop grand et devenait préjudiciable à la vraisemblance.
• L’unité de lieu : le lieu devait être un lieu unique durant toute la pièce (pas de changements de lieu, donc pas d changements de décors). Les auteurs tragiques situent donc leur histoire dans un lieu qui peut être traversé par n’importe qui (le Roi mais aussi les valets, les confidents...) : il s’agit souvent de manière générale, du palais ou de l’antichambre.
• L’unité d’action : elle n’est pas synonyme d’action simple mais implique que tous les fils de l’intrigue soient fortement tissés et que toute action (ou parole) d’un personnage ait une conséquence sur les autres. C’est donc un principe de cohérence : rien n’est gratuit, rien n’est superflu.

e) Le but de la tragédie classique : la catharsis
La tragédie classique prétend remplir une fonction morale, conforme ainsi au principe d’ARISTOTE appelé la catharsis. En montrant les conséquences ultimes et catastrophiques des passions, la tragédie purge l’âme du spectateur de ces mêmes passions et l’incite à ne pas imiter les héros tragiques. Le théâtre rendrait ainsi les hommes meilleurs...

et pour la tragédie antique, j'ai trouvée que ceci :
Tout a commencé par la présence d'un chœur qui célébrait le dieu en se produisant autour de son autel. Par la suite, on a ajouté les acteurs dans ces cultes faits au dieu Dionysos et c'est ce qui a permis les dialogues tels qu'on les connaît dans la tragédie grecque.
Eschyle a été le premier à les introduire au cinquième siècle av. J.-C., mais c'est Sophocle et Euripide qui les rendirent plus importants dans leurs écrits en préférant comme héros l'homme aux dieux.
Les représentations tragiques de cette époque étaient aussi importantes que les cérémonies religieuses. Le théâtre était construit en demi-cercle à ciel ouvert, les acteurs donnaient un jeu brillant et terriblement stupéfiant, parés des plus beaux costumes. Les thèmes étaient directement puisés dans les légendes ou dans l'histoire de la Grèce. Ces thèmes pouvaient être en rapport avec la nature, les dieux, l'hérédité et ils avaient un point en commun, ils nous donnaient une image de l'homme dépassé par des événements, par des forces trop puissantes. Œdipe roi de Sophocle incarne bien l'homme aux prises avec la fatalité, avec la volonté des dieux.
Aristote théorisera sur la Tragédie : elle devait, selon lui, libérer le spectateur de ses impulsions mauvaises (" La tragédie par la pitié et la crainte purge ses semblables ses semblables passions : "Poétique VI, 2).

voila pour ce que j'ai trouvé à vos deux questions du premier message monsieur
pouvez vous me dire ce que je dois faire ensuite
merci d'avance
à bientôt ...
emma

Re:Antigone d'Anouilh

Message par emma » mar. 26 oct. 2010 14:37

définition :

La tragédie est un genre théâtral dont l’origine remonte au théâtre grec antique.

On l’oppose à la comédie au contraire de laquelle elle met en scène des personnages de rangs élevés et se dénoue souvent par la mort d’un ou de plusieurs personnages. Aristote lui assigne pour but d’inspirer « terreur et pitié ».

La tragédie apparaît à Athènes au Ve siècle av. J.-C..

voila ce qu'est une tragédie, monsieur ...
Verrouillé