Expression écrite avec retour en arrière et anticipation

[Léa]

Bonsoir,
Pour demain,je dois faire une expression écrite, j'ai vu qu'il y avait le même sujet. Demain je commence à 10h00.
Je sais je m'y prends tard mais je pensais que j'y serais arrivée :

Consignes :
Le texte est un récit complet avec un dénouement 3 p
La chute de la nouvelle réserve au lecteur un effet de surprise 2p
La suite est cohérente avec le début 1p
Donnez un titre à la nouvelle 2p
La nouvelle est organisée sous forme de paragraphes 1p
Le narrateur est omniscient 1p
Introduisez un retour en arrière 2p en bleu 2p
Introduisez une anticipation (en vert) 2 p
Orthographe lexicale et syntaxique 5p

Voici le texte :

Corentin s’étonne de n’être pas plus impressionné. Remarquez, il ne s’est jamais évanoui de sa vie. Mais il n’a jamais rencontré de cadavre non plus. Monsieur Mouron est étendu dans toute sa rondeur. Il porte son costume trois pièces et son éternel nœud papillon. Ce gros dandy cachait ses bourrelets sous des vêtements impeccables. Par terre, tas flasque comme une flaque de boue, il a l’air paisible. Son rictus s’est transformé en sourire d’ange grassouillet. Chacune de ses cuisses est un tronc d’arbre. Cette masse est couverte d’un sang qui coule encore. Une aiguille de métronome en plein cœur, quelle fin horrible pour un prof de solfège. Corentin n’est pas attendri par cet ancien ennemi qui ne respire plus, mais s’il l’a maintes fois maudit, il n’a jamais souhaité sa mort. M. Mouron abusait de son pouvoir et se servait du solfège comme d’un instrument de torture. Mais qui en voulait à ce point au prof sadique ? Combien de fois a-t-il poussé Célia la violoncelliste aux larmes ? Et la petite Natacha, n’a-t-elle pas juré que si elle le rencontrait une nuit de pleine lune, elle lui enfoncerait sa flûte dans la gorge ? Et Guillaume, si sublime au piano, garçon massif et fort qui s’est écroulé après avoir raté l’examen de fin d’année en hurlant : "Qu’il crève !" Mouron était aussi détesté par ses collègues du conservatoire. Mais nul ne le haïssait autant que la belle directrice, Madame Van den Blois, qui n’attendait que la retraite de ce croque-notes. L’a-t-elle hâtée ? Et si oui pourquoi ? Personne ne connaît le moindre détail de sa vie, mais avec l’arrivée de la police, on ne va pas tarder à être servi.



Enfin le commissaire Chevrolet arrive, il n'a encore jamais mis les pieds dans un conservatoire de musique, il est curieux de découvrir cette ambiance.A priori pour lui, les musiciens sont avant tout des artistes et non des assassins.
D'après l'avis du médecin qui termine son examen, agenouillé auprès du cadavre, M. Mouron a dû trouver la mort hier vers 21h00 mais en attendant, c'est ce pauvre Corentin qui a le le plus besoin du médecin. Depuis la découverte du cadavre de M. Mouron, il est tout pâle et manque de s'évanouir.
Comme il se doit, l'inspecteur Chevrolet convoque tous les élèves et le personnel afin de vérifier leur emploi du temps de la veille.
C'est par Mme Van den Blois qu'il commence :
-Ou étiez-vous hier vers 20h30 ? Et qui faisiez vous ?
-J'étais avec Guillaume et Natacha pour régler une affaire, il pourront eux-même vous le confirmez.
-Très bien, je vous remercie Madame de m'avoir accordé un peu de votre précieux temps.
-Mais de rien commissaire.
Maintenant c'est au tour de Célia, le commissaire lui pose ses questions :
"Ou était tu hier soir petite ?
-J'étais dans la forêt et je jouais de ma flute.
-Et tu n'y à vue personne d'autre ?
-Non personne, Ah si attendez, j'y ai vue Guillaume et Natacha, ils étaient au bord du lac qui longe la clairière,mais cela n'a rien à voir avec votre affaire.
-Ah et comment cela ?
-Eh bien euh ... tout le monde sait que Guillaume et Natacha sont très amis vous comprenez ?
-Oui, oui je comprends et vers quel heure y étaient-ils ?
-Eh bien quand je suis rentré il était 21h30 donc pour descendre il faut bien une demi heure donc il devait être 21h00.
-21heures...dit pensivement le commissaire donc Mme Van den Blois m'a menti et en conclusion elle n'a pas d'alibi, ce pourrait-être elle qui à tué Mr Mouron.
-Comment ? commissaire je n'ai pas entendue votre question dit Célia.
-Non rien ma petite je réfléchissais, vas, tu peut-en aller maintenant.
Maintenant le commissaire était seul, il réfléchissait, il avait interroger tous les élèves de l'établissement et n'avait rien trouvé.
Pour l'instant la suspecte était Mme Van den Blois, elle n'avait pas d'alibi.
Le commissaire Chevrolet se lève pour partir, il ouvre la porte lorsque qu'une ombre passe devant lui.
Il est étonné et le suit, l'ombre s'arrête devant la salle ou le cadavre est resté car on n'a pas encore pu l'emmener, il ouvre la porte et entre sans prendre la peine de la refermé, le commissaire observe. Ce qui se passe l'ébahit :
L'ombre pleure sur le cadavre, lui le commissaire aimerait bien savoir qui c'est mais il ne voit pas.
Cette personne en tout cas n'a jamais voulu tuer Mr Mouron, Il n'a jamais souhaité sa mort, il l'a tué sur un coup de colère.
Mr Mouron était en train de dormir, il avait le sommeil agité, il parlait, il disait qu'il était son fils, plusieurs fois il a prononcé son nom.
Quand Mr Mouron s'est réveillé et est parti, la personne qui était dans la pièce et qui venait de découvrir qui était son père était fou de rage, triste et désemparé, il voulait tué cet homme à tout pris, il avait pris le métronome poser là sur le bureau et était sortie à la suite du professeur de solfège, il l'avait suivi ainsi jusque qu'a l'orée de la forêt c'est là qu'il l'avait tué.

Je ne sais pas comment faire pour introduire l'anticipation et pour terminer mon histoire.



Merci d'avance
Léa

[professeur 2]

bonsoir Léa,

En effet, tu t'y prends bien tard pour effectuer ce travail !!!

voici ton texte dans lequel j'ai souligné les fautes d'orthographe/temps :

"Cette personne en tout cas n'a jamais voulu tuer Mr Mouron, Il n'a jamais souhaité sa mort, il l'a tué sur un coup de colère.
Mr Mouron était en train de dormir, il avait le sommeil agité, il parlait, il disait qu'il était son fils, plusieurs fois il a prononcé son nom.
Quand Mr Mouron s'est réveillé et est parti, la personne qui était dans la pièce et qui venait de découvrir qui était son père était fou de rage, triste et désemparé, il voulait tué cet homme à tout pris, il avait pris le métronome poser là sur le bureau et était sortie à la suite du professeur de solfège, il l'avait suivi ainsi jusque qu'a l'orée de la forêt et c'est là qu'il l'avait tué."

Quand on reprend tes critères d'évaluation, on peut constater que tu n'as pas tenu compte de tout. Tout d'abord ton texte est bien court pour pouvoir évaluer ces différents éléments : ton récit n'est pas complet, on n'a pas d'effet de chute, il n'y a pas de titre, on n'a pas non plus plusieurs paragraphes. Tu as seulement introduit un retour en arrière.

Il m'est bien difficile de t'aider davantage, vu le court texte que tu proposes. Pour introduire une anticipation, il faut avoir en tête l'ensemble du texte que l'on veut écrire, puisqu'une anticipation doit annoncer un événement que l'on ne doit découvrir que dans le futur. Il va donc falloir que tu te penches sur la totalité de ton texte avant d'introduire ce procédé narratif.
Bon courage à toi