didascalie et comique
Modérateur : moderateur
Re: didascalie et comique
Bonjour Caroline,
Merci de m'avoir écrit la fin de ton texte.
1) Tu as fait un effort sur la ponctuation, c'est bien. J'ai néanmoins rajouté quelques virgules ça et là et corrigé quelques fautes d'orthographe, tu y prendras garde en recopiant ton texte.
2) Le comique de mots sur le mot"voir" est bien subtil, il faudrait que Julie rajoute une phrase en disant que "vous voyez" est une expression et qu'il n'y a rien à voir, en fait.
3) Il y a un problème dans la fin de ton texte : une scène comique ne peut pas s'achever sur un personnage qui risque de mourir!! De plus, tu ne peux pas laisser ton personnage de Julie sans réaction saine : c'est du civisme, de la solidarité, voire de l'assistance à personne en danger quand même!! Il faut qu'elle aide la vieille dame, malgré ce qu'elle pense d'elle, qu'elle fouille dans son sac et qu'elle découvre ses papiers d'identité,ou autre chose, et qu'elle découvre que c'est la sœur, la fille, la nièce... d'une personne célèbre (c'est un exemple)et que tout à coup Julie change totalement de comportement.
Bon courage, Julie
Merci de m'avoir écrit la fin de ton texte.
1) Tu as fait un effort sur la ponctuation, c'est bien. J'ai néanmoins rajouté quelques virgules ça et là et corrigé quelques fautes d'orthographe, tu y prendras garde en recopiant ton texte.
2) Le comique de mots sur le mot"voir" est bien subtil, il faudrait que Julie rajoute une phrase en disant que "vous voyez" est une expression et qu'il n'y a rien à voir, en fait.
3) Il y a un problème dans la fin de ton texte : une scène comique ne peut pas s'achever sur un personnage qui risque de mourir!! De plus, tu ne peux pas laisser ton personnage de Julie sans réaction saine : c'est du civisme, de la solidarité, voire de l'assistance à personne en danger quand même!! Il faut qu'elle aide la vieille dame, malgré ce qu'elle pense d'elle, qu'elle fouille dans son sac et qu'elle découvre ses papiers d'identité,ou autre chose, et qu'elle découvre que c'est la sœur, la fille, la nièce... d'une personne célèbre (c'est un exemple)et que tout à coup Julie change totalement de comportement.
Bon courage, Julie
Re: didascalie et comique
Bonjour,
Merci de m'avoir répondu
Acte III
Scène 1 : Julie et Mme demitour (à la campagne assises sur le banc de l'arrêt d'un autocar)
Mme Demitour : Quel air pur! C'est tellement beau la campagne, les animaux, l'herbe fraîche, le calme. N’êtes-vous pas d’accord ?
Julie: J'aime pas la campagne !
Mme demitour : Oh! Mais de toute façon, les jeunes ne savent pas apprécier les bonnes choses. Ah la la ! La jeunesse d'aujourd'hui, je vous jure!
Julie (à part d'un air dénigrant) : Ah la la ! Les vieux d'aujourd'hui que des râleurs! Quel peste celle là, je vous jure!
Mme demitour : Arrêtez de ronchonnez dans votre coin! Ayez au moins l'audace de dire les choses en face !
Julie : Arrêtez de me dire ce que je dois faire ! Ayez au moins la gentillesse de vous taire !
Mme demitour : C'est vous qui devez arrêtez, jeune fille !
Julie : C'est vous qui devez arrêtez, vielle folle !
Mme demitour : Je vous demande pardon, jeune fille !
Julie : Je vous demande pardon, petite vieille !
Mme demitour : Vous me devez le respect, je suis plus âgé que vous !
Julie : Vous me devez la gentillesse, je suis plus jeune que vous !
Mme demitour : Oh, arrêtez de m'importunez !
Julie : Oh, arrêtez de m'agacez !
Mme demitour (après quelques minutes de silence) : Quelle heure est-il s'il vous plait?
Julie : Midi !
Mme demitour : Répondez plus poliment s'il vous plait ! Voyons!
Julie (énervé, écouta de la musique sur son baladeur) : Vous êtes vraiment pénible !
Mme demitour (se mit à taper du pied au rythme de la musique) : Mettez moins fort s'il vous plait !
Julie : ( pour l’énerver tape du pied à contre temps )C'est de la musique et la musique c'est fait pour l'entendre, non?
Mme demitour : Arrêtez !
Julie : Quoi ? J'ai rien fait ! J’ai juste dit ce que je penser !
Mme demitour (Julie arrête de taper du pied) : Non pas ça vous faites autre chose! Arrêtez de faire l'innocente! Ecoutez ce que vous faites !
Julie (en tapant du pied) : Je ne fais rien ! Et j’entends rien alors expliquez moi ? !
Mme demitour (Julie tape du pied) : Non ! Et non arrêtez de faire la maligne et de faire semblant de ne rien savoir ! Vous voyez là ! Il y a bien quelque chose !
Julie : Euh, non. Là je ne vois rien ! Ah non, à part une vache, je ne vois rien du tout !
Mme demitour: Ne vous moquez pas de moi !
Julie : Je ne me moque pas de toi ! Je ne vois rien, j’y peux rien (elle prend une cigarette)
Mme demitour: Oh la la ! La jeunesse ! Cela devient dramatique! Ils gâchent leur vie, leur santé en soufflant dans du papier, fait de goudron ! Quelle insolente vous faites ! N'avez vous point honte de vos actes, de ne point demander la permission, si cela ne me gène pas que vous fumiez cette chose là, à coté de moi ! Vous avez été éduquée par des gens malpropres ou quoi!
Julie : (à part) Ah non! Mais celle -là, elle m'énerve mais elle m'énerve ! Elle ne va pas bien dans sa petite tête. (À Mme demitour) Ca va pas d'insulter mes parents comme cela ? Tu te prends pour qui? Pour une reine peut-être ?
Mme demitour : (en souriant) Ah je voudrais bien je voudrais bien !
Julie : Ah ah ! Eh puis non! T’es bien trop moche pour ressembler à une reine ! Et puis même une reine ne pourrait pas parler comme cela de mes parents !
Mme demitour (en toussant) : Oh là ça va trop loin, je ne vous permets pas. Je… je ... eh puis eh puis arrêtez de me tutoyer comme cela ! Cela ne se fait pas !
Julie : Vous, toi, moi ! Qu'est ce que ça peut faire ! C’est pas grave !
Mme demitour: oh oh ! Arrêtez tout de suite ! Parlez avec un registre plus soutenu ! Je ne suis pas votre copine !
Julie : Eh heureusement et puis encore. Votre copine, vous, rêvez trop !
Mme demitour : arrêtez de m'insulter comme cela ! Ah ah Je ne me sens bien du tout ! (a une crise d’asthme) J'ai mal au cœur, non à la poitrine ! Aidez-moi! Appelle un médecin je vous en supplie ! (en criant)
Julie : je ne suis pas votre bonne! Ah tiens (en montrant du doigt le car et en courant vers lui) Regardez le bus arrive ! Enfin!
Mme demitour : Au secours je vais rater mon car ! Au secours! Je vais mourir ! (elle ouvre sa valise et se met à chercher fébrilement son porte monnaie) Tenez, prenez de l'argent mais aidez moi à monter dans le bus je vous ne supplie...je vous en supplie!
Julie : Oh merci pour l'argent mais bon pour le médecin désolé mais c'est non (elle prend l'argent, et elle marche vers le bus)
Mme demitour : (en s'allongeant sur le banc de l'arrêt de l’autocar) je vais mourir, toute seule. De toute façon j'ai toujours été toute seule et je serai toujours toute seule. Je vais mourir au revoir ! Plutôt adieu! (elle se lève d’un coup, elle prend sa valise et se mets à courir vers le bus) Attendez moi ! Attendez-moi !
Julie : (en montant les marches de l’autocar) Eh bien ! Je croyais que vous étiez entrain de mourir ! (Mme demitour la double et passe devant elle et s’assoit dans le bus essoufflé) Eh puis après c’est vous qui parlez de politesse, en me doublant comme cela, c’est peut-être de la politesse, ça aussi !!
Mme demitour : J’étais peut-être bien entrain de mourir, mais maintenant je suis vivante c’est le principale non ? Oui c’est vrai vous avez raison ce n’est pas de la politesse comme quoi les vieux come vous dites ne sont pas toujours les plus raisonnables !
Julie : (à part) Non, je ne crois pas que ce soit le principale mais bon on fait avec ! (à Mme Demitour) eh oui ça c’est sur, comme vous dites, les vieux ne sont pas toujours les plus sages !
J’ai une question sur ce passage :
Mme demitour (Julie tape du pied) : Non ! Et non arrêtez de faire la maligne et de faire semblant de ne rien savoir ! Vous voyez là ! Il y a bien quelque chose !
Julie : Euh, non. Là je ne vois rien ! Ah non, à part une vache, je ne vois rien du tout !
Mme demitour: Ne vous moquez pas de moi !
Julie : Je ne me moque pas de toi ! Je ne vois rien, j’y peux rien (elle prend une cigarette)
Est-ce que c’est un comique de mots sur le mot voir ?
Sinon il ya combien de comique dans mon texte ?
Bonne journée
Merci de m'avoir répondu
Acte III
Scène 1 : Julie et Mme demitour (à la campagne assises sur le banc de l'arrêt d'un autocar)
Mme Demitour : Quel air pur! C'est tellement beau la campagne, les animaux, l'herbe fraîche, le calme. N’êtes-vous pas d’accord ?
Julie: J'aime pas la campagne !
Mme demitour : Oh! Mais de toute façon, les jeunes ne savent pas apprécier les bonnes choses. Ah la la ! La jeunesse d'aujourd'hui, je vous jure!
Julie (à part d'un air dénigrant) : Ah la la ! Les vieux d'aujourd'hui que des râleurs! Quel peste celle là, je vous jure!
Mme demitour : Arrêtez de ronchonnez dans votre coin! Ayez au moins l'audace de dire les choses en face !
Julie : Arrêtez de me dire ce que je dois faire ! Ayez au moins la gentillesse de vous taire !
Mme demitour : C'est vous qui devez arrêtez, jeune fille !
Julie : C'est vous qui devez arrêtez, vielle folle !
Mme demitour : Je vous demande pardon, jeune fille !
Julie : Je vous demande pardon, petite vieille !
Mme demitour : Vous me devez le respect, je suis plus âgé que vous !
Julie : Vous me devez la gentillesse, je suis plus jeune que vous !
Mme demitour : Oh, arrêtez de m'importunez !
Julie : Oh, arrêtez de m'agacez !
Mme demitour (après quelques minutes de silence) : Quelle heure est-il s'il vous plait?
Julie : Midi !
Mme demitour : Répondez plus poliment s'il vous plait ! Voyons!
Julie (énervé, écouta de la musique sur son baladeur) : Vous êtes vraiment pénible !
Mme demitour (se mit à taper du pied au rythme de la musique) : Mettez moins fort s'il vous plait !
Julie : ( pour l’énerver tape du pied à contre temps )C'est de la musique et la musique c'est fait pour l'entendre, non?
Mme demitour : Arrêtez !
Julie : Quoi ? J'ai rien fait ! J’ai juste dit ce que je penser !
Mme demitour (Julie arrête de taper du pied) : Non pas ça vous faites autre chose! Arrêtez de faire l'innocente! Ecoutez ce que vous faites !
Julie (en tapant du pied) : Je ne fais rien ! Et j’entends rien alors expliquez moi ? !
Mme demitour (Julie tape du pied) : Non ! Et non arrêtez de faire la maligne et de faire semblant de ne rien savoir ! Vous voyez là ! Il y a bien quelque chose !
Julie : Euh, non. Là je ne vois rien ! Ah non, à part une vache, je ne vois rien du tout !
Mme demitour: Ne vous moquez pas de moi !
Julie : Je ne me moque pas de toi ! Je ne vois rien, j’y peux rien (elle prend une cigarette)
Mme demitour: Oh la la ! La jeunesse ! Cela devient dramatique! Ils gâchent leur vie, leur santé en soufflant dans du papier, fait de goudron ! Quelle insolente vous faites ! N'avez vous point honte de vos actes, de ne point demander la permission, si cela ne me gène pas que vous fumiez cette chose là, à coté de moi ! Vous avez été éduquée par des gens malpropres ou quoi!
Julie : (à part) Ah non! Mais celle -là, elle m'énerve mais elle m'énerve ! Elle ne va pas bien dans sa petite tête. (À Mme demitour) Ca va pas d'insulter mes parents comme cela ? Tu te prends pour qui? Pour une reine peut-être ?
Mme demitour : (en souriant) Ah je voudrais bien je voudrais bien !
Julie : Ah ah ! Eh puis non! T’es bien trop moche pour ressembler à une reine ! Et puis même une reine ne pourrait pas parler comme cela de mes parents !
Mme demitour (en toussant) : Oh là ça va trop loin, je ne vous permets pas. Je… je ... eh puis eh puis arrêtez de me tutoyer comme cela ! Cela ne se fait pas !
Julie : Vous, toi, moi ! Qu'est ce que ça peut faire ! C’est pas grave !
Mme demitour: oh oh ! Arrêtez tout de suite ! Parlez avec un registre plus soutenu ! Je ne suis pas votre copine !
Julie : Eh heureusement et puis encore. Votre copine, vous, rêvez trop !
Mme demitour : arrêtez de m'insulter comme cela ! Ah ah Je ne me sens bien du tout ! (a une crise d’asthme) J'ai mal au cœur, non à la poitrine ! Aidez-moi! Appelle un médecin je vous en supplie ! (en criant)
Julie : je ne suis pas votre bonne! Ah tiens (en montrant du doigt le car et en courant vers lui) Regardez le bus arrive ! Enfin!
Mme demitour : Au secours je vais rater mon car ! Au secours! Je vais mourir ! (elle ouvre sa valise et se met à chercher fébrilement son porte monnaie) Tenez, prenez de l'argent mais aidez moi à monter dans le bus je vous ne supplie...je vous en supplie!
Julie : Oh merci pour l'argent mais bon pour le médecin désolé mais c'est non (elle prend l'argent, et elle marche vers le bus)
Mme demitour : (en s'allongeant sur le banc de l'arrêt de l’autocar) je vais mourir, toute seule. De toute façon j'ai toujours été toute seule et je serai toujours toute seule. Je vais mourir au revoir ! Plutôt adieu! (elle se lève d’un coup, elle prend sa valise et se mets à courir vers le bus) Attendez moi ! Attendez-moi !
Julie : (en montant les marches de l’autocar) Eh bien ! Je croyais que vous étiez entrain de mourir ! (Mme demitour la double et passe devant elle et s’assoit dans le bus essoufflé) Eh puis après c’est vous qui parlez de politesse, en me doublant comme cela, c’est peut-être de la politesse, ça aussi !!
Mme demitour : J’étais peut-être bien entrain de mourir, mais maintenant je suis vivante c’est le principale non ? Oui c’est vrai vous avez raison ce n’est pas de la politesse comme quoi les vieux come vous dites ne sont pas toujours les plus raisonnables !
Julie : (à part) Non, je ne crois pas que ce soit le principale mais bon on fait avec ! (à Mme Demitour) eh oui ça c’est sur, comme vous dites, les vieux ne sont pas toujours les plus sages !
J’ai une question sur ce passage :
Mme demitour (Julie tape du pied) : Non ! Et non arrêtez de faire la maligne et de faire semblant de ne rien savoir ! Vous voyez là ! Il y a bien quelque chose !
Julie : Euh, non. Là je ne vois rien ! Ah non, à part une vache, je ne vois rien du tout !
Mme demitour: Ne vous moquez pas de moi !
Julie : Je ne me moque pas de toi ! Je ne vois rien, j’y peux rien (elle prend une cigarette)
Est-ce que c’est un comique de mots sur le mot voir ?
Sinon il ya combien de comique dans mon texte ?
Bonne journée
Re: didascalie et comique
Re bonjour Caroline,
C'est bien que tu aies rectifié la fin de ta scène.La morale est au moins respectée. Mais comment se fait-il que Mme demitour aille subitement mieux? Cela manque encore de cohérence. Il faut que que retravailles encore ce passage.
Il y aussi toujours dans ton texte beaucoup trop de langage familier, apprends-toi à utiliser un langage plus courant, n'oublie pas les négations complètes dans tes phrases négatives. Je t'ai déjà corrigé plusieurs fautes, à toi de corriger celles qui restent encore.De plus tu as repris dans ton dernier message ton texte et non celui que j'avais corrigé dans le message précédent!!
Tu as utilisé le comique de répétition, de situation (même s'il est encore à travailler) et le comique de mots sur le verbe voir, j'ai un peu de mal à le comprendre.
Allez Caroline, il faut encore reprendre ton texte pour l'améliorer 1) au niveau du vocabulaire et du niveau de langage
2) au niveau de la chute de la scène
3) dans le passage avec la musique, et le pseudo comique de mots sur le verbe"voir"
Courage et à bientôt
C'est bien que tu aies rectifié la fin de ta scène.La morale est au moins respectée. Mais comment se fait-il que Mme demitour aille subitement mieux? Cela manque encore de cohérence. Il faut que que retravailles encore ce passage.
Il y aussi toujours dans ton texte beaucoup trop de langage familier, apprends-toi à utiliser un langage plus courant, n'oublie pas les négations complètes dans tes phrases négatives. Je t'ai déjà corrigé plusieurs fautes, à toi de corriger celles qui restent encore.De plus tu as repris dans ton dernier message ton texte et non celui que j'avais corrigé dans le message précédent!!
Tu as utilisé le comique de répétition, de situation (même s'il est encore à travailler) et le comique de mots sur le verbe voir, j'ai un peu de mal à le comprendre.
Allez Caroline, il faut encore reprendre ton texte pour l'améliorer 1) au niveau du vocabulaire et du niveau de langage
2) au niveau de la chute de la scène
3) dans le passage avec la musique, et le pseudo comique de mots sur le verbe"voir"
Courage et à bientôt
Re: didascalie et comique
Bonjour ,
je ne comprends pas où vous corrigez mes fautes ?
je ne comprends pas où vous corrigez mes fautes ?
Re: didascalie et comique
Re-Bonjour,
Acte III
Scène 1 : Julie et Mme demitour (à la campagne assise sur le banc de l'arrêt d'un autocar)
Mme Demitour : Quel air pur! C'est tellement beau la campagne, les animaux, l'herbe fraîche, le calme. N’êtes-vous pas d’accord ?
Julie: Je n’aime pas la campagne !
Mme demitour : Oh! Mais de toute façon, les jeunes ne savent pas apprécier les bonnes choses. Ah la la ! La jeunesse d'aujourd'hui, je vous jure!
Julie (à part d'un air dénigrant) : Ah la la ! Les vieux d'aujourd'hui que des râleurs! Quel peste celle là, je vous jure!
Mme demitour : Arrêtez de ronchonnez dans votre coin! Ayez au moins l'audace de dire les choses en face !
Julie : Arrêtez de me dire ce que je dois faire ! Ayez au moins la gentillesse de vous taire !
Mme demitour : C'est vous qui devez arrêtez, jeune fille !
Julie : C'est vous qui devez arrêtez, vielle folle !
Mme demitour : Je vous demande pardon, jeune fille !
Julie : Je vous demande pardon, petite vieille !
Mme demitour : Vous me devez le respect, je suis plus âgé que vous !
Julie : Vous me devez la gentillesse, je suis plus jeune que vous !
Mme demitour : Oh, arrêtez de m'importunez !
Julie : Oh, arrêtez de m'agacez !
Mme demitour (après quelques minutes de silence) : Quelle heure est-il s'il vous plait?
Julie : Midi !
Mme demitour : Répondez plus poliment s'il vous plait ! Voyons!
Julie (énervé, écouta de la musique sur son baladeur) : Vous êtes vraiment pénible !
Mme demitour (se mit à taper du pied au rythme de la musique) : Mettez moins fort s'il vous plait !
Julie : (pour l’énerver tape du pied à contre temps) C’est de la musique et la musique c'est fait pour l'entendre, non?
Mme demitour : Arrêtez !
Julie : Quoi ? J'ai rien fait ! J’ai juste dit ce que je penser !
Mme demitour (Julie arrête de taper du pied) : Non pas ça vous faites autre chose! Arrêtez de faire l'innocente! Ecoutez ce que vous faites !
Julie (en tapant du pied) : Je ne fais rien ! Et j’entends rien alors expliquez moi ? !
Mme demitour (Julie tape du pied) : Non ! Et non arrêtez de faire la maligne et de faire semblant de ne rien savoir ! Vous voyez là ! Il y a bien quelque chose !
Julie : Euh, non. Là je ne vois rien ! Ah non, à part une vache, je ne vois rien du tout !
Mme demitour: Ne vous moquez pas de moi !
Julie : Je ne me moque pas de toi ! Je ne vois rien, j’y peux rien ! En plus votre phrase, elle veut rien dire ! (elle prend une cigarette)
Mme demitour: Oh la la ! La jeunesse ! Cela devient dramatique! Ils gâchent leur vie, leur santé en soufflant dans du papier, fait de goudron ! Quelle insolente vous faites ! N'avez vous point honte de vos actes, de ne point demander la permission, si cela ne me gène pas que vous fumiez cette chose là, à coté de moi ! Vous avez été éduquée par des gens malpropres ou quoi!
Julie : (à part) Ah non! Mais celle -là, elle m'énerve mais elle m'énerve ! Elle ne va pas bien dans sa petite tête. (À Mme demitour) Ca va pas d'insulter mes parents comme cela ? Tu te prends pour qui? Pour une reine peut-être ?
Mme demitour : (en souriant) Ah je voudrais bien je voudrais bien !
Julie : Ah ah ! Eh puis non! T’es bien trop moche pour ressembler à une reine ! Et puis même une reine ne pourrait pas parler comme cela de mes parents !
Mme demitour (en toussant) : Oh là ça va trop loin, je ne vous permets pas. Je… je ... eh puis eh puis arrêtez de me tutoyer comme cela ! Cela ne se fait pas !
Julie : Vous, toi, moi ! Qu'est ce que ça peut faire ! Ce n’est pas grave !
Mme demitour: oh oh ! Arrêtez tout de suite ! Parlez avec un registre plus soutenu ! Je ne suis pas votre copine !
Julie : Eh heureusement et puis encore. Votre copine, vous, rêvez trop !
Mme demitour : arrêtez de m'insulter comme cela ! Ah ah Je ne me sens bien du tout ! (a une crise d’asthme) J'ai mal au cœur, non à la poitrine ! Aidez-moi! Appelle un médecin je vous en supplie ! (en criant)
Julie : Ah tiens on sait m’appeler quand on en a besoin ! (en montrant du doigt le car) Regardez le bus arrive ! Enfin!
Mme demitour : Au secours je vais rater mon car ! Au secours! Je vais mourir ! (elle ouvre sa valise et se met à chercher fébrilement son porte monnaie) Tenez, prenez de l'argent mais aidez moi à monter dans le bus je vous ne supplie...je vous en supplie!
Julie : Oh merci pour l'argent mais pour le médecin je ne peux pas l’appeler (elle prend l'argent, et elle marche vers le bus)
Mme demitour : (en criant) S’il vous plait, attendez-moi ! Aidez-moi ! (en s’allongeant sur le banc de l’arrêt de l’autocar) Je vais mourir, toute seule. De toute façon, j'ai toujours été toute seule et je serai toujours toute seule. Je vais mourir, au revoir ! Plutôt adieu!
Julie (en l’entendant, reviens doucement vers elle pour qu’elle ne la voie pas arriver) : J’ai de la pitié pour vous ! Je vais vous aidez à aller jusqu’au car ! Mais n’imaginez rien, je ne vous aime pas et je crois que c’est réciproque !
Mme demitour (elle se lève, elle prend sa valise et se mets à marcher vers le bus, au chauffeur du car) Attendez-nous ! Attendez-nous! Merci, mais ne vous inquiétez pas, je ne pensais pas le contraire par contre moi, je n’ai pas de rancune envers vous !
Julie : (en montant les marches de l’autocar) Eh bien ! Tant mieux ! (Mme demitour la double et passe devant elle et s’assoit dans le bus) Eh puis après c’est vous qui parlez de politesse, en me doublant comme cela, c’est peut-être de la politesse, ça aussi ! Moi, je vous aide, et puis vous vous ne me respectez même pas !
Mme demitour : Oui, c’est vrai vous avez raison ce n’est pas de la politesse comme quoi les vieux comme vous dites ne sont pas toujours les plus raisonnables ! Et puis vous regardez comme vous m’avez traité !
Julie : (à part) Oh non, elle ne va pas recommencer, (en souriant) j’aurai dû la laisser mourir ! (à Mme Demitour) Eh oui ça c’est sur, comme vous dites, les vieux ne sont pas toujours les plus sages !
Bonne Journée!
Acte III
Scène 1 : Julie et Mme demitour (à la campagne assise sur le banc de l'arrêt d'un autocar)
Mme Demitour : Quel air pur! C'est tellement beau la campagne, les animaux, l'herbe fraîche, le calme. N’êtes-vous pas d’accord ?
Julie: Je n’aime pas la campagne !
Mme demitour : Oh! Mais de toute façon, les jeunes ne savent pas apprécier les bonnes choses. Ah la la ! La jeunesse d'aujourd'hui, je vous jure!
Julie (à part d'un air dénigrant) : Ah la la ! Les vieux d'aujourd'hui que des râleurs! Quel peste celle là, je vous jure!
Mme demitour : Arrêtez de ronchonnez dans votre coin! Ayez au moins l'audace de dire les choses en face !
Julie : Arrêtez de me dire ce que je dois faire ! Ayez au moins la gentillesse de vous taire !
Mme demitour : C'est vous qui devez arrêtez, jeune fille !
Julie : C'est vous qui devez arrêtez, vielle folle !
Mme demitour : Je vous demande pardon, jeune fille !
Julie : Je vous demande pardon, petite vieille !
Mme demitour : Vous me devez le respect, je suis plus âgé que vous !
Julie : Vous me devez la gentillesse, je suis plus jeune que vous !
Mme demitour : Oh, arrêtez de m'importunez !
Julie : Oh, arrêtez de m'agacez !
Mme demitour (après quelques minutes de silence) : Quelle heure est-il s'il vous plait?
Julie : Midi !
Mme demitour : Répondez plus poliment s'il vous plait ! Voyons!
Julie (énervé, écouta de la musique sur son baladeur) : Vous êtes vraiment pénible !
Mme demitour (se mit à taper du pied au rythme de la musique) : Mettez moins fort s'il vous plait !
Julie : (pour l’énerver tape du pied à contre temps) C’est de la musique et la musique c'est fait pour l'entendre, non?
Mme demitour : Arrêtez !
Julie : Quoi ? J'ai rien fait ! J’ai juste dit ce que je penser !
Mme demitour (Julie arrête de taper du pied) : Non pas ça vous faites autre chose! Arrêtez de faire l'innocente! Ecoutez ce que vous faites !
Julie (en tapant du pied) : Je ne fais rien ! Et j’entends rien alors expliquez moi ? !
Mme demitour (Julie tape du pied) : Non ! Et non arrêtez de faire la maligne et de faire semblant de ne rien savoir ! Vous voyez là ! Il y a bien quelque chose !
Julie : Euh, non. Là je ne vois rien ! Ah non, à part une vache, je ne vois rien du tout !
Mme demitour: Ne vous moquez pas de moi !
Julie : Je ne me moque pas de toi ! Je ne vois rien, j’y peux rien ! En plus votre phrase, elle veut rien dire ! (elle prend une cigarette)
Mme demitour: Oh la la ! La jeunesse ! Cela devient dramatique! Ils gâchent leur vie, leur santé en soufflant dans du papier, fait de goudron ! Quelle insolente vous faites ! N'avez vous point honte de vos actes, de ne point demander la permission, si cela ne me gène pas que vous fumiez cette chose là, à coté de moi ! Vous avez été éduquée par des gens malpropres ou quoi!
Julie : (à part) Ah non! Mais celle -là, elle m'énerve mais elle m'énerve ! Elle ne va pas bien dans sa petite tête. (À Mme demitour) Ca va pas d'insulter mes parents comme cela ? Tu te prends pour qui? Pour une reine peut-être ?
Mme demitour : (en souriant) Ah je voudrais bien je voudrais bien !
Julie : Ah ah ! Eh puis non! T’es bien trop moche pour ressembler à une reine ! Et puis même une reine ne pourrait pas parler comme cela de mes parents !
Mme demitour (en toussant) : Oh là ça va trop loin, je ne vous permets pas. Je… je ... eh puis eh puis arrêtez de me tutoyer comme cela ! Cela ne se fait pas !
Julie : Vous, toi, moi ! Qu'est ce que ça peut faire ! Ce n’est pas grave !
Mme demitour: oh oh ! Arrêtez tout de suite ! Parlez avec un registre plus soutenu ! Je ne suis pas votre copine !
Julie : Eh heureusement et puis encore. Votre copine, vous, rêvez trop !
Mme demitour : arrêtez de m'insulter comme cela ! Ah ah Je ne me sens bien du tout ! (a une crise d’asthme) J'ai mal au cœur, non à la poitrine ! Aidez-moi! Appelle un médecin je vous en supplie ! (en criant)
Julie : Ah tiens on sait m’appeler quand on en a besoin ! (en montrant du doigt le car) Regardez le bus arrive ! Enfin!
Mme demitour : Au secours je vais rater mon car ! Au secours! Je vais mourir ! (elle ouvre sa valise et se met à chercher fébrilement son porte monnaie) Tenez, prenez de l'argent mais aidez moi à monter dans le bus je vous ne supplie...je vous en supplie!
Julie : Oh merci pour l'argent mais pour le médecin je ne peux pas l’appeler (elle prend l'argent, et elle marche vers le bus)
Mme demitour : (en criant) S’il vous plait, attendez-moi ! Aidez-moi ! (en s’allongeant sur le banc de l’arrêt de l’autocar) Je vais mourir, toute seule. De toute façon, j'ai toujours été toute seule et je serai toujours toute seule. Je vais mourir, au revoir ! Plutôt adieu!
Julie (en l’entendant, reviens doucement vers elle pour qu’elle ne la voie pas arriver) : J’ai de la pitié pour vous ! Je vais vous aidez à aller jusqu’au car ! Mais n’imaginez rien, je ne vous aime pas et je crois que c’est réciproque !
Mme demitour (elle se lève, elle prend sa valise et se mets à marcher vers le bus, au chauffeur du car) Attendez-nous ! Attendez-nous! Merci, mais ne vous inquiétez pas, je ne pensais pas le contraire par contre moi, je n’ai pas de rancune envers vous !
Julie : (en montant les marches de l’autocar) Eh bien ! Tant mieux ! (Mme demitour la double et passe devant elle et s’assoit dans le bus) Eh puis après c’est vous qui parlez de politesse, en me doublant comme cela, c’est peut-être de la politesse, ça aussi ! Moi, je vous aide, et puis vous vous ne me respectez même pas !
Mme demitour : Oui, c’est vrai vous avez raison ce n’est pas de la politesse comme quoi les vieux comme vous dites ne sont pas toujours les plus raisonnables ! Et puis vous regardez comme vous m’avez traité !
Julie : (à part) Oh non, elle ne va pas recommencer, (en souriant) j’aurai dû la laisser mourir ! (à Mme Demitour) Eh oui ça c’est sur, comme vous dites, les vieux ne sont pas toujours les plus sages !
Bonne Journée!
Re: didascalie et comique
Caroline, j'ai corrigé quelques fautes en éditant ton message : quand tu reliras le précédent, tu le verras. Tu commets souvent le même type de fautes : "Je vais vous aidez";"Arrêtez de ronchonnez" : pense à la règle d'orthographe que tu connais bien et remplace le verbe par un verbe du 3è groupe, pour connaître la bonne terminaison
Ton travail commence à prendre tournure, mais tu n'as pas repris toutes les expressions un peu trop familières. Je pense que ton professeur te le fera remarquer et te pénalisera pour cela, si tu n'en enlèves pas un certain nombre.("elle m'énerve mais elle m'énerve ! Elle ne va pas bien dans sa petite tête";j’entends rien;par des gens malpropres ou quoi!T’es bien trop moche pour ressembler à une reine !" : je ne comprends pas bien ta comparaison)
Allez encore un petit effort, tu tiens le bon bout, Caroline
Ton travail commence à prendre tournure, mais tu n'as pas repris toutes les expressions un peu trop familières. Je pense que ton professeur te le fera remarquer et te pénalisera pour cela, si tu n'en enlèves pas un certain nombre.("elle m'énerve mais elle m'énerve ! Elle ne va pas bien dans sa petite tête";j’entends rien;par des gens malpropres ou quoi!T’es bien trop moche pour ressembler à une reine !" : je ne comprends pas bien ta comparaison)
Allez encore un petit effort, tu tiens le bon bout, Caroline
Re: didascalie et comique
Re-Bonjour,
Acte III
Scène 1 : Julie et Mme demitour (à la campagne assise sur le banc de l'arrêt d'un autocar)
Mme Demitour : Quel air pur ! C'est tellement beau la campagne, les animaux, l'herbe fraîche, le calme. N’êtes-vous pas d’accord ?
Julie : Je n’aime pas la campagne !
Mme demitour : Oh ! Mais de toute façon, les jeunes ne savent pas apprécier les bonnes choses. Ah la la ! La jeunesse d'aujourd'hui, je vous jure!
Julie (à part, d'un air dénigrant) : Ah la la ! Les vieux d'aujourd'hui que des râleurs ! quelle peste celle là, je vous jure !
Mme demitour : Arrêtez de ronchonner dans votre coin ! Ayez au moins l'audace de dire les choses en face !
Julie : Arrêtez de me dire ce que je dois faire ! Ayez au moins la gentillesse de vous taire !
Mme demitour : C'est vous qui devez arrêter, jeune fille !
Julie : C'est vous qui devez arrêter, vielle folle !
Mme demitour : Je vous demande pardon, jeune fille !
Julie : Je vous demande pardon, petite vieille !
Mme demitour : Vous me devez le respect, je suis plus âgée que vous !
Julie : Vous me devez la gentillesse, je suis plus jeune que vous !
Mme demitour : Oh, arrêtez de m'importuner !
Julie : Oh, arrêtez de m'agacer !
Mme demitour (après quelques minutes de silence) : Quelle heure est-il s'il vous plait ?
Julie : Midi !
Mme demitour : Répondez plus poliment, s'il vous plait ! Voyons !
Julie (énervée, écoute de la musique sur son baladeur) : Vous êtes vraiment pénible !
Mme demitour (se met à taper du pied au rythme de la musique) : Mettez moins fort s'il vous plait !
Julie : (pour l’énerver tape du pied à contre temps) C’est de la musique et la musique c'est fait pour l'entendre, non ?
Mme demitour : Arrêtez !
Julie : Quoi ? J’ai rien fait ! J’ai juste dit ce que je pensais !
Mme demitour (Julie arrête de taper du pied) : Non pas ça, vous faites autre chose ! Arrêtez de faire l'innocente ! Écoutez ce que vous faites !
Julie (en tapant du pied) : Je ne fais rien ! Et je n’entends rien, alors expliquez-moi ?
Mme demitour (Julie tape du pied) : Non ! Arrêtez de faire la maligne et de faire semblant de ne rien savoir ! Vous voyez là ! Il y a bien quelque chose !
Julie : Euh, non. Là je ne vois rien ! Ah non, à part une vache, je ne vois rien du tout ! En plus votre phrase, elle ne veut rien dire !
Mme demitour : Ne vous moquez pas de moi !
Julie : Je ne me moque pas de toi ! Je ne vois rien, je n’y peux rien ! (elle prend une cigarette)
Mme demitour : Oh la la ! La jeunesse ! Cela devient dramatique ! Les jeunes gâchent leur vie, leur santé en soufflant dans du papier, fait de goudron ! Quelle insolente vous faites ! N'avez-vous point honte de vos actes, de ne point demander la permission, si cela ne me gène pas que vous fumiez cette chose là, à côté de moi ! Vous avez été éduquée par des gens bornés ou quoi !
Julie : (à part) Ah non ! Mais celle-là, elle m'énerve et elle m'agace ! Elle a un problème dans tête. (À Mme demitour) ça ne va pas d'insulter mes parents comme cela ? Tu te prends pour qui ? Pour la meilleur[/b]e, peut-être ? Celle qui se croit la plus forte la plus intelligente, la plus belle ?
Mme demitour : (en souriant) Ah je voudrais bien, je voudrais bien !
Julie : Ah ah ! Eh puis non ! T’es bien trop affreuse pour l’être ! Et puis même la meilleur e du monde ne pourrait pas parler comme cela de mes parents !
Mme demitour (en toussant) : Oh là ça va trop loin, je ne vous permets pas. Je… je ... eh puis eh puis arrêtez de me tutoyer comme cela ! Cela ne se fait pas !
Julie : Vous, toi, moi ! Qu'est-ce que ça peut faire ! Ce n’est pas grave !
Mme demitour: Oh oh ! Arrêtez tout de suite ! Parlez avec un registre plus soutenu ! Je ne suis pas votre copine !
Julie : Eh heureusement et puis encore. Votre copine, vous, vous rêvez trop !
Mme demitour : Arrêtez de m'insulter comme cela ! Ah, je ne me sens bien du tout ! (elle a une crise d’asthme) J'ai mal au cœur, non à la poitrine ! Aidez-moi ! Appelez un médecin je vous en supplie ! (en criant)
Julie : Ah ! Tiens on sait m’appeler quand on en a besoin ! (en montrant du doigt le car) Regardez le bus arrive ! Enfin !
Mme demitour : Au secours je vais rater mon car ! Au secours ! Je vais mourir ! (elle ouvre sa valise et se met à chercher fébrilement son porte monnaie) Tenez, prenez de l'argent mais aidez moi à monter dans le bus je vous en supplie... Je vous en supplie !
Julie : Oh merci pour l'argent, mais pour le médecin je ne peux pas l’appeler. (Elle prend l'argent, et elle marche vers le bus).
Mme demitour : (en criant) S’il vous plait, attendez-moi ! Aidez-moi ! (en s’allongeant sur le banc de l’arrêt de l’autocar) Je vais mourir, toute seule. De toute façon, j'ai toujours été toute seule et je serai toujours toute seule. Je vais mourir, au revoir ! Plutôt adieu !
Julie (en l’entendant, reviens doucement vers elle pour qu’elle ne la voie pas arriver) : J’ai de la pitié pour vous ! Je vais vous aider à aller jusqu’au car ! Mais n’imaginez rien, je ne vous aime pas et je crois que c’est réciproque !
Mme demitour (elle se lève, elle prend sa valise et se met à marcher vers le bus, au chauffeur du car) : Attendez-nous ! Attendez-nous ! Merci, mais ne vous inquiétez pas, je ne pensais pas le contraire, par contre moi, je n’ai pas de rancune envers vous !
Julie : (en montant les marches de l’autocar) Eh bien ! Tant mieux ! (Mme demitour la double et passe devant elle et s’assoit dans le bus) Eh puis après c’est vous qui parlez de politesse, en me doublant comme cela, c’est peut-être de la politesse, ça aussi ! Moi, je vous aide, et puis vous vous ne me respectez même pas !
Mme demitour : Oui, c’est vrai vous avez raison, ce n’est pas de la politesse comme quoi, les vieux, comme vous dites, ne sont pas toujours les plus raisonnables ! Et puis vous, regardez comme vous m’avez traitée !
Julie : (à part) Oh non, elle ne va pas recommencer, (avec un sourire sadique) j’aurais dû la laisser mourir ! (à Mme Demitour) Eh oui ça c’est sûr, comme vous dites, les vieux ne sont pas toujours les plus sages !
à bientôt
Acte III
Scène 1 : Julie et Mme demitour (à la campagne assise sur le banc de l'arrêt d'un autocar)
Mme Demitour : Quel air pur ! C'est tellement beau la campagne, les animaux, l'herbe fraîche, le calme. N’êtes-vous pas d’accord ?
Julie : Je n’aime pas la campagne !
Mme demitour : Oh ! Mais de toute façon, les jeunes ne savent pas apprécier les bonnes choses. Ah la la ! La jeunesse d'aujourd'hui, je vous jure!
Julie (à part, d'un air dénigrant) : Ah la la ! Les vieux d'aujourd'hui que des râleurs ! quelle peste celle là, je vous jure !
Mme demitour : Arrêtez de ronchonner dans votre coin ! Ayez au moins l'audace de dire les choses en face !
Julie : Arrêtez de me dire ce que je dois faire ! Ayez au moins la gentillesse de vous taire !
Mme demitour : C'est vous qui devez arrêter, jeune fille !
Julie : C'est vous qui devez arrêter, vielle folle !
Mme demitour : Je vous demande pardon, jeune fille !
Julie : Je vous demande pardon, petite vieille !
Mme demitour : Vous me devez le respect, je suis plus âgée que vous !
Julie : Vous me devez la gentillesse, je suis plus jeune que vous !
Mme demitour : Oh, arrêtez de m'importuner !
Julie : Oh, arrêtez de m'agacer !
Mme demitour (après quelques minutes de silence) : Quelle heure est-il s'il vous plait ?
Julie : Midi !
Mme demitour : Répondez plus poliment, s'il vous plait ! Voyons !
Julie (énervée, écoute de la musique sur son baladeur) : Vous êtes vraiment pénible !
Mme demitour (se met à taper du pied au rythme de la musique) : Mettez moins fort s'il vous plait !
Julie : (pour l’énerver tape du pied à contre temps) C’est de la musique et la musique c'est fait pour l'entendre, non ?
Mme demitour : Arrêtez !
Julie : Quoi ? J’ai rien fait ! J’ai juste dit ce que je pensais !
Mme demitour (Julie arrête de taper du pied) : Non pas ça, vous faites autre chose ! Arrêtez de faire l'innocente ! Écoutez ce que vous faites !
Julie (en tapant du pied) : Je ne fais rien ! Et je n’entends rien, alors expliquez-moi ?
Mme demitour (Julie tape du pied) : Non ! Arrêtez de faire la maligne et de faire semblant de ne rien savoir ! Vous voyez là ! Il y a bien quelque chose !
Julie : Euh, non. Là je ne vois rien ! Ah non, à part une vache, je ne vois rien du tout ! En plus votre phrase, elle ne veut rien dire !
Mme demitour : Ne vous moquez pas de moi !
Julie : Je ne me moque pas de toi ! Je ne vois rien, je n’y peux rien ! (elle prend une cigarette)
Mme demitour : Oh la la ! La jeunesse ! Cela devient dramatique ! Les jeunes gâchent leur vie, leur santé en soufflant dans du papier, fait de goudron ! Quelle insolente vous faites ! N'avez-vous point honte de vos actes, de ne point demander la permission, si cela ne me gène pas que vous fumiez cette chose là, à côté de moi ! Vous avez été éduquée par des gens bornés ou quoi !
Julie : (à part) Ah non ! Mais celle-là, elle m'énerve et elle m'agace ! Elle a un problème dans tête. (À Mme demitour) ça ne va pas d'insulter mes parents comme cela ? Tu te prends pour qui ? Pour la meilleur[/b]e, peut-être ? Celle qui se croit la plus forte la plus intelligente, la plus belle ?
Mme demitour : (en souriant) Ah je voudrais bien, je voudrais bien !
Julie : Ah ah ! Eh puis non ! T’es bien trop affreuse pour l’être ! Et puis même la meilleur e du monde ne pourrait pas parler comme cela de mes parents !
Mme demitour (en toussant) : Oh là ça va trop loin, je ne vous permets pas. Je… je ... eh puis eh puis arrêtez de me tutoyer comme cela ! Cela ne se fait pas !
Julie : Vous, toi, moi ! Qu'est-ce que ça peut faire ! Ce n’est pas grave !
Mme demitour: Oh oh ! Arrêtez tout de suite ! Parlez avec un registre plus soutenu ! Je ne suis pas votre copine !
Julie : Eh heureusement et puis encore. Votre copine, vous, vous rêvez trop !
Mme demitour : Arrêtez de m'insulter comme cela ! Ah, je ne me sens bien du tout ! (elle a une crise d’asthme) J'ai mal au cœur, non à la poitrine ! Aidez-moi ! Appelez un médecin je vous en supplie ! (en criant)
Julie : Ah ! Tiens on sait m’appeler quand on en a besoin ! (en montrant du doigt le car) Regardez le bus arrive ! Enfin !
Mme demitour : Au secours je vais rater mon car ! Au secours ! Je vais mourir ! (elle ouvre sa valise et se met à chercher fébrilement son porte monnaie) Tenez, prenez de l'argent mais aidez moi à monter dans le bus je vous en supplie... Je vous en supplie !
Julie : Oh merci pour l'argent, mais pour le médecin je ne peux pas l’appeler. (Elle prend l'argent, et elle marche vers le bus).
Mme demitour : (en criant) S’il vous plait, attendez-moi ! Aidez-moi ! (en s’allongeant sur le banc de l’arrêt de l’autocar) Je vais mourir, toute seule. De toute façon, j'ai toujours été toute seule et je serai toujours toute seule. Je vais mourir, au revoir ! Plutôt adieu !
Julie (en l’entendant, reviens doucement vers elle pour qu’elle ne la voie pas arriver) : J’ai de la pitié pour vous ! Je vais vous aider à aller jusqu’au car ! Mais n’imaginez rien, je ne vous aime pas et je crois que c’est réciproque !
Mme demitour (elle se lève, elle prend sa valise et se met à marcher vers le bus, au chauffeur du car) : Attendez-nous ! Attendez-nous ! Merci, mais ne vous inquiétez pas, je ne pensais pas le contraire, par contre moi, je n’ai pas de rancune envers vous !
Julie : (en montant les marches de l’autocar) Eh bien ! Tant mieux ! (Mme demitour la double et passe devant elle et s’assoit dans le bus) Eh puis après c’est vous qui parlez de politesse, en me doublant comme cela, c’est peut-être de la politesse, ça aussi ! Moi, je vous aide, et puis vous vous ne me respectez même pas !
Mme demitour : Oui, c’est vrai vous avez raison, ce n’est pas de la politesse comme quoi, les vieux, comme vous dites, ne sont pas toujours les plus raisonnables ! Et puis vous, regardez comme vous m’avez traitée !
Julie : (à part) Oh non, elle ne va pas recommencer, (avec un sourire sadique) j’aurais dû la laisser mourir ! (à Mme Demitour) Eh oui ça c’est sûr, comme vous dites, les vieux ne sont pas toujours les plus sages !
à bientôt
Re: didascalie et comique
Voilà qui est bien mieux. J'ai corrigé les dernières fautes d'orthographe qui restaient. Il ne reste plus qu'à recopier le tout au propre, en t'appliquant.(N'oublie pas les majuscules au prénom de Julie et au nom de Mme Demitour)
Bon courage et à bientôt sur le forum
Bon courage et à bientôt sur le forum
Re: didascalie et comique
merci beaucoup pour votre aide, le site est vraiment génial. Vous ne connaîtriez pas un site pour le lycée, pour ma sœur ??
Au revoir !
Au revoir !
Re: didascalie et comique
Je suis désolée,Caroline, mais je ne connais pas de site pour les lycéens. Il est vrai que nous sommes régulièrement sollicités par eux, peut-être un jour SOS Français ouvrira-t-il ses portes aux lycéens.
A Bientôt
A Bientôt