Argumentation: Les demoiselles de Rochefort
Posté : sam. 5 févr. 2011 22:19
Bonsoir,
J'ai 2 ou 3 paragraphes argumentés à écrire et je ne suis pas trop " douée ", je dois exprimer des opinions positives ou négatives sur le film Les demoiselles de Rochefort de Jacques Demy.
Donc j'ai quelques idées : Les Demoiselles de Rochefort fut l’un des plus gros succès de la comédie musicale française : les couleurs éclatantes et estivales, la musique enjouée et les airs entraînants de Michel Legrand composent un conte euphorisant.
Les points positifs sont l'univers multicolore et joyeux de ce film ; Demy procède avec magie; il joue avec ses personnages, les couleurs, les décors, la caméra, la bande sonore.
Fantaisie de la vie dans ses événements, les couples se cherchent, se trouvent ; fantaisie dans l’univers de la couleur où les teintes pastelles s’harmonisent aux coloris des vêtements et de l’atmosphère du film. Ce feu d’artifice des sens,
Jacques Demy l’illustre grâce à sa caméra virtuose : grues, travellings arrière et avant, mouvements de caméra amples en panoramiques. La caméra ne cesse de bouger et Jacques Demy invente des plans osés comme celui montrant la caméra suivre deux danseurs puis monter et aller se faufiler dans la chambre ouverte des deux jumelles répétant devant leur piano, sans aucune coupe. Un peu plus loin, la caméra suit à nouveau Catherine Deneuve en train de marcher sur deux trottoirs, et le plan des retrouvailles entre Gene Kelly et Françoise Dorléac, tourné dans la galerie, servira de clou final. Avec sa modernité, Les Demoiselles de Rochefort utilise à merveille les nuances de la langue et le jeu des mots. l’idéal n’est jamais désenchanté. Les costumes, le maquillage, le jeu des acteurs, les rencontres (ou non-rencontres), bien qu’exempts de naturel, participent d’un lyrisme propre au cinéaste. Sans critiquer les artifices du désir et des relations humaines, il les admire au contraire. Demy sait dans quel univers il joue: il s’inscrit dans cette lignée de grands rêveurs, Donen ou Minnelli, pour ne citer qu’eux (cf la danse de Gene Kelly autour d’une marchande de bonbons et de quelques enfants, allusion directe à Un Américain à Paris). Il voit comme eux la danse et la musique comme les plus beaux moyens pour exprimer désirs, fantasmes, et moments de joie
Un autre point positif( ou négatif) c'est la surprise, le choc : Artifices et grincements : Plusieurs exemples de frémissements (et hors des références à la guerre): le meurtre par Dutrouz, et les mensonges de Lancien. Delphine, l’héroïne, l’idéal féminin par excellence, admettant sans complexe, au détour d’une chanson, être idiote et vulgaire. Sa mère, retrouvant son amant perdu depuis dix ans, et continuant, presque malgré elle, dans ce moment qui devrait être celui d’une sincérité absolue, à lui mentir (elle ne renie pas ce mensonge, qu’elle regrettait pourtant au début du film, d’une idylle au Mexique avec un autre homme)
Conclusion : Les mots résonnent et dansent, se percutent, s’entrechoquent, comme les noirs, les croches et les clés d’une partition. On peut certes dater les costumes, les coiffures et certains décors, les devantures de magasin en particulier. Mais du point de vue technique, le film reste intemporel. Par quelle sorte de miracle, Les Demoiselles de Rochefort parvient-il à conserver sa jeunesse éternelle ? Sans doute parce qu’il compte une réunion de talents hors du commun : Michel Legrand à la musique, Gene Kelly , Michel Piccoli, Catherine Deneuve, Danielle Darrieux...Une œuvre qui, sous ses aspects de simple bluette ou d’amourette gentille et un peu fleur bleue, dévoile une richesse insoupçonnée.
Donc voilà mais je sais pas ce qu'il faudrait mettre , et comment le construire ...
Pouvez -vous m'aider ?
Merci d'avance.
J'ai 2 ou 3 paragraphes argumentés à écrire et je ne suis pas trop " douée ", je dois exprimer des opinions positives ou négatives sur le film Les demoiselles de Rochefort de Jacques Demy.
Donc j'ai quelques idées : Les Demoiselles de Rochefort fut l’un des plus gros succès de la comédie musicale française : les couleurs éclatantes et estivales, la musique enjouée et les airs entraînants de Michel Legrand composent un conte euphorisant.
Les points positifs sont l'univers multicolore et joyeux de ce film ; Demy procède avec magie; il joue avec ses personnages, les couleurs, les décors, la caméra, la bande sonore.
Fantaisie de la vie dans ses événements, les couples se cherchent, se trouvent ; fantaisie dans l’univers de la couleur où les teintes pastelles s’harmonisent aux coloris des vêtements et de l’atmosphère du film. Ce feu d’artifice des sens,
Jacques Demy l’illustre grâce à sa caméra virtuose : grues, travellings arrière et avant, mouvements de caméra amples en panoramiques. La caméra ne cesse de bouger et Jacques Demy invente des plans osés comme celui montrant la caméra suivre deux danseurs puis monter et aller se faufiler dans la chambre ouverte des deux jumelles répétant devant leur piano, sans aucune coupe. Un peu plus loin, la caméra suit à nouveau Catherine Deneuve en train de marcher sur deux trottoirs, et le plan des retrouvailles entre Gene Kelly et Françoise Dorléac, tourné dans la galerie, servira de clou final. Avec sa modernité, Les Demoiselles de Rochefort utilise à merveille les nuances de la langue et le jeu des mots. l’idéal n’est jamais désenchanté. Les costumes, le maquillage, le jeu des acteurs, les rencontres (ou non-rencontres), bien qu’exempts de naturel, participent d’un lyrisme propre au cinéaste. Sans critiquer les artifices du désir et des relations humaines, il les admire au contraire. Demy sait dans quel univers il joue: il s’inscrit dans cette lignée de grands rêveurs, Donen ou Minnelli, pour ne citer qu’eux (cf la danse de Gene Kelly autour d’une marchande de bonbons et de quelques enfants, allusion directe à Un Américain à Paris). Il voit comme eux la danse et la musique comme les plus beaux moyens pour exprimer désirs, fantasmes, et moments de joie
Un autre point positif( ou négatif) c'est la surprise, le choc : Artifices et grincements : Plusieurs exemples de frémissements (et hors des références à la guerre): le meurtre par Dutrouz, et les mensonges de Lancien. Delphine, l’héroïne, l’idéal féminin par excellence, admettant sans complexe, au détour d’une chanson, être idiote et vulgaire. Sa mère, retrouvant son amant perdu depuis dix ans, et continuant, presque malgré elle, dans ce moment qui devrait être celui d’une sincérité absolue, à lui mentir (elle ne renie pas ce mensonge, qu’elle regrettait pourtant au début du film, d’une idylle au Mexique avec un autre homme)
Conclusion : Les mots résonnent et dansent, se percutent, s’entrechoquent, comme les noirs, les croches et les clés d’une partition. On peut certes dater les costumes, les coiffures et certains décors, les devantures de magasin en particulier. Mais du point de vue technique, le film reste intemporel. Par quelle sorte de miracle, Les Demoiselles de Rochefort parvient-il à conserver sa jeunesse éternelle ? Sans doute parce qu’il compte une réunion de talents hors du commun : Michel Legrand à la musique, Gene Kelly , Michel Piccoli, Catherine Deneuve, Danielle Darrieux...Une œuvre qui, sous ses aspects de simple bluette ou d’amourette gentille et un peu fleur bleue, dévoile une richesse insoupçonnée.
Donc voilà mais je sais pas ce qu'il faudrait mettre , et comment le construire ...
Pouvez -vous m'aider ?
Merci d'avance.