Rédaction à chute
Posté : dim. 17 oct. 2010 13:14
Bonjour,
J'ai une rédaction à faire mais je ne trouve pas de chute et j'aimerais savoir ce que vous pensez de ma rédaction.
Sujet : Choisissez un personnage mythologique célèbre et écrivez une nouvelle se terminant par une chute révélant son identité. Il sera le narrateur premier de la nouvelle. Comme chez Borges vous retarderez l'identification du personnage et fonderez votre chute sur une ellipse ou un changement de statut du narrateur.
Vous choisirez un personnage singulier,à part. Vous ne pouvez choisir un Dieu tout puissant.
Votre nouvelle respectera les lois du genre.
Et voici le texte étudié en classe de Borges :
Je sais qu'on m'accuse d'orgueil, peut-être de misanthropie, peut-être de démence. Ces accusations (que je punirai le moment venu) sont ridicules. Il est exact que je ne sors pas de ma maison ; mais il est moins exact que les portes de celle-ci, dont le nombre est infini (1), sont ouvertes jour et nuit aux hommes et aussi aux bêtes. Entre qui veut. Il ne trouvera pas de vains ornements féminins, ni l'étrange faste des palais, mais la tranquillité et la solitude. Il trouvera aussi une demeure comme il n'en existe aucune autre sur la surface de la terre. (Ceux qui prétendent qu'il y en a une semblable en Égypte sont des menteurs.) Jusqu'à mes calomniateurs reconnaissent qu'il n'y a pas un seul meuble dans la maison. Selon une autre fable grotesque, je serais, moi, Astérion, un prisonnier. Dois-je répéter qu'aucune porte n'est fermée ? Dois-je ajouter qu'il n'y a pas une seule serrure ? Du reste, il m'est arrivé, au crépuscule, de sortir dans la rue. Si je suis rentré avant la nuit, c'est à cause de la peur qu'ont provoquée en moi les visages des gens de la foule, visages sans relief ni couleur, comme la paume de la main. Le soleil était déjà couché. Mais le gémissement abandonné d'un enfant et les supplications stupides de la multitude m'avertirent que j'étais reconnu. Les gens priaient, fuyaient, s'agenouillaient. Certains montaient sur le perron du temple des Haches. D'autres ramassaient les pierres. L'un des passants, je crois, se cacha dans la mer. Ce n'est pas pour rien que ma mère est une reine. Je ne peux pas être confondu avec le vulgaire, comme ma modestie le désire.
Je suis unique; c'est un fait. Ce qu'un homme peut communiquer à d'autres hommes ne m'intéresse pas. Comme le philosophe, je pense que l'art d'écrire ne peut rien transmettre. Tout détail importun et banal n'a pas place dans mon esprit, lequel est à la mesure du grand. Jamais je n'ai retenu la différence entre une lettre et une autre. Je ne sais quelle généreuse impatience m'a interdit d'apprendre à lire. Quelquefois, je le regrette, car les nuits et les jours sont longs.
Il est clair que je ne manque pas de distractions. Semblable au mouton qui fonce, je me précipite dans les galeries de pierre jusqu'à tomber sur le sol, pris de vertige. Je me cache dans l'ombre d'une citerne ou au détour d'un couloir et j'imagine qu'on me poursuit. Il ya des terrasses d'où je me laisse tomber jusqu'à en rester ensanglanté. À toute heure, je joue à être endormi, fermant les yeux et respirant puissamment. (Parfois, j'ai dormi réellement, parfois la couleur du jour était changée quand j'ai ouvert les yeux.) Mais, de tant de jeux, je préfère le jeu de l'autre Astérion. Je me figure qu'il vient me rendre visite et que je lui montre la demeure. Avec de grandes marques de politesse, je lui dis: « Maintenant, nous débouchons dans une autre cour », ou : « Je te disais bien que cette conduite d'eau te plairait », ou : « Maintenant, tu vas voir une citerne que le sable a rempli », ou : « Tu vas voir comme bifurque la cave. » Quelquefois, je me trompe et nous rions tous deux de bon coeur.
Je ne me suis pas contenté d'inventer ce jeu. Je méditais sur ma demeure. Toutes les parties de celle-ci sont répétées plusieurs fois. Chaque endroit est un autre endroit. Il n'y a pas un puits, une cour, un abreuvoir, une mangeoire ; les mangeoires, les abreuvoirs, les cours, les puits sont quatorze [sont en nombre infini]. la demeure a l'échelle du monde ou plutôt, elle est le monde. Cependant, à force de lasser les cours avec un puits et les galeries poussiéreuses de pierre grise, je me suis risqué dans la rue, j'ai vu le temple des Haches et la mer. Ceci,je ne l'ai pas compris, jusqu'à ce qu'une vision nocturne me révèle que les mers et les temples sont aussi quatorze [sont en nombre infini] .Tout est plusieurs fois, quatorze fois. Mais il y a deux choses au monde qui paraissent n'exister qu'une seule fois : là-haut le soleil enchaîné ; ici-bas Astérion. Peut-être ai-je créé les étoiles, le soleil et l'immense demeure, mais je ne m'en souviens plus.
Tous les neuf ans, neuf êtres humains pénètrent dans la maison pour que je les délivre de toute souffrance. J'entends leurs pas et leurs voix au fond des galeries de pierre, et je cours joyeusement à leur rencontre. Ils tombent l'un après l'autre, sans même que mes mains soient tachées de sang. Ils restent où ils sont tombés. Et leurs cadavres m'aident à distinguer des autres telle ou telle galerie. J'ignore qui ils sont. Mais je sais que l'un d'eux, au moment de mourir, annonça qu'un jour viendrait mon rédempteur. Depuis lors, la solitude ne me fait plus souffrir, parce que je sais que mon rédempteur existe et qu'à la fin il se lèvera sur la poussière. Si je pouvais entendre toutes les rumeurs du monde, je percevrais le bruit de ses pas. Pourvu qu'il me conduise dans un lieu où il y aura moins de galeries et moins de portes. Comment sera mon rédempteur ? Je me le demande. Sera-t-il un taureau ou un homme ? Sera-t-il un taureau à tête d'homme ? Ou Sera-t-il comme moi ?
Le soleil du matin resplendissait sur l'épée de bronze, où il n'y avait déjà plus trace de sang.
« Le croiras-tu, Ariane ? dit Thésée, le Minotaure s'est à peine défendu. » .
Pour terminer voila ma ''rédaction'' :
Je n’ai pas dormi de la nuit. Le soleil vient de se lever. Je pense, je sens, je sais, qu’il y a du monde non loin de chez moi. Ces hommes viennent me chercher, veulent s’amuser et me tester car d’après eux je suis l’un des meilleurs de tout Athènes dans les épreuves athlétiques et que je suis bon archer et bon combattant, et pour ainsi dire il n’est faut pas faut quand l’on me qualifie comme un personnage majestueux. Et donc chaque mois j’affronte une dizaine d’hommes dans une épreuve qui est tirée au hasard.
Ce mois-ci les hommes sont arrivé avec des javelots j’en conclu que le lancé de javelots est a l’honneur. Le seul inconvénient c’est que contrairement a moi, eux, ne savent pas viser et à plusieurs reprise ont manqués de peu de me toucher et à chaque fois je suis obligé d’esquiver. Puis au moment ou je leur renvoi ces distraits ne le voit pas arriver et pour ce qui le voit soit il n’arrive pas à le rattraper soit ne cours pas assez vite. Et chaque année cent vingt hommes périssent. Et puis parmi certaines épreuves il y a parfois un survivant qui m’attaque avec une folie inhumaine je pense qu’il m’attaque pour venger ces compagnons mais il ne sait pas que je n’ai pas fait exprès et que rien est de ma faute.
Apres cette brève journée, je rentre chez moi je me pose des questions, me demande pourquoi, pourquoi les hommes veulent ils autant jouer avec moi. Pourquoi je ne suis pas comme les autres, qui eux ne sont pas solitaire ; comme moi, mais plutôt solidaire. Qui eux connaissent leurs origines, leurs familles, leurs parents, leurs amis. Je dois être le seul dans ce cas la. Le seul qui n’a pas d’attache. Et toute la nuit je continuais ainsi à méditer en regardant les étoiles et les planètes, pour connaitre le pourquoi du comment. L’aube fit enfin son apparition. Je partis dans la cité athénienne, dans la galerie marchande pour me ravitaillait en eau et nourriture. Et ce fut a ce moment précis qu’une bande de gamin me jetaient des pierres en criant .......
Voilà, maintenant je ne sais pas comment continuer, pourriez-vous me conseiller svp.
Merci
J'ai une rédaction à faire mais je ne trouve pas de chute et j'aimerais savoir ce que vous pensez de ma rédaction.
Sujet : Choisissez un personnage mythologique célèbre et écrivez une nouvelle se terminant par une chute révélant son identité. Il sera le narrateur premier de la nouvelle. Comme chez Borges vous retarderez l'identification du personnage et fonderez votre chute sur une ellipse ou un changement de statut du narrateur.
Vous choisirez un personnage singulier,à part. Vous ne pouvez choisir un Dieu tout puissant.
Votre nouvelle respectera les lois du genre.
Et voici le texte étudié en classe de Borges :
Je sais qu'on m'accuse d'orgueil, peut-être de misanthropie, peut-être de démence. Ces accusations (que je punirai le moment venu) sont ridicules. Il est exact que je ne sors pas de ma maison ; mais il est moins exact que les portes de celle-ci, dont le nombre est infini (1), sont ouvertes jour et nuit aux hommes et aussi aux bêtes. Entre qui veut. Il ne trouvera pas de vains ornements féminins, ni l'étrange faste des palais, mais la tranquillité et la solitude. Il trouvera aussi une demeure comme il n'en existe aucune autre sur la surface de la terre. (Ceux qui prétendent qu'il y en a une semblable en Égypte sont des menteurs.) Jusqu'à mes calomniateurs reconnaissent qu'il n'y a pas un seul meuble dans la maison. Selon une autre fable grotesque, je serais, moi, Astérion, un prisonnier. Dois-je répéter qu'aucune porte n'est fermée ? Dois-je ajouter qu'il n'y a pas une seule serrure ? Du reste, il m'est arrivé, au crépuscule, de sortir dans la rue. Si je suis rentré avant la nuit, c'est à cause de la peur qu'ont provoquée en moi les visages des gens de la foule, visages sans relief ni couleur, comme la paume de la main. Le soleil était déjà couché. Mais le gémissement abandonné d'un enfant et les supplications stupides de la multitude m'avertirent que j'étais reconnu. Les gens priaient, fuyaient, s'agenouillaient. Certains montaient sur le perron du temple des Haches. D'autres ramassaient les pierres. L'un des passants, je crois, se cacha dans la mer. Ce n'est pas pour rien que ma mère est une reine. Je ne peux pas être confondu avec le vulgaire, comme ma modestie le désire.
Je suis unique; c'est un fait. Ce qu'un homme peut communiquer à d'autres hommes ne m'intéresse pas. Comme le philosophe, je pense que l'art d'écrire ne peut rien transmettre. Tout détail importun et banal n'a pas place dans mon esprit, lequel est à la mesure du grand. Jamais je n'ai retenu la différence entre une lettre et une autre. Je ne sais quelle généreuse impatience m'a interdit d'apprendre à lire. Quelquefois, je le regrette, car les nuits et les jours sont longs.
Il est clair que je ne manque pas de distractions. Semblable au mouton qui fonce, je me précipite dans les galeries de pierre jusqu'à tomber sur le sol, pris de vertige. Je me cache dans l'ombre d'une citerne ou au détour d'un couloir et j'imagine qu'on me poursuit. Il ya des terrasses d'où je me laisse tomber jusqu'à en rester ensanglanté. À toute heure, je joue à être endormi, fermant les yeux et respirant puissamment. (Parfois, j'ai dormi réellement, parfois la couleur du jour était changée quand j'ai ouvert les yeux.) Mais, de tant de jeux, je préfère le jeu de l'autre Astérion. Je me figure qu'il vient me rendre visite et que je lui montre la demeure. Avec de grandes marques de politesse, je lui dis: « Maintenant, nous débouchons dans une autre cour », ou : « Je te disais bien que cette conduite d'eau te plairait », ou : « Maintenant, tu vas voir une citerne que le sable a rempli », ou : « Tu vas voir comme bifurque la cave. » Quelquefois, je me trompe et nous rions tous deux de bon coeur.
Je ne me suis pas contenté d'inventer ce jeu. Je méditais sur ma demeure. Toutes les parties de celle-ci sont répétées plusieurs fois. Chaque endroit est un autre endroit. Il n'y a pas un puits, une cour, un abreuvoir, une mangeoire ; les mangeoires, les abreuvoirs, les cours, les puits sont quatorze [sont en nombre infini]. la demeure a l'échelle du monde ou plutôt, elle est le monde. Cependant, à force de lasser les cours avec un puits et les galeries poussiéreuses de pierre grise, je me suis risqué dans la rue, j'ai vu le temple des Haches et la mer. Ceci,je ne l'ai pas compris, jusqu'à ce qu'une vision nocturne me révèle que les mers et les temples sont aussi quatorze [sont en nombre infini] .Tout est plusieurs fois, quatorze fois. Mais il y a deux choses au monde qui paraissent n'exister qu'une seule fois : là-haut le soleil enchaîné ; ici-bas Astérion. Peut-être ai-je créé les étoiles, le soleil et l'immense demeure, mais je ne m'en souviens plus.
Tous les neuf ans, neuf êtres humains pénètrent dans la maison pour que je les délivre de toute souffrance. J'entends leurs pas et leurs voix au fond des galeries de pierre, et je cours joyeusement à leur rencontre. Ils tombent l'un après l'autre, sans même que mes mains soient tachées de sang. Ils restent où ils sont tombés. Et leurs cadavres m'aident à distinguer des autres telle ou telle galerie. J'ignore qui ils sont. Mais je sais que l'un d'eux, au moment de mourir, annonça qu'un jour viendrait mon rédempteur. Depuis lors, la solitude ne me fait plus souffrir, parce que je sais que mon rédempteur existe et qu'à la fin il se lèvera sur la poussière. Si je pouvais entendre toutes les rumeurs du monde, je percevrais le bruit de ses pas. Pourvu qu'il me conduise dans un lieu où il y aura moins de galeries et moins de portes. Comment sera mon rédempteur ? Je me le demande. Sera-t-il un taureau ou un homme ? Sera-t-il un taureau à tête d'homme ? Ou Sera-t-il comme moi ?
Le soleil du matin resplendissait sur l'épée de bronze, où il n'y avait déjà plus trace de sang.
« Le croiras-tu, Ariane ? dit Thésée, le Minotaure s'est à peine défendu. » .
Pour terminer voila ma ''rédaction'' :
Je n’ai pas dormi de la nuit. Le soleil vient de se lever. Je pense, je sens, je sais, qu’il y a du monde non loin de chez moi. Ces hommes viennent me chercher, veulent s’amuser et me tester car d’après eux je suis l’un des meilleurs de tout Athènes dans les épreuves athlétiques et que je suis bon archer et bon combattant, et pour ainsi dire il n’est faut pas faut quand l’on me qualifie comme un personnage majestueux. Et donc chaque mois j’affronte une dizaine d’hommes dans une épreuve qui est tirée au hasard.
Ce mois-ci les hommes sont arrivé avec des javelots j’en conclu que le lancé de javelots est a l’honneur. Le seul inconvénient c’est que contrairement a moi, eux, ne savent pas viser et à plusieurs reprise ont manqués de peu de me toucher et à chaque fois je suis obligé d’esquiver. Puis au moment ou je leur renvoi ces distraits ne le voit pas arriver et pour ce qui le voit soit il n’arrive pas à le rattraper soit ne cours pas assez vite. Et chaque année cent vingt hommes périssent. Et puis parmi certaines épreuves il y a parfois un survivant qui m’attaque avec une folie inhumaine je pense qu’il m’attaque pour venger ces compagnons mais il ne sait pas que je n’ai pas fait exprès et que rien est de ma faute.
Apres cette brève journée, je rentre chez moi je me pose des questions, me demande pourquoi, pourquoi les hommes veulent ils autant jouer avec moi. Pourquoi je ne suis pas comme les autres, qui eux ne sont pas solitaire ; comme moi, mais plutôt solidaire. Qui eux connaissent leurs origines, leurs familles, leurs parents, leurs amis. Je dois être le seul dans ce cas la. Le seul qui n’a pas d’attache. Et toute la nuit je continuais ainsi à méditer en regardant les étoiles et les planètes, pour connaitre le pourquoi du comment. L’aube fit enfin son apparition. Je partis dans la cité athénienne, dans la galerie marchande pour me ravitaillait en eau et nourriture. Et ce fut a ce moment précis qu’une bande de gamin me jetaient des pierres en criant .......
Voilà, maintenant je ne sais pas comment continuer, pourriez-vous me conseiller svp.
Merci