Travail d'écriture

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Lilou

Re: Travail d'écriture

Message par Lilou » ven. 16 avr. 2010 10:14

Bonjour !

ça y est, j'ai enfin rédigé mon commentaire.

[Introduction]

L'Africain, stupéfait par tout ce qu'il observe, analyse ce qu'il voit et entend du monde européen. Certains mots, comme "carapace", "coquille", ou encore "vasque de granit", ammènent à penser que le narrateur dépeint son monde à lui par la même occasion.
Aussi, on peut remarquer que le narrateur exprime son étonnement par la vue, l'ouïe et même le toucher.

[Dévelopement]

En premier lieu, l'ouïe est très présente. En effet, son étonnement est compréhensible. Sans doute, devait-il n'entendre chez lui que les bruits d'oiseaux, d'insectes, d'animaux ... Or, ici il n'entend "rien que le claquement d'un millier de coques dures", il compare même ce "claquement" , "au bruit des castagnettes". Enfin, il dit lui-même "mon oreille est exacerbée".

Ensuite, la vue. Chez lui apparaissait la nature, les routes en terre et partout des pieds nus. Mais le monde européen est très différent. Au lieu de voir la terre sur les routes, son "regard parcourait toute l'étendue et ne vit pas de limite à la pierre", aussi il "n'avait pas vu un seul pied" nu. De même que les moyens de transports, sans doute n'y en avait-il que très peu, or "jamais, autant que ce jour là, les voitures automobiles que je connaissais cependant ne m'étaient apparues ainsi souveraines et enragées, si sournoises bien qu'obéissantes encore".

Mais ce n'est pas tout . On peut ajouter le toucher qui est moins présent que les deux autres, mais se manifeste. En effet, comme dit plus haut, dans ce monde "Nulle part la tendre mollesse d'une terre nue", mais bien aucontraire, le narrateur décrit un "asphalte dur", une "carapace dure", des "coques dures".

Enfin, après avoir décrit le monde européen à travers ses sens, un autre aspect est exprimé. L'Africain apprend par son observation, l'uniformisation de ce monde " Son dos carré se perdit parmi d'autres dos. Sa gabardine grise, parmi les gabardines" et aussi, "la marée des conques sur l'étendue de l'asphalte courait à ras", en faisant référence à une femme. Mais aussi la déshumanisation, "un homme, passant à côté de moi, voulut s'arrêter. Je tournai la tête. L'homme hésita puis, hochant la tête, poursuivit son chemin", dans ce monde on ne parle pas spontanément. Aussi le sens démesuré vu par les trois sens du fait de "l'étendue de pierre", "le claquement sec", ni la "tendre mollesse d'une terre nue"...
Enfin en dernier aspect, on peut terminer par l'artificialité du monde européen, "cette vallée de pierre était parcourue, dans son axe, par un fleuve fantastique de mécaniques enragées".


[Conclusion]

Le narrateur décrit ce qu'il voit à travers trois sens: la vue, l'ouïe et le toucher. Ainsi il analyse les aspects dont l'uniformisation, la déshumanisation, la démesure et l'artificialité. Ainsi, il exprime son étonnement, sa stupéfaction du monde différent du sien.
(Et comme à la fin de la conclusion il faut faire une question renvoyant à un autre sujet ) : Finalement, peut-on vraiment dire que les Africains sont des sauvages parce qu'il vivent différement ? (je pensais à l'idée du début la toute première fois que j'ai fait le commentaire, il est vrai, leur monde (des Africains) est différent, mais si on doit les traiter de sauvages à cause de cela, alors nous aussi sommes des sauvages, car pour eux notre monde est différent .)
professeur 8

Re: Travail d'écriture

Message par professeur 8 » ven. 16 avr. 2010 11:03

Bonjour Lilou,

Tu as vraiment bien travaillé ! Voici quelques remarques pour "peaufiner" encore ton commentaire.
1) La remarque sur le vocabulaire utilisé par le narrateur que tu as mise dans l'introduction me paraît mal placée, et insuffisamment développée. Tu pourrais en faire un paragraphe dans le développement, plutôt.
2) Dans ton 4ème paragraphe, "en faisant référence à une femme" doit être absolument expliqué.
3) Dans ce même paragraphe, je ne comprends pas ce que tu entends par "le sens démesuré vu par les trois sens" ..., ni les exemples que tu cites après (il faut, de toutes façons, dire quelque chose de ces exemples, ne pas te contenter de les citer).
4) Pour ta conclusion, tu peux garder ton idée, en gros, mais insister surtout sur la notion de point de vue, plutôt que d'opposer plus banalement le monde européen et le monde africain. Reprendre le fait que le narrateur utilise le vocabulaire de son monde à lui pour décrire le monde étrange qu'il a sous les yeux.

Voilà, j'espère que tu profiteras bien de ces remarques.
Bon courage pour ce dernier travail !
Verrouillé