HDA nuit et brouillard JEAN FERRAT

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Laure

HDA nuit et brouillard JEAN FERRAT

Message par Laure » dim. 17 mai 2015 10:03

Bonjour, Je souhaiterais avoir votre avis concernant mon dossier d'histoire des arts. Ne l'ayant pas étudié en cours, je ne suis pas sur de moi...
merci d'avance et bonne journée.
LAURE

Jean FERRAT Nuit et Brouillard

Jan FERRAT s’appelait en réalité Jean TENENBAUM. Il est né le 26 décembre 1930 à VAUCRESSON (région île de France) et est décédé le 13 mars 2010. Il était le fils d’un Juif russe naturalisé Français en 1928 et d’une Française qui était née à PARIS. Durant l’été 1942, le père de Jean a été séquestré au camp de Drancy, pour être ensuite déporté à Auschwitz le 30 septembre 1942, où il a passé ses derniers jours. Jean FERRAT perdu son père à l’âge de 12ans.
Nuit et brouillard a été écrit et composé en 1963 par Jean FERRAT. C’est une chanson populaire engagée en mémoire de son père et de tous les autres déportés.
Lors de la Seconde Guerre mondiale (1939-45), les juifs étaient menacés par l’Allemagne Nazie. Le titre de la chanson « Nuit et brouillard » fait référence à la directive « Nuit et Brouillard » signée en 1941 par Adolf Hitler qui stipule que toute personne étant une menace pour le III Reich ou l’armée allemande dans les territoires occupés sera condamnée à mort ou déportée.
Pour cette chanson, Jean Ferrat a reçu le grand prix du disque de l’Académie Charles-Cros en 1963. Ce fut le début de son succès.

(Ci-joint une capture de mon tableau pour expliquer ce qui suit)

C’est un poème en vers ; ils se composent de 9 quatrains. Chaque vers est en Alexandrin. Les rimes 1, 2, 5, 12, 13 et 14 sont des rimes suivies et les rimes 3, 4, 6, 7, 8, 9, 10 et 11 sont croisées. Toutes les rimes, sauf les rimes 7 et 4, qui elles sont des rimes suffisantes, sont de rimes pauvres.
Les paroles font référence à la Shoah et aux voyages des juifs vers les camps de concentrations et d’exterminations. (ligne 2 « dans ces wagons plombés »).
Contrairement aux autres strophes où il s’adresse à un « il » général, dans la dernière strophe, Jean Ferrat s’adresse directement aux déportés grâce au « vous ». Seul le pronom change ; les paroles sont les même que dans le premier couplet. Cela rend le message encore plus fort.
Pour monter qu’ils étaient nombreux lors des voyages, Jan Ferrat a utilisé un procédé d’amplification dans la première et la dernière strophe « Ils étaient vingt et cent, ils étaient des milliers ».
Dans la 4ème strophe, il cite des prénoms de déporté de différents religion ; certains d’entre eux était juifs, résistants, opposés au régime… Cela montre que la déportation a touché énormément de personnes.
Grâce aux paroles de la strophe 2 « nus et maigres tremblants » et « n’étaient plus que des nombres», on comprend que les déportés ont perdu leur identité.

Dans ses paroles, il nous raconte aussi que ce voyage était pénible ; que la mort les guettait. « wagons plombés » strophe 1 « ils ne devaient jamais plus revoir un été » strophe 2 « ils n’arrivaient pas tous à la fin du voyage » strophe 5 « votre chair était tendre à vos chiens policiers » strophe 6
Dans la 6ème strophe, il n’emploie plus le pronom « ils » mais « les allemands ». Cela provoque un effet de surprise et de violence.

A l’époque, les survivants juifs ne parlaient pas pour oublier l’horreur vécue ; le monde semblait ignorer ou voulait ignorer l’ampleur des crimes commis. Les juifs étaient considérés comme des victimes au même titre que les résistants ou les communistes.

Dans les strophes 7 et 8, Jean FERRAT montre son engagement pour cette cause ; il serait prêt à twister cette chanson pour que les enfants sachent qui était ces déportés. Le twist était un genre musical dansé dans les années 60.


À côté de sa mère et la famille autour
Elle pose un peu distraite au doux soleil de la fin du jour
La photo n'est pas bonne mais l'on peut y voir
Le bonheur en personne et la douceur d'un soir
Elle aimait la musique surtout Schumann et puis Mozart

Comme toi comme toi comme toi comme toi
Comme toi comme toi comme toi comme toi
Comme toi que je regarde tout bas
Comme toi qui dort en rêvant à quoi
Comme toi comme toi comme toi comme toi

Elle allait à l'école au village d'en bas
Elle apprenait les livres elle apprenait les lois
Elle chantait les grenouilles et les princesses qui dorment au bois
Elle aimait sa poupée elle aimait ses amis
Surtout Ruth et Anna et surtout Jérémie
Et ils se marieraient un jour peut-être à Varsovie

Comme toi comme toi comme toi comme toi
Comme toi comme toi comme toi comme toi
Comme toi que je regarde tout bas
Comme toi qui dort en rêvant à quoi
Comme toi comme toi comme toi comme toi

Elle s'appelait Sarah elle n'avait pas huit ans
Sa vie c'était douceur rêves et nuages blancs
Mais d'autres gens en avaient décidé autrement
Elle avait tes yeux clairs et elle avait ton âge
C'était une petite fille sans histoire et très sage
Mais elle n'est pas née comme toi ici et maintenant
Comme toi comme toi comme toi comme toi

Comme toi comme toi comme toi comme toi
Comme toi que je regarde tout bas
Comme toi qui dort en rêvant à quoi
Comme toi comme toi comme toi comme toi




Jean Jacques GOLDMAN a écrit la chanson « comme toi » en 1982. Ceux 2 chansons évoquent la déportation et la mort dans les camps de concentration nazis mais elles ne sont pas construites de la même manière.
La chanson de Jean FERRAT annonce directement de quoi elle va parler grâce à son titre. Il n’hésite pas à parler de la violence des déportations et de la vie dans les camps.
Contrairement à la chanson de FERRAT, dans celle de JJ GOLDMAN, le titre parait anodin. Mais à partir de la 2ème strophe, on comprend qu’il parle d’une petite fille juive polonaise réfugiée en France avec sa famille. Entre la 2ème et la 3ème strophe, le solo de violon est un air traditionnel de la musique yiddish (Le klezmer est une musique instrumentale de fête qui était autrefois pratiquée dans les communautés juives d’Europe de l’Est lors de l’accompagnement des mariages ou de festivités religieuses joyeuses, telles la fête carnavalesque de Pourim, la célébration de la Torah (Simhat Torah) ou encore l’inauguration d’une nouvelle synagogue). L’émotion apparaît à la 3e strophe ; elle suggère que la petite fille a été arrêtée avec sa famille et qu’ils ont été déportées.
Les deux chateurs sont issus d’une famille juive mais ils ne sont pas nait au même moment. Jean FERRAT est nait en 1930 avant la Seconde Guerre mondiale et JJ GOLDAMN est nait en 1951 après la Seconde Guerre mondiale. Tous les deux incarnent 2 mémoires de la déportation juive à deux moments de l’évolution de cette mémoire.
Dans celle de FERRAT, il est questions de juifs déportés parmi d’autres. Alors que dans celle de GOLDMAN, il est question d’un caractère spécifique de la déportation des juifs (l’extermination d’hommes et de femmes pour ce qu’ils sont et non pour ce qu’ils ont fait)
Fichiers joints
Poème JFNB.png
professeur 12
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Re: HDA nuit et brouillard JEAN FERRAT

Message par professeur 12 » dim. 17 mai 2015 10:31

Bonjour Laure,
Tu as signalé de bons aspects à la fois descriptifs de la chanson et argumentatifs.
On regrettera, pour débuter, l'absence d'une organisation plus structurée, as-tu en ce sens réalisé un sommaire ? Peux-tu nous le rappeler ? Il pourrait être ainsi crée une intro. plus globale amenant l'idée d'un regard postérieur et critique à l'événement lui-même, c'est à dire peut-on encore parler de la Shoah à l'ère du twist, c'est à dire des loisirs légers notamment ?
En effet, le coeur de ton discours, après la bio. de Ferrat, mériterait des sous-titres plus explicites pour mieux guider la compréhension de ton jury, qu'en penses-tu ? Tu sembles fonctionner sur du linéaire, mais peux-tu expliquer à partir du thématique : par exemple : Comment décrire la souffrance engendrée par la répression nazie ?
Par ailleurs, on peut citer Goldman si tu veux, mais tu pourrais aussi croiser ton propos avec le film de Resnais du même nom pour enrichir davantage ta démarche, tu dois pouvoir en trouver des extraits sur Internet ou auprès de ton prof. d'Histoire...
Ce propos reste informatif, indicatif et non pas prescriptif.
Bon travail et bon oral.
PS: Je souligne quelques erreurs graphiques. Sinon ton travail d'écriture est de bonne tenue dans l'ensemble.
Laure

Re: HDA nuit et brouillard JEAN FERRAT

Message par Laure » dim. 17 mai 2015 12:31

Re bonjour, tout d'abord je vous remercie de vos conseils. J'en ai tenu compte et ai rajouté des choses : des questions (en gras et soulignées) et une parti sur le film de Alain Resnay (souligné). L'organisation de mon dossier est-elle mieux?
Merci d'avance
Laure

Jean FERRAT Nuit et Brouillard
Jan FERRAT s’appelait en réalité Jean TENENBAUM. Il est né le 26 décembre 1930 à VAUCRESSON (région île de France) et est décédé le 13 mars 2010. Il était le fils d’un Juif russe naturalisé Français en 1928 et d’une Française qui était née à PARIS. Durant l’été 1942, le père de Jean a été séquestré au camp de Drancy, pour être ensuite déporté à Auschwitz le 30 septembre 1942, où il a passé ses derniers jours. Jean FERRAT perdu son père à l’âge de 12ans.

En mémoire de qui a-t-elle était écrit ? Dans quel contexte ? Comment a-t-elle était récompensée ?


Nuit et brouillard a été écrit et composé en 1963 par Jean FERRAT. C’est une chanson populaire engagée en mémoire de son père et de tous les autres déportés.
Lors de la Seconde Guerre mondiale (1939-45), les juifs étaient menacés par l’Allemagne Nazie. Le titre de la chanson « Nuit et brouillard » fait référence à la directive « Nuit et Brouillard » signée en 1941 par Adolf Hitler qui stipule que toute personne étant une menace pour le III Reich ou l’armée allemande dans les territoires occupés sera condamnée à mort ou déportée.
Pour cette chanson, Jean Ferrat a reçu le grand prix du disque de l’Académie Charles-Cros en 1963. Ce fut le début de son succès.

De quoi parle-t-il ? Comment a-t-il été écrit ? A qui s’adresse-t-il ?

C’est un poème en vers ; ils se composent de 9 quatrains. Chaque vers est en Alexandrin. Les rimes 1, 2, 5, 12, 13 et 14 sont des rimes suivies et les rimes 3, 4, 6, 7, 8, 9, 10 et 11 sont croisées. Toutes les rimes, sauf les rimes 7 et 4, qui elles sont des rimes suffisantes, sont de rimes pauvres.
Les paroles font référence à la Shoah et aux voyages des juifs vers les camps de concentrations et d’exterminations. (ligne 2 « dans ces wagons plombés »).
Contrairement aux autres strophes où il s’adresse à un « il » général, dans la dernière strophe, Jean Ferrat s’adresse directement aux déportés grâce au « vous ». Seul le pronom change ; les paroles sont les même que dans le premier couplet. Cela rend le message encore plus fort.

Jusqu’où allait la déportation ?

Pour monter qu’ils étaient nombreux lors des voyages, Jean Ferrat a utilisé un procédé d’amplification dans la première et la dernière strophe « Ils étaient vingt et cent, ils étaient des milliers ».
Dans la 4ème strophe, il cite des prénoms de déporté de différents religion ; certains d’entre eux était juifs, résistants, opposés au régime… Cela montre que la déportation a touché énormément de personnes.
Qui étaient-ils durant une déportation ?
Grâce aux paroles de la strophe 2 « nus et maigres tremblants » et « n’étaient plus que des nombres», on comprend que les déportés ont perdu leur identité.
Ce voyage etait-il pénible ? Qu’en était-il de la mort ?

Dans ses paroles, il nous raconte aussi que ce voyage était pénible ; que la mort les guettait. « wagons plombés » strophe 1 « ils ne devaient jamais plus revoir un été » strophe 2 « ils n’arrivaient pas tous à la fin du voyage » strophe 5 « votre chair était tendre à vos chiens policiers » strophe 6

Dans la 6ème strophe, il n’emploie plus le pronom « ils » mais « les allemands ». Cela provoque un effet de surprise et de violence.

Que sont devenus les survivants ?

A l’époque, les survivants juifs ne parlaient pas pour oublier l’horreur vécue ; le monde semblait ignorer ou voulait ignorer l’ampleur des crimes commis. Les juifs étaient considérés comme des victimes au même titre que les résistants ou les communistes.

Comment JF a-t-il montré son engagement pour cette cause ?


Dans les strophes 7 et 8, Jean FERRAT montre son engagement pour cette cause ; il serait prêt à twister cette chanson pour que les enfants sachent qui était ces déportés. Le twist était un genre musical dansé dans les années 60.

Même en période d’insouciance où tout va bien ; i ne faut pas oublier l’histoire car elle peut revenir. Si l’on n’en parle pas cela pourrait recommencer.





À côté de sa mère et la famille autour
Elle pose un peu distraite au doux soleil de la fin du jour
La photo n'est pas bonne mais l'on peut y voir
Le bonheur en personne et la douceur d'un soir
Elle aimait la musique surtout Schumann et puis Mozart

Comme toi comme toi comme toi comme toi
Comme toi comme toi comme toi comme toi
Comme toi que je regarde tout bas
Comme toi qui dort en rêvant à quoi
Comme toi comme toi comme toi comme toi

Elle allait à l'école au village d'en bas
Elle apprenait les livres elle apprenait les lois
Elle chantait les grenouilles et les princesses qui dorment au bois
Elle aimait sa poupée elle aimait ses amis
Surtout Ruth et Anna et surtout Jérémie
Et ils se marieraient un jour peut-être à Varsovie

Comme toi comme toi comme toi comme toi
Comme toi comme toi comme toi comme toi
Comme toi que je regarde tout bas
Comme toi qui dort en rêvant à quoi
Comme toi comme toi comme toi comme toi

Elle s'appelait Sarah elle n'avait pas huit ans
Sa vie c'était douceur rêves et nuages blancs
Mais d'autres gens en avaient décidé autrement
Elle avait tes yeux clairs et elle avait ton âge
C'était une petite fille sans histoire et très sage
Mais elle n'est pas née comme toi ici et maintenant
Comme toi comme toi comme toi comme toi

Comme toi comme toi comme toi comme toi
Comme toi que je regarde tout bas
Comme toi qui dort en rêvant à quoi
Comme toi comme toi comme toi comme toi




Jean Jacques GOLDMAN a écrit la chanson « comme toi » en 1982. Ceux 2 chansons évoquent la déportation et la mort dans les camps de concentration nazis mais elles ne sont pas construites de la même manière.
La chanson de Jean FERRAT annonce directement de quoi elle va parler grâce à son titre. Il n’hésite pas à parler de la violence des déportations et de la vie dans les camps.
Contrairement à la chanson de FERRAT, dans celle de JJ GOLDMAN, le titre parait anodin. Mais à partir de la 2ème strophe, on comprend qu’il parle d’une petite fille juive polonaise réfugiée en France avec sa famille. Entre la 2ème et la 3ème strophe, le solo de violon est un air traditionnel de la musique yiddish (Le klezmer est une musique instrumentale de fête qui était autrefois pratiquée dans les communautés juives d’Europe de l’Est lors de l’accompagnement des mariages ou de festivités religieuses joyeuses, telles la fête carnavalesque de Pourim, la célébration de la Torah (Simhat Torah) ou encore l’inauguration d’une nouvelle synagogue). L’émotion apparaît à la 3e strophe ; elle suggère que la petite fille a été arrêtée avec sa famille et qu’ils ont été déportées.
Les deux chanteurs sont issus d’une famille juive mais ils ne sont pas nait au même moment. Jean FERRAT est nait en 1930 avant la Seconde Guerre mondiale et JJ GOLDAMN est nait en 1951 après la Seconde Guerre mondiale. Tous les deux incarnent 2 mémoires de la déportation juive à deux moments de l’évolution de cette mémoire.
Dans celle de FERRAT, il est questions de juifs déportés parmi d’autres. Alors que dans celle de GOLDMAN, il est question d’un caractère spécifique de la déportation des juifs (l’extermination d’hommes et de femmes pour ce qu’ils sont et non pour ce qu’ils ont fait)

Alain RESNAI est né le 3 juin 1922 à Vannes dans le Morbihan et est décédé le 1er mars 2014 à Paris. C’était un réalisateur, scénariste et monteur français.

« Nuit et brouillard » est un documentaire qui l’a réalisé en 1956. Il parle de la déportation et des camps d’exterminations de la Seconde Guerre mondiale en application avec la directive « Nuit et brouillard » qui a été signé le 7 décembre 1941. D'une durée de trente-deux minutes, le film est un mélange d'archives en noir et blanc et d'images tournées en couleur
Ce documentaire a été commandé par le du Comité d’histoire de la Seconde Guerre mondiale pour le dixième anniversaire de la libération des camps de concentrations et d’exterminations.
Cette organisation a été fondée en 1951, ses membres avaient pour but de rassembler de la documentation et de faire des recherches historiques sur la période de l’occupation de la France en 1940-45. Henri Michel en été le secrétaire.

Ce documentaire illustre la chanson de Jean FERRAT.
professeur 18
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Re: HDA nuit et brouillard JEAN FERRAT

Message par professeur 18 » dim. 17 mai 2015 12:53

Laure,

Je pense que tu peux encore développer ton paragraphe (Comment JF a-t-il montré son engagement pour cette cause ?) pour souligner l'actualité de l'engagement de l'artiste ; en effet, si disparaissent "le témoin", "l'historien" et le "poète", il est à craindre que de tels événements puissent se reproduire.
Jean Ferrat compte jouer un rôle dans ce devoir de mémoire car déjà, il craint l'oubli. Son art est au service d'une cause : la lutte contre l'effacement et l'oubli, le doute… et plus encore (et l'actualité rejoint ce pressentiment…). L'horreur de la Shoah n'a pas eu bonne presse (et c'est déplaisant !) ; l'après-guerre était à la reconstruction, à l'oubli des morts que l'on ne souhaitait plus compter. Les survivants se sont longtemps enfermés dans le silence (ce qui tendrait à accréditer la thèse qu'il n'était pas plus aisé à vivre sa judéité après la guerre !) ; seuls quelques-uns ont osé poursuivre les criminels pour les produire en justice et réactiver le souvenir...

NB. Qui compose ici la musique ? Comment "impressionne"-t-elle l'auditeur ?…


Bonne finalisation.
Verrouillé