histoire des arts

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Cham

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Message par Cham » jeu. 26 févr. 2015 14:29

Bonjour je viens de terminer ma première oeuvre pour l'histoire des arts. Je l'ai faite sur le roman "A l'ouest rien de nouveau" d' Erich Maria remarque , est-ce que vous pourriez me dire si c'est bien ou non , ce qui est mauvais , ce qu'il manque..etc (Je vous remercie d'avance pour n'importe quel conseil que vous me donnerez ) :
I) Présentation de l’œuvre :
A l’Ouest rien de nouveau (en allemand : Im Westen nichts Neues ) est un livre écrit par Erich Maria Remarque , il est publié en 1928 en Allemagne soit 10 ans après la fin de la 1er guerre mondiale. Le livre parle d’un jeune soldat partit au front ouest , pendant 1er Guerre Mondiale , avec sa bande d’amis tous âgés de 19 ans. Le livre est raconté par Paul Baumer, le personnage principale , le « chef » de la bande. Il montre la monstruosité de la Guerre et les conditions de vie des soldats dans les tranchées et la camaraderie durant la guerre. Ce livre devient symbole de pacifisme puisqu’il montre que tous les allemands ne sont pas pour la guerre. Il devient rapidement un best-seller. Ce livre appartient au courant réaliste (le réalisme est un courant artistique moderne apparue en France vers 1850). Ce livre a aussi une adaptation filmique parut en 1930.
II) Auteur :
Erich Maria Remarque , de son vrai nom , Erich Paul Remark est né en 1898 à Osnabrück et mort en 1970 en Suisse , est un écrivain allemand .Il est naturalisé américain en 1947 après avoir perdu sa nationalité allemande en 1938 au motif qu’il avait «traîné dans la boue» les soldats de la Grande Guerre et présenté «une vision anti-germanique» de leurs faits d'armes dans son ouvrage « A l’Ouest rien de nouveau » qui fut brûlé en 1933 lors des autodafés de 1933 en Allemagne nazie (Adolf Hitler lance une « action contre l'esprit non allemand », dans le cadre de laquelle se développent des persécutions organisées et systématiques visant les écrivains juifs , marxistes ou pacifistes. Il est issue d’une famille ouvrière et est forcé de quitter ses études d’instituteur pour se mobilisé dans l’armée Allemande en 1916 et envoyé sur le front de l’ouest (Belgique et nord-est de la France ) en 1917 alors qu’il n’a que 18 ans. Il est ensuite blessé par un obus et finit la guerre à l’hôpital. Il s’enfuit plus tard en Suisse puis migre au États-Unis en 1939.Vers 1960 il retourne en Suisse et finit sa vie à Locarno

III) Résumé :
Paul Bäumer , le narrateur , et ses camarades de classes Kropp, Müller et Leer, (on retrouve aussi Kemmerich , behm… etc. ) tous âgés d’à peine 20 qui , influencés et sollicités par leur professeur Kantorek partent volontairement sur le front . Ils sont formés par le facteur de la ville Himmelstoss , qui devient leur supérieur et les martyrise , dans une caserne. Là-bas ils deviennent rapidement amis avec Tjaden , Westhus et Katczinsky le plus vieux. Ils vont d’abord à l’arrière puis au front et l’image qu’ils avaient de la guerre sera bientôt remplacé par des atrocités. Sur le front ils subissent les attaques des obus et des artilleries qui les traumatiseront. Durant tout le long de l’histoire le narrateur raconte la monstruosité de la guerre , les conditions de vie difficiles ( rats , manque de nourriture , froid , peur , crise de nerfs ) et la bataille. Ils retournent à l’arrière après de longs bombardements continu qui ont causés de lourdes pertes où ils passent quelque semaine au repos. Paul obtient ensuite une permission de 14 jours et retournent voir sa famille. Sa mère est mourante et les gens sont soit compatissant soit agressif. Il nie les atrocités de la guerre et minimise tout. A son retour Paul est de nouveau à l’arrière près de prisonniers russes. Paul a pitié d’eux et leurs offres quelque fois un peu de nourritures ou des moitiés de cigarettes. Plus tard lorsqu’il part en patrouille pendant la nuit , cachée dans un trou d’obus , pris de surprise et de panique il poignarde un soldats français nommé Gérald Duval. Paul regrette et culpabilise et tente de le sauvée mais ses efforts n’ont servi à rien. D’autre pertes et événements arrivent dans lesquels tous les amis de Paul meurt et l’anéantisse. En 1918 , il tomba sur la tête et mourut. Il ne semblait pas avoir beaucoup souffert. Son visage paraissait calme et heureux. Il mourut « par une journée qui fut si tranquille sur le front que le communiqué se borna a signaler qu’à l’ouest , il n’y avait rien de nouveau » .
IV) Les personnages principaux :
Paul Bäumer : Il est le personnage principal et le narrateur de l’histoire. Il est très compatissant et a beaucoup de pitié. Il est le dernier à mourir.
Tjaden : Un ami de Paul qu’il rencontre à la caserne. Il est boulimique , mange beaucoup et ne grossit pas. Paul dit qu’il est très chanceux.
Müller : Un ami proche de Paul et son camarade de classe. Il est la « tête du groupe » et avait apporter ses manuels de cours avec lui.
Katczinsky : Le meilleur ami de Paul. Il est âgé de 40 ans et a un sixième sens pour trouver de la nourriture. On le surnomme Kat.
Kemmerich : Un ami d’enfance et de classe de Paul. Il est un des premiers à mourir , amputé de la jambe.
Leer : Un ami de classe de Paul. Il a le plus d’expérience avec les filles et c’est un « connaisseurs de bordels officiels »
V) Analyse de l’œuvre :
Dans cette œuvre on a pu constaté plusieurs thèmes omniprésent :
Le thème principal est celui de l’atrocité de la guerre. Le lexique de la guerre est omniprésent durant tout le long de l’histoire. Le narrateur insiste sur la violence , les bombardement , les attaques , les pertes….etc. Les personnages ne croient plus en la paix et vivent dans une optique de mort imminente où il faut tuer pour pouvoir vivre sois-même et de la peur qu’un obus vous tue , les sons et bourdonnement incessant et les plaintes et gémissements des soldats ou animaux mourant. Les soldats regrettes le bourrage de crâne qu’ils ont subi avant de s’engager car pour ceux qui ceux qui sont au front la guerre n’est pas un jeu mais l’enjeu de leur existence par leur évolution d’esprit est réelle. Ce n’est plus un combat entre deux camps mais un combat pour sa propre survie. Tout au long du récit, Paul raconte les abominations de la guerre : les tranchées nes ont même plus en état d'être occupées, elles sont envahies de rats et complètement détruites par les obus.
Le roman évoque aussi le thème du changement d’esprit, de l’évolution, de la disparition de l’insouciance. Les soldats au départ partaient avec le moral, des rêves plein la tête; ils étaient encore naïfs. La guerre leur a oté toute innocence, leurs rêves ont disparu pour laisser place à une dure réalité qu’est la guerre, les espoirs ont disparu pour laisser place à l’instinct de survie et la prise de conscience sur la vie ainsi que tout ce qu’elle peut comporter en souffrance. Obligé de mûrir d'un coup à 19 ans, Paul remet en cause les références morales qu'on lui a inculquées et se demande comment, lui qui n'a jamais connu autre chose que la guerre, va pouvoir mener une vie normale une fois ce désastre fini.
"Quand nous partons, nous ne sommes que de vulgaires soldats, maussades ou de bonne humeur et, quand nous arrivons dans la zone ou commence le front, nous sommes devenus des hommes-bêtes.
Le dernier thème abordé est celui de la camaraderie. Paul Baümer appartient à un petit “groupe” d’amis. Durant la guerre ils se sont entraidés plus d’une fois, même face à la mort cherchant à tout pris à garder cette forte amitié jusqu’au bout . Les soldats, même lorsqu’ils ne se connaissaient pas s’aidaient. Beaucoup de moments partagés entre eux sont évoqués, leur camaraderie est comme un moteur qui leur permettait de s’évader des horreurs de la guerre. Ils se considéraient comme des frères et des fois leur présence devenait plus importante que celles de leur famille . Les différence d’âges disparaissait en ce temps de guerre , ils était tous et seulement des hommes.
VI) Guernica , Picasso :
Un autre artiste très connu a dénoncé l’horreur de la guerre : Pablo Picasso avec son tableau Guernica, qui dénonce le bombardement du village espagnol Guernica, pendant la guerre civile espagnole, sur l’ordre du dictateur Franco. Les Allemands ont demandé à Franco pour bombarder un village et il a donné son accord. Révolté, Picasso a peint Guernica. Sans montrer de bombes ou d’avions , Picasso donne seulement une impression dominante de chaos.
On pense que malgré le fait que l’un représente explicitement les atrocités et que l’autre ne le fait pas on perçoit quand même la vision d’horreur et du mal. Ces deux œuvres dénoncent la monstruosité de la guerre et le totalitarisme même si l’œuvre d’Erich Maria Remarque est fictif.
VII) Le réalisme :
Le mouvement réaliste est un mouvement artistique et littéraire apparue en France XIX siècles (1850-1890). Il se caractérise par une attitude de l’artiste face au réel , qui vise à représenté au mieux la réalité tel qu’elle est , sans idéalisation. Le roman entre ainsi dans l'âge moderne et peut à présent aborder des thèmes comme le travail salarié, les relations conjugales, ou les affrontements sociaux. Ce mouvement s’étendra à l’ensemble de l’Europe et à l’Amérique.


VIII) Conclusion :
A l’ouest rien de nouveau a connu rapidement un très grand succès. Il reste l’un des ouvrages les plus connus de cette période , et l’un des rares vu du côté allemand. Il transmet un message de pacifisme et dénonce la guerre et sa violence. Malgré que l’histoire soit fictif , les fait décrit dans le roman sont une réalité de la 1er Guerre Mondiale. Cette œuvre est pacifiste. Elle dévoile l’opinion des soldats au front , qui eux-mêmes veulent la paix. On peut comparer le bourrage de crâne des jeunes élèves à de la propagande pour la guerre. Elle est aussi très réaliste et représente l’être humain comme un « homme-bête » c’est-à-dire que lorsqu’il se sent en danger il est prêt à tout pour sa propre survie et son pouvoir absolue (lorsque Paul est au café avec son professeur d’allemand et ses amis , certains veulent plus que ce qu’ils peuvent). A l’ouest rien de nouveau est un plaidoyer de la paix parce qu’au font seul les gouvernements la veulent.

IX) Avis personnel :
On a trouvé cette œuvre très intéressante et émouvante. On avait d’abord regarder le film spécialement pour l’histoire des arts au cinéma , puis on a décidé de présenté le livre. En le lisant on remarque pas mal de différence avec le film. Le thème et le lexique de la guerre sont plus présent. Les émotions sont plus ressentit et présente aussi. La camaraderie est plus présente dans le livre mais le lien entre les personnages et mieux représenté dans le film. En conclusion , on a beaucoup aimé ce roman qui nous a beaucoup appris sur la guerre.
professeur 19
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Re: histoire des arts

Message par professeur 19 » jeu. 26 févr. 2015 16:57

Bonjour,

à première vue ton travail semble intéressant en ce qui concerne la première partie mais il reste des points à développer, surtout en ce qui concerne la partie analyse. Ainsi, pour chaque thème que tu avances il serait bon de donner des exemples précis en citant directement le texte car il est important que ton analyse s'appuie sur l’œuvre que tu étudies.

Ensuite, vas-tu développer sur Guernica ? Il faudrait analyser davantage l’œuvre, montrer comment Picasso s'y prend pour suggérer le chaos, montrer ce qui dans le tableau constitue une dénonciation des atrocités de la guerre. Et attention, tu parles aussitôt après du réalisme, ce tableau l'est-il ?

Enfin, essaie de développer davantage ton point de vue à partir de ce que tu as déjà écrit.

Il y a quelques fautes dans ton texte, je te laisse les corriger.

Bon courage et à bientôt sur le forum.
Verrouillé