Sujet d'invention poétique
Posté : ven. 20 avr. 2012 20:21
Voilà, pendant ces vacances scolaire je dois faire un sujet d'invention dont l'énoncé est " Vous êtes journaliste sportif. On vous envoie couvrir un match de rugby, en finale de coupe qui oppose l'équipe de France à l'équipe d'Angleterre. Votre rédacteur en chef vous demande de dépasser le niveau du reportage objectif et de faire ressortir, dans une explosion de poétique d'images et de couleurs, toute la joie de l'évènement. Voilà ce que j'ai fait, je n'arrive pas à terminer, à trouver de fin, il faudra sans doute que je décrive la victoire/défaite.. Pouvez vous me donner des idées ? Merci :)
On voyait les brins d'herbe commencer à frémir les uns après les autres. Sans doute prenaient-ils conscience de la force vive et de la fureur titanesque dont ils seraient bientôt les spectateurs et le support supplicié.
L'air lui, était électrique et chargé du poids des chants guerriers. Les joueurs arrivaient pleins de force et de rage, déterminés tels des soldats. Ce match était la guerre ; chaque essai était une bataille, les maillots des joueurs étaient les drapeaux, la foule en délire était la famille des combattants. Ils voulaient faire honneur à leur patrie. Chaque minute, chaque seconde compte dans un conflit, toujours viser plus haut, se dépasser : souffrir pour mieux subtiliser la victoire. La pression ainsi que la rage de vaincre étaient marquées sur les traits de la totalité des visages, traits profonds, resserrés. On entendait le glissement des crampons qui sifflotait le son du succès français. La populace ne cessait de scander soutien et encouragement. Le stade resplendissait de couleurs bleus blancs et rouges. Le bleu, symbole de la fraîcheur, du rêve, le blanc image de la pureté et le rouge lui, figure de la passion, du triomphe. On apercevait sur tous les visages la sueur qui suintait des pores de la peau. L'armistice était bientôt signé, il ne restait que quelques longues minutes. On imaginait, tous ces fanatiques rivés sur leurs écrans, tels des lions attendant le rationnement de viande.
On voyait les brins d'herbe commencer à frémir les uns après les autres. Sans doute prenaient-ils conscience de la force vive et de la fureur titanesque dont ils seraient bientôt les spectateurs et le support supplicié.
L'air lui, était électrique et chargé du poids des chants guerriers. Les joueurs arrivaient pleins de force et de rage, déterminés tels des soldats. Ce match était la guerre ; chaque essai était une bataille, les maillots des joueurs étaient les drapeaux, la foule en délire était la famille des combattants. Ils voulaient faire honneur à leur patrie. Chaque minute, chaque seconde compte dans un conflit, toujours viser plus haut, se dépasser : souffrir pour mieux subtiliser la victoire. La pression ainsi que la rage de vaincre étaient marquées sur les traits de la totalité des visages, traits profonds, resserrés. On entendait le glissement des crampons qui sifflotait le son du succès français. La populace ne cessait de scander soutien et encouragement. Le stade resplendissait de couleurs bleus blancs et rouges. Le bleu, symbole de la fraîcheur, du rêve, le blanc image de la pureté et le rouge lui, figure de la passion, du triomphe. On apercevait sur tous les visages la sueur qui suintait des pores de la peau. L'armistice était bientôt signé, il ne restait que quelques longues minutes. On imaginait, tous ces fanatiques rivés sur leurs écrans, tels des lions attendant le rationnement de viande.