Rédaction de synthèse
Posté : mer. 11 avr. 2012 16:52
Bonsoir,j'aimerais avoir de l'aide si c'est possible,alors voilà je dois faire une rédaction de synthèse en un paragraphe ordonné de 20 lignes en répondant à la question suivante: "En quoi cet incipit est-il une narration engagée ?"
Je ne comprends pas ce que je dois faire, quelqu'un pour m'aider ?
Nom du livre: Claude Gueux de Victor Hugo.
Les deux premières pages du livre:
CLAUDE GUEUX
Il y a sept ou huit ans, un homme nommé Claude Gueux,
pauvre ouvrier, vivait à Paris. Il avait avec lui une fille qui était
sa maîtresse, et un enfant de cette fille. Je dis les choses comme
elles sont, laissant le lecteur ramasser les moralités à mesure
que les faits les sèment sur leur chemin. L’ouvrier était capable,
habile, intelligent, fort maltraité par l’éducation, fort bien traité
par la nature, ne sachant pas lire et sachant penser. Un hiver,
l’ouvrage manqua. Pas de feu ni de pain dans le galetas.
L’homme, la fille et l’enfant eurent froid et faim. L’homme vola.
Je ne sais ce qu’il vola, je ne sais où il vola. Ce que je sais, c’est
que de ce vol il résulta trois jours de pain et de feu pour la
femme et pour l’enfant, et cinq ans de prison pour l’homme.
L’homme fut envoyé faire son temps à la maison centrale
de Clairvaux. Clairvaux, abbaye dont on a fait une bastille, cellule dont on a fait un cabanon, autel dont on a fait un pilori.
Quand nous parlons de progrès, c’est ainsi que certaines gens le
comprennent et l’exécutent. Voilà la chose qu’ils mettent sous
notre mot.
Je ne comprends pas ce que je dois faire, quelqu'un pour m'aider ?
Nom du livre: Claude Gueux de Victor Hugo.
Les deux premières pages du livre:
CLAUDE GUEUX
Il y a sept ou huit ans, un homme nommé Claude Gueux,
pauvre ouvrier, vivait à Paris. Il avait avec lui une fille qui était
sa maîtresse, et un enfant de cette fille. Je dis les choses comme
elles sont, laissant le lecteur ramasser les moralités à mesure
que les faits les sèment sur leur chemin. L’ouvrier était capable,
habile, intelligent, fort maltraité par l’éducation, fort bien traité
par la nature, ne sachant pas lire et sachant penser. Un hiver,
l’ouvrage manqua. Pas de feu ni de pain dans le galetas.
L’homme, la fille et l’enfant eurent froid et faim. L’homme vola.
Je ne sais ce qu’il vola, je ne sais où il vola. Ce que je sais, c’est
que de ce vol il résulta trois jours de pain et de feu pour la
femme et pour l’enfant, et cinq ans de prison pour l’homme.
L’homme fut envoyé faire son temps à la maison centrale
de Clairvaux. Clairvaux, abbaye dont on a fait une bastille, cellule dont on a fait un cabanon, autel dont on a fait un pilori.
Quand nous parlons de progrès, c’est ainsi que certaines gens le
comprennent et l’exécutent. Voilà la chose qu’ils mettent sous
notre mot.