écriture d'invention de français
Posté : sam. 5 nov. 2011 19:07
Bonjour je voudrais un peu d'aide pour mon écriture d'invention.
Voici le sujet:
Rédigez la dernière page du roman qui vous semble le mieux convenir aux attentes de lecture que vous a inspirées l'incipit de La Joie de vivre de Zola.
Ceci est le texte:
Comme six heures sonnaient au coucou de la salle à manger, Chanteau perdit tout espoir. Il se leva péniblement du fauteuil où il chauffait ses lourdes jambes de goutteux, devant un feu de coke. Depuis deux heures, il attendait madame Chanteau, qui, après une absence de cinq semaines, ramenait ce jour-là de Paris leur petite cousine Pauline Quenu, une orpheline de dix ans, dont le ménage avait accepté la tutelle.
– C’est inconcevable, Véronique, dit-il en poussant la porte de la cuisine. Il leur est arrivé un malheur.
La bonne, une grande fille de trente-cinq ans, avec des mains d’homme et une face de gendarme, était en train d’écarter du feu un gigot qui allait être certainement trop cuit. Elle ne grondait pas, mais une colère blêmissait la peau rude de ses joues.
– Madame sera restée à Paris, dit-elle sèchement. Avec toutes ces histoires qui n’en finissent plus et qui mettent la maison en l’air !
– Non, non, expliqua Chanteau, la dépêche d’hier soir annonçait le règlement définitif des affaires de la petite... Madame a dû arriver ce matin à Caen, où elle s’est arrêtée pour passer chez Davoine. A une heure, elle reprenait le train ; à deux heures, elle descendait à Bayeux ; à trois heures, l’omnibus du père Malivoire la déposait à Arromanches, et si même Malivoire n’a pas attelé tout de suite sa vieille berline, Madame aurait pu être ici vers quatre heures, quatre heures et demie au plus tard... Il n’y a guère que dix kilomètres d’Arromanches à Bonneville.
La cuisinière, les yeux sur son gigot, écoutait tous ces calculs, en hochant la tête. Il ajouta, après une hésitation :
– Tu devrais aller voir au coin de la route, Véronique.
Elle le regarda, plus pâle encore de colère contenue.
– Tiens ! pourquoi ?... Puisque monsieur Lazare est déjà dehors, à patauger à leur rencontre, ce n’est pas la peine que j’aille me crotter jusqu’aux reins.
– C’est que, murmura Chanteau doucement, je finis par être inquiet aussi de mon fils... Lui non plus ne reparaît pas. Que peut-il faire sur la route, depuis une heure ?
Alors, sans parler davantage, Véronique prit à un clou un vieux châle de laine noire, dont elle s’enveloppa la tête et les épaules. Puis, comme son maître la suivait dans le corridor, elle lui dit brusquement :
– Retournez donc devant votre feu, si vous ne voulez pas gueuler demain toute la journée, avec vos douleurs.
Et, sur le perron, après avoir refermé la porte à la volée, elle mit ses sabots et cria dans le vent :
– Ah ! Dieu de Dieu ! en voilà une morveuse qui peut se flatter de nous faire tourner en bourrique !
Merci d'avance pour votre aide je dois le faire pour mercredi donc ce serait bien si vous répondiez le plus vite possible.
Voici le sujet:
Rédigez la dernière page du roman qui vous semble le mieux convenir aux attentes de lecture que vous a inspirées l'incipit de La Joie de vivre de Zola.
Ceci est le texte:
Comme six heures sonnaient au coucou de la salle à manger, Chanteau perdit tout espoir. Il se leva péniblement du fauteuil où il chauffait ses lourdes jambes de goutteux, devant un feu de coke. Depuis deux heures, il attendait madame Chanteau, qui, après une absence de cinq semaines, ramenait ce jour-là de Paris leur petite cousine Pauline Quenu, une orpheline de dix ans, dont le ménage avait accepté la tutelle.
– C’est inconcevable, Véronique, dit-il en poussant la porte de la cuisine. Il leur est arrivé un malheur.
La bonne, une grande fille de trente-cinq ans, avec des mains d’homme et une face de gendarme, était en train d’écarter du feu un gigot qui allait être certainement trop cuit. Elle ne grondait pas, mais une colère blêmissait la peau rude de ses joues.
– Madame sera restée à Paris, dit-elle sèchement. Avec toutes ces histoires qui n’en finissent plus et qui mettent la maison en l’air !
– Non, non, expliqua Chanteau, la dépêche d’hier soir annonçait le règlement définitif des affaires de la petite... Madame a dû arriver ce matin à Caen, où elle s’est arrêtée pour passer chez Davoine. A une heure, elle reprenait le train ; à deux heures, elle descendait à Bayeux ; à trois heures, l’omnibus du père Malivoire la déposait à Arromanches, et si même Malivoire n’a pas attelé tout de suite sa vieille berline, Madame aurait pu être ici vers quatre heures, quatre heures et demie au plus tard... Il n’y a guère que dix kilomètres d’Arromanches à Bonneville.
La cuisinière, les yeux sur son gigot, écoutait tous ces calculs, en hochant la tête. Il ajouta, après une hésitation :
– Tu devrais aller voir au coin de la route, Véronique.
Elle le regarda, plus pâle encore de colère contenue.
– Tiens ! pourquoi ?... Puisque monsieur Lazare est déjà dehors, à patauger à leur rencontre, ce n’est pas la peine que j’aille me crotter jusqu’aux reins.
– C’est que, murmura Chanteau doucement, je finis par être inquiet aussi de mon fils... Lui non plus ne reparaît pas. Que peut-il faire sur la route, depuis une heure ?
Alors, sans parler davantage, Véronique prit à un clou un vieux châle de laine noire, dont elle s’enveloppa la tête et les épaules. Puis, comme son maître la suivait dans le corridor, elle lui dit brusquement :
– Retournez donc devant votre feu, si vous ne voulez pas gueuler demain toute la journée, avec vos douleurs.
Et, sur le perron, après avoir refermé la porte à la volée, elle mit ses sabots et cria dans le vent :
– Ah ! Dieu de Dieu ! en voilà une morveuse qui peut se flatter de nous faire tourner en bourrique !
Merci d'avance pour votre aide je dois le faire pour mercredi donc ce serait bien si vous répondiez le plus vite possible.