Un coeur Simple de Gustave Flaubert

[Marianne]

Bonjour,
Pour le 4 novembre, je dois répondre aux questions suivantes :

1) Par quelles expressions successives les taureau est-il désigné ? Cette apparition modifie-t-elle le rythme des phrases ?
Le taureau est désigné par les expressions suivantes :
«la grosse bête, un taureau.»
Oui, cela modifie le rythme des phrases on a l’impression que l’action va plus vite, sous l’effet de la peur.

2) Quels termes visuels et auditifs se rapportent à l’animal ?
Les termes visuels qui se rapportent à l’animal sont : ses sabots, il baissait le mufle secouait les cornes, sa bave.
Les termes auditifs qui se rapportent à l’animal sont :
Beuglement formidable, souffle sonore, comme des marteaux.

3)Comment l’affolement de Mme Aubain est-il souligné au fil du texte ?
L’affolement de Mme Aubain est souligné au fil du texte par : «cherchait éperdue comment franchir le haut bord» «tomba plusieurs fois , et a force de courage y parvint».

4)De quelles qualités Félicité fait-elle preuve dans cette épisode ?
Félicité fait preuve de courage dans cet épisode.


Merci d'avance.
Marianne

[professeur 1]

Bonjour Mariannne,
Avant de nous présenter ton travail, il eût été bon de nous donner les références du texte auxquelles se rapportent tes questions. Si ce texte figure dans un manuel, donne-nous les références précises. Nous pourrons alors t'aider.

Pour la question 3, on te demande une explication. Or, tu t'es contentée de citer des passages du texte. C'est donc à revoir.
Le mot "qualités" est au pluriel dans la question. Ta réponse est donc incomplète.

J'attends les références du texte afin de t'aider de façon plus concrète.

[Marianne]

Excusez-moi. Voici le passage :

"Un soir d'automne, on s'en retourna par les herbages. La lune à son premier quartier éclairait une partie du ciel, et un brouillard flottait comme une écharpe sur les sinuosités de la Toucques. Des boeufs, étendus au milieu du gazon, regardaient tranquillement ces quatre personnes passer. Dans la troisième pâture, quelques-uns se levèrent, puis se mirent en rond devant elles. - « Ne craignez rien ! » dit Félicité ; et, murmurant une sorte de complainte, elle flatta sur l'échine, celui qui se trouvait le plus près ; il fit volte-face, les autres l'imitèrent. Mais quand l'herbage suivant fut traversé, un beuglement formidable s'éleva. C'était un taureau que cachait le brouillard. Il avança vers les deux femmes. Mme Aubain allait courir. - « Non ! non ! moins vite ! » Elles pressaient le pas cependant, et entendaient par-derrière un souffle sonore qui se rapprochait. Ses sabots, comme des marteaux, battaient l'herbe de la prairie ; voilà qu'il galopait maintenant ! Félicité se retourna et elle arrachait à deux mains des plaques de terre qu'elle lui jetait dans les yeux. Il baissait le mufle, secouait les cornes et tremblait de fureur en beuglant horriblement. Mme Aubain, au bout de l'herbage avec ses deux petits, cherchait éperdue comment franchir le haut-bord. Félicité reculait toujours devant le taureau, et continuellement lançait des mottes de gazon qui l'aveuglaient, tandis qu'elle criait : - « Dépêchez-vous ! dépêchez-vous ! »
Mme Aubain descendit le fossé, poussa Virginie, Paul ensuite, tomba plusieurs fois en tâchant de gravir le talus, et à force de courage y parvint.
Le taureau avait acculé Félicité contre une claire-voie ; sa bave lui rejaillissait à la figure, une seconde de plus il l'éventrait. Elle eut le temps de se couler entre deux barreaux, et la grosse bête, toute surprise, s'arrêta.
Cet événement, pendant bien des années, fut un sujet de conversation à Pont-l'Evêque. Félicité n'en tira aucun orgueil, ne se doutant même pas qu'elle eût rien fait d'héroïque."

Questions :
1) Par quelles expressions successives les taureau est-il désigné ? Cette apparition modifie-t-elle le rythme des phrases ?
Le taureau est désigné par les expressions suivantes :
«la grosse bête, un taureau.»
Oui, cela modifie le rythme des phrases on a l’impression que l’action va plus vite, sous l’effet de la peur.

2) Quels termes visuels et auditifs se rapportent à l’animal ?
Les termes visuels qui se rapportent à l’animal sont : ses sabots, il baissait le mufle secouait les cornes, sa bave.
Les termes auditifs qui se rapportent à l’animal sont :
Beuglement formidable, souffle sonore, comme des marteaux.

3)Comment l’affolement de Mme Aubain est-il souligné au fil du texte ?
L’affolement de Mme Aubain est souligné au fil du texte par : «cherchait éperdue comment franchir le haut bord» «tomba plusieurs fois , et a force de courage y parvint».

4)De quelles qualités Félicité fait-elle preuve dans cette épisode ?
Félicité fait preuve de courage dans cet épisode, elle fait preuve aussi de modestie.

Pour la question 3, je ne sais pas comment expliquer.
Merci d'avance.
Marianne

[professeur 13]

Bonjour,
Voyons question par question :
1. Ton travail me semble juste.
2. C'est juste, mais incomplet. Relis le passage : tu trouveras quelques autres termes. N'oublie pas l'emploi des guillemets quand tu cites.
3. Cette question est survolée. Relève toutes les phrases où Mme Aubain est présente et tu reconstitueras son attitude.
4. Oui pour le courage et la modestie, mais selon toi, pourquoi parle-t-on encore de cet événement plusieurs années après ? Développe cette question qui est doit faire la synthèse de ton travail.

Bon courage.

[Marianne]

Je vous remercie de m'avoir répondu.

1)Par quels expressions successives les taureau est-il désigné ? Cette apparition modifie-t-elle le rythme des phrases ?
Le taureau est désigné par les expressions suivantes :
«la grosse bête, un taureau.»
Oui, cela modifie le rythme des phrases ; on a l’impression que l’action va plus vite, sous l’effet de la peur.

2) Quels termes visuels et auditifs se rapportent à l’animal ?
Les termes visuels qui se rapportent à l’animal sont : ses sabots, il baissait le mufle secouait les cornes, sa bave.
Les termes auditifs qui se rapportent à l’animal sont : «Beuglement formidable», «souffle sonore qui se rapprochait», Flaubert compare aussi le bruit des sabots de l’animal à celui des marteaux, il y a aussi : «beuglant horriblement».

3)Comment l’affolement de Mme Aubain est-il souligné au fil du texte ?
L’affolement de Mme Aubain est souligné au fil du texte par : «cherchait éperdue comment franchir le haut bord» «tomba plusieurs fois , et a force de courage y parvint».

4)De quelles qualités Félicité fait-elle preuve dans cette épisode ?
Dans cet épisode Félicité fait preuve de courage et de dévouement envers sa maîtresse et ses deux enfants. Elle à un comportement héroïque mais elle n’en retire aucun orgueil: elle reste simple et fait preuve de modestie.

3. Madame Aubain est bien présente dans le texte mais les passages ne souligne pas son affolement, enfin moi je trouve.
Elle pousse ses enfants devant pour les protéger.


Merci d'avance.
Marianne

[professeur 13]

Je vais reprendre les questions 3 et 4.

3. Suis davantage ma méthode : reconstitue le parcours de Mme Aubain.
Tu dis que Mme Aubain protège ses enfants, action qui ne traduirait pas son affolement, mais observe davantage la phrase et la succession rapide des verbes et des actions qu'ils expriment.
4. C'est bien. N'oublie pas que c'est le courage d'une femme face à un animal puissant.

Bon courage.

[Marianne]

3) Dans cet épisode Félicité fait preuve de courage face à un animal puissant. Elle fait preuve de dévouement envers sa maîtresse et ses deux enfants. Elle a un comportement héroïque mais elle n’en retire aucun orgueil : elle reste simple et fait preuve de modestie.

4) Pour cette question alors je ne sais pas comment répondre. J'ai trouvé certaines phrases qui montrent son affolement :
Mme Aubain allait courir ; Elles pressaient le pas cependant;cherchait éperdue comment franchir le haut-bord.
Mme Aubain descendit le fossé, poussa Virginie, Paul ensuite, tomba plusieurs fois en tâchant de gravir le talus, et à force de courage y parvint.

[professeur 6]

Bonjour Marianne,

Ta réponse concernant le courage de Félicité est maintenant correcte.
Les phrases que tu as relevées pour montrer l'affolement de madame Aubain sont bien choisies, mais il faudrait que tu les analyses davantage. En particulier, dans la phrase "Madame Aubain descendit le fossé, poussa Virginie, Paul ensuite, tomba plusieurs fois en tâchant de gravir le talus, et à force de courage y parvint", compte le nombre de verbes, demande-toi si ce sont des verbes d'action ou d'état, à quel temps ils sont conjugués, interroge-toi sur la ponctuation, sur le nombre de propositions juxtaposées, sur leur longueur, etc. Ainsi, tu feras une analyse approfondie de la phrase, des choix que Flaubert a faits pour traduire cet affolement.
Bon travail, à bientôt.

[Marianne]

4) Descendit, poussa... ce sont des verbes d'actions.
Mais comment analyser ?

[professeur 13]

Bonjour,
Cette réponse est trop courte.
Reprends les conseils donnés par le professeur 6, ceux que je t'ai donnés et tu vas réussir à développer ta réponse.