Commentaire littéraire
Modérateur : moderateur
Re: Commentaire littéraire
Anaïs,
Attention, dans le nouveau paragraphe que tu envoies, tout ce que tu dis sur le côté mystérieux d'Antigone est juste, mais tu ne prouves rien, tu affirmes sans t'appuyer sur le texte : prends l'habitude de citer un passage précis et de montrer en quoi il prouve ce que tu avances. Par exemple, quand tu écris "Antigone évoque sa promenade avec beaucoup de mystère", quelles répliques pourrais-tu citer qui montrent bien cela ? Tu parles de "sous-entendus, de répliques ambiguës" : cite-les, explique les sous-entendus !
En fait, ton analyse est juste, mais ne s'appuie pas suffisamment sur le texte. Essaie, avant de continuer à rédiger la suite, de revenir sur ce que tu as déjà écrit pour l'améliorer de ce point de vue : trouve des passages précis, commente-les et alors seulement nous serons convaincus que tu as raison de penser cela du texte.
Par ailleurs, tu as placé dans ce passage la remarque que je t'avais faite sur l'opposition poésie/trivialité : je ne crois pas que ce soit l'endroit rêvé pour faire cette réfléxion (ça n'a rien à voir avec l'idée d'un "mystère" Antigone). . Garde-la pour un autre passage de ton commentaire.
Bon courage, continue à bien travailler mais utilise bien les remarques pour t'améliorer !
Attention, dans le nouveau paragraphe que tu envoies, tout ce que tu dis sur le côté mystérieux d'Antigone est juste, mais tu ne prouves rien, tu affirmes sans t'appuyer sur le texte : prends l'habitude de citer un passage précis et de montrer en quoi il prouve ce que tu avances. Par exemple, quand tu écris "Antigone évoque sa promenade avec beaucoup de mystère", quelles répliques pourrais-tu citer qui montrent bien cela ? Tu parles de "sous-entendus, de répliques ambiguës" : cite-les, explique les sous-entendus !
En fait, ton analyse est juste, mais ne s'appuie pas suffisamment sur le texte. Essaie, avant de continuer à rédiger la suite, de revenir sur ce que tu as déjà écrit pour l'améliorer de ce point de vue : trouve des passages précis, commente-les et alors seulement nous serons convaincus que tu as raison de penser cela du texte.
Par ailleurs, tu as placé dans ce passage la remarque que je t'avais faite sur l'opposition poésie/trivialité : je ne crois pas que ce soit l'endroit rêvé pour faire cette réfléxion (ça n'a rien à voir avec l'idée d'un "mystère" Antigone). . Garde-la pour un autre passage de ton commentaire.
Bon courage, continue à bien travailler mais utilise bien les remarques pour t'améliorer !
Re: Commentaire littéraire
Bonjour , voici mon premier paragraphe mais je ne vois pas ce que je pourrai encore changer.
Dans le dialogue entre Antigone et sa nourrice, la nourrice surprend Antigone à son retour.
Antigone montre qu’elle est solitaire. En effet, Antigone sort en secret dans la nuit pour aller jeter de la terre sur son frère , on assiste à une sorte de quiproquo car elle avoue juste a la nourrice qu'elle est allée se promener
Elle aime une nature vierge comme le prouve la citation « Il faut te lever plus tôt nourrice si tu veut voir un monde sans couleurs ».
La personnification « C’est beau un jardin qui ne pense pas encore aux hommes » affirme sa solitude. Elle veut une nature intacte , les couleurs et les odeurs premières.
Désolé ,et merci d'avance.
Dans le dialogue entre Antigone et sa nourrice, la nourrice surprend Antigone à son retour.
Antigone montre qu’elle est solitaire. En effet, Antigone sort en secret dans la nuit pour aller jeter de la terre sur son frère , on assiste à une sorte de quiproquo car elle avoue juste a la nourrice qu'elle est allée se promener
Elle aime une nature vierge comme le prouve la citation « Il faut te lever plus tôt nourrice si tu veut voir un monde sans couleurs ».
La personnification « C’est beau un jardin qui ne pense pas encore aux hommes » affirme sa solitude. Elle veut une nature intacte , les couleurs et les odeurs premières.
Désolé ,et merci d'avance.
Re: Commentaire littéraire
Anais,
Tu ne tiens pas suffisamment compte des conseils. Ainsi, quand tu dis que la nourrice surprend Antigone à son retour, pourquoi ne pas citer une réplique (par exemple : "Je me lève pour voir si elle n'était pas découverte. je trouve son lit froid et personne dedans.", mais il y en a d'autres.) ?
De même, pour montrer qu'Antigone se présente comme quelqu'un qui aime la solitude, tu dois trouver des passages qui le prouvent : "C'est beau, un jardin qui ne pense pas encore aux hommes" est bien choisi, mais tu ne dois pas te contenter de citer, tu dois expliquer. Tu peux, par exemple, la mettre en parallèle avec "j'étais gênée parce que je savais bien que ce n'était pas moi qu'on attendait" (le "on" représentant la nature). Pour Antigone, la nature possède une existence en dehors des hommes, a une vie propre. Elle se sent comme un intrus à cette heure où la nature attend seulement le jour, et non, déjà, l'intrusion d'un humain. Et elle l'envie et l'admire pour cela, elle voudrait peut-être, elle aussi, être capable d'exister sans les hommes.
Tu vois qu'il faut davantage développer tes impressions, davantage commenter le texte (je te le redis encore une fois !).
Essaie encore d'améliorer ton premier jet en l'étoffant, en prenant appui sur le texte pour prouver que ce que tu penses est juste. Courage !
Tu ne tiens pas suffisamment compte des conseils. Ainsi, quand tu dis que la nourrice surprend Antigone à son retour, pourquoi ne pas citer une réplique (par exemple : "Je me lève pour voir si elle n'était pas découverte. je trouve son lit froid et personne dedans.", mais il y en a d'autres.) ?
De même, pour montrer qu'Antigone se présente comme quelqu'un qui aime la solitude, tu dois trouver des passages qui le prouvent : "C'est beau, un jardin qui ne pense pas encore aux hommes" est bien choisi, mais tu ne dois pas te contenter de citer, tu dois expliquer. Tu peux, par exemple, la mettre en parallèle avec "j'étais gênée parce que je savais bien que ce n'était pas moi qu'on attendait" (le "on" représentant la nature). Pour Antigone, la nature possède une existence en dehors des hommes, a une vie propre. Elle se sent comme un intrus à cette heure où la nature attend seulement le jour, et non, déjà, l'intrusion d'un humain. Et elle l'envie et l'admire pour cela, elle voudrait peut-être, elle aussi, être capable d'exister sans les hommes.
Tu vois qu'il faut davantage développer tes impressions, davantage commenter le texte (je te le redis encore une fois !).
Essaie encore d'améliorer ton premier jet en l'étoffant, en prenant appui sur le texte pour prouver que ce que tu penses est juste. Courage !
Re: Commentaire littéraire
Merci beaucoup , je vous écris mon paragraphe , et j'espère avoir tenu compte de vos conseils.
Dans le dialogue entre Antigone et sa nourrice, la nourrice surprend Antigone à son retour, la citation " Je me lève pour voir si elle n'était pas découverte. Je trouve son lit froid et personne dedans " nous le démontre ou " Je me lève quand il fait encore noir , je vais à ta chambre pour voir si tu ne t'es pas découverte en dormant et je ne te trouve plus dans ton lit "
Antigone montre qu’elle est solitaire : " J'étais genée car je savais bien que c'était pas moi qu'on attendait " ou la personnification " Je l'ai surpris ,nourrice .Je l'ai vu sans qu'il s'en doute" Elle se sent comme une intru par rapport à la nature " Je me suis glissée dans la campagne sans qu'elle s'en apercoive " nous le prouve . En effet, Antigone sort en secret dans la nuit pour aller jeter de la terre sur son frère , on assiste à une sorte de quiproquo car elle avoue juste a la nourrice qu'elle est allée se promener .
Elle aime une nature vierge comme le prouve la citation « Il faut te lever plus tôt nourrice si tu veut voir un monde sans couleurs ».Elle préfère une nature naissante , les tons de gris .
La personnification « C’est beau un jardin qui ne pense pas encore aux hommes » affirme sa solitude. Elle veut une nature intacte , les couleurs et les odeurs premières.
Antigone voudrait , comme la nature , être capable d'exister sans les hommes. Elle l'envie et l'admire.
Dans le dialogue entre Antigone et sa nourrice, la nourrice surprend Antigone à son retour, la citation " Je me lève pour voir si elle n'était pas découverte. Je trouve son lit froid et personne dedans " nous le démontre ou " Je me lève quand il fait encore noir , je vais à ta chambre pour voir si tu ne t'es pas découverte en dormant et je ne te trouve plus dans ton lit "
Antigone montre qu’elle est solitaire : " J'étais genée car je savais bien que c'était pas moi qu'on attendait " ou la personnification " Je l'ai surpris ,nourrice .Je l'ai vu sans qu'il s'en doute" Elle se sent comme une intru par rapport à la nature " Je me suis glissée dans la campagne sans qu'elle s'en apercoive " nous le prouve . En effet, Antigone sort en secret dans la nuit pour aller jeter de la terre sur son frère , on assiste à une sorte de quiproquo car elle avoue juste a la nourrice qu'elle est allée se promener .
Elle aime une nature vierge comme le prouve la citation « Il faut te lever plus tôt nourrice si tu veut voir un monde sans couleurs ».Elle préfère une nature naissante , les tons de gris .
La personnification « C’est beau un jardin qui ne pense pas encore aux hommes » affirme sa solitude. Elle veut une nature intacte , les couleurs et les odeurs premières.
Antigone voudrait , comme la nature , être capable d'exister sans les hommes. Elle l'envie et l'admire.
Re: Commentaire littéraire
Anaïs,
Bravo, voilà enfin quelque chose de tout à fait intéressant ! Tu as ordonné tes idées, tu t'es appuyée sur des citations en les expliquant, c'est bien. Tu peux cependant revenir sur la citation "je l'ai surpris, je l'ai vu sans qu'il s'en doute" pour préciser que le pronom "l'" représente le jardin (sinon, on ne comprend pas !).
Continue comme cela, j'attends la suite. Bon courage !
Bravo, voilà enfin quelque chose de tout à fait intéressant ! Tu as ordonné tes idées, tu t'es appuyée sur des citations en les expliquant, c'est bien. Tu peux cependant revenir sur la citation "je l'ai surpris, je l'ai vu sans qu'il s'en doute" pour préciser que le pronom "l'" représente le jardin (sinon, on ne comprend pas !).
Continue comme cela, j'attends la suite. Bon courage !
Re: Commentaire littéraire
Bonjour ,
Je vous remercie pour toute votre aide !
Est ce que je dois améliorer encore mon paragraphe où je peut passer au second ?
Je vous remercie pour toute votre aide !
Est ce que je dois améliorer encore mon paragraphe où je peut passer au second ?
Re: Commentaire littéraire
Anaïs,
Tu peux passer au second, nous reviendrons sur de petits détails s'il le faut à la fin. Bravo pour ta ténacité : tu as vraiment bien progressé, et peux être fière de ton travail !
Tu peux passer au second, nous reviendrons sur de petits détails s'il le faut à la fin. Bravo pour ta ténacité : tu as vraiment bien progressé, et peux être fière de ton travail !
Re: Commentaire littéraire
Bonjour , Merci beaucoup pour votre aide
Je vous envoie le second paragraphe et merci pour votre encouragement !
Jean Anouilh nous dévoile le côté mystérieux de Antigone.
Après son escapade nocturne, la nourrice fait subir un interrogatoire à Antigone comme le prouvent les citations : « D’où viens-tu ? », « tu avais un rendez-vous », « tu as un amoureux ? ».
La nourrice éprouve de l’inquiétude et de l’angoisse envers Antigone.
Antigone évoque sa « promenade » avec beaucoup de mystère, les citations « C’est vrai, c’était encore la nuit. Et il n’y avait que moi dans toute la campagne à penser que c’était le matin. C’est merveilleux nourrice. J’ai cru au jour la première aujourd’hui », « Tu crois que si on se levait comme cela tous les matins, ce serait tous les matins, aussi beau, nourrice, d’être la première fille dehors ? » nous font part de ses vagues réponses .
A plusieurs reprises, elle répond par des sous-entendus, des répliques ambiguës à l’interrogatoire de la nourrice, les citations « oui, nourrice, oui le pauvre » quand la nourrice lui demande si elle à un amoureux, en effet la nourrice lui demande aussi d’où elle venait, et elle lui répond «C’est vrai, c’était encore la nuit » ou « Oui, nourrice, mon oncle saura. Laisse- moi maintenant »
Leurs répliques s’opposent ainsi très nettement.
Pouvez - vous m'aider à l'améliorer et j'espère que j'ai tenu compte de vos conseils.
Merci d'avance
Je vous envoie le second paragraphe et merci pour votre encouragement !
Jean Anouilh nous dévoile le côté mystérieux de Antigone.
Après son escapade nocturne, la nourrice fait subir un interrogatoire à Antigone comme le prouvent les citations : « D’où viens-tu ? », « tu avais un rendez-vous », « tu as un amoureux ? ».
La nourrice éprouve de l’inquiétude et de l’angoisse envers Antigone.
Antigone évoque sa « promenade » avec beaucoup de mystère, les citations « C’est vrai, c’était encore la nuit. Et il n’y avait que moi dans toute la campagne à penser que c’était le matin. C’est merveilleux nourrice. J’ai cru au jour la première aujourd’hui », « Tu crois que si on se levait comme cela tous les matins, ce serait tous les matins, aussi beau, nourrice, d’être la première fille dehors ? » nous font part de ses vagues réponses .
A plusieurs reprises, elle répond par des sous-entendus, des répliques ambiguës à l’interrogatoire de la nourrice, les citations « oui, nourrice, oui le pauvre » quand la nourrice lui demande si elle à un amoureux, en effet la nourrice lui demande aussi d’où elle venait, et elle lui répond «C’est vrai, c’était encore la nuit » ou « Oui, nourrice, mon oncle saura. Laisse- moi maintenant »
Leurs répliques s’opposent ainsi très nettement.
Pouvez - vous m'aider à l'améliorer et j'espère que j'ai tenu compte de vos conseils.
Merci d'avance
Re: Commentaire littéraire
Anaïs,
Tu as raison de souligner l'inquiétude de la nourrice, et les questions que tu as relevées sont tout à fait pertinentes : tu t'es bien appuyée sur le texte pour prouver ce que tu avances, bravo !
Quand tu parles du "mystère" d'Antigone, tu devrais le relier au fait qu'elle parle en fait par sous-entendus, ou qu'elle élude les questions de la nourrice (elle ne veut pas y répondre). Les phrases que tu as relevées ("C'est vrai, c'était encore la nuit ... Tu crois que si on se levait comme ça ...) ne répondent pas vraiment aux questions de la nourrice : Antigone veut orienter la discussion sur autre chose que son escapade, elle ne veut pas se trouver obligée de dire vraiment ce qu'elle a fait (recouvrir le corps de son frère). Donc elle essaie de parler d'autre chose.
Mais en même temps, elle est encore remplie du geste grave qu'elle vient d'accomplir, et, quand la nourrice lui demande "Tu as un amoureux ?", elle répond "Oui, nourrice, oui, le pauvre". Il s'agit pourtant de son frère, et non d'un amoureux, mais Antigone profite de l'occasion qui lui est donnée par cette question pour faire comprendre qu'il s'agit de quelque chose de grave. De même, tu dois interpréter différemment le "Oui, nourrice, mon oncle saura" : Antigone sait pertinemment que son geste lui vaudra le châtiment de Créon, elle sait donc que "Créon saura" ce qu'elle a fait (fais attention à la didascalie à ce moment-là : "soudain un peu lasse"). C'est comme si elle répondait par une "pirouette" à sa nourrice ("Oui, oui, tu as raison, mais ce n'est pas important", comme peut répondre un enfant à une menace), mais en fait cela lui rappelle que le plus dur reste à venir : Créon va apprendre ce qu'elle a fait, et tout va se mettre en marche : l'arrestation, l'interrogatoire, la condamnation. Cela, elle le sait, mais ce rappel de l'étape à passer avant d'être punie la fatigue à l'avance.
Ce qui caractérise, donc, ce passage, c'est que les deux protagonistes ne parlent pas de la même chose : la nourrice essaie de savoir ce qu'a fait Antigone, pensant, comme une mère pourrait le faire, à un amoureux, et menaçant de représailles ("je dirai tout à Créon et il te punira"). Antigone, pour sa part, parle de son acte, et envisage les conséquences qu'il ne manquera pas d'avoir (Créon va l'apprendre et il sera obligé de la punir - de la faire mourir). Les deux personnages ne s'entendent pas : la nourrice ne comprend pas ce que lui dit Antigone, Antigone ne dit pas clairement à quoi elle pense.
J'espère que tu as mieux compris l'enjeu de ce passage, et que tu pourras retravailler ton premier jet. Tu as très bien commencé, continue comme cela. Bon courage !
(PS : il est possible que je ne te réponde pas ce soir pour la suite, mais d'autres professeurs sont là , et je lirai de toutes façons avec attention ta production demain matin !)
Tu as raison de souligner l'inquiétude de la nourrice, et les questions que tu as relevées sont tout à fait pertinentes : tu t'es bien appuyée sur le texte pour prouver ce que tu avances, bravo !
Quand tu parles du "mystère" d'Antigone, tu devrais le relier au fait qu'elle parle en fait par sous-entendus, ou qu'elle élude les questions de la nourrice (elle ne veut pas y répondre). Les phrases que tu as relevées ("C'est vrai, c'était encore la nuit ... Tu crois que si on se levait comme ça ...) ne répondent pas vraiment aux questions de la nourrice : Antigone veut orienter la discussion sur autre chose que son escapade, elle ne veut pas se trouver obligée de dire vraiment ce qu'elle a fait (recouvrir le corps de son frère). Donc elle essaie de parler d'autre chose.
Mais en même temps, elle est encore remplie du geste grave qu'elle vient d'accomplir, et, quand la nourrice lui demande "Tu as un amoureux ?", elle répond "Oui, nourrice, oui, le pauvre". Il s'agit pourtant de son frère, et non d'un amoureux, mais Antigone profite de l'occasion qui lui est donnée par cette question pour faire comprendre qu'il s'agit de quelque chose de grave. De même, tu dois interpréter différemment le "Oui, nourrice, mon oncle saura" : Antigone sait pertinemment que son geste lui vaudra le châtiment de Créon, elle sait donc que "Créon saura" ce qu'elle a fait (fais attention à la didascalie à ce moment-là : "soudain un peu lasse"). C'est comme si elle répondait par une "pirouette" à sa nourrice ("Oui, oui, tu as raison, mais ce n'est pas important", comme peut répondre un enfant à une menace), mais en fait cela lui rappelle que le plus dur reste à venir : Créon va apprendre ce qu'elle a fait, et tout va se mettre en marche : l'arrestation, l'interrogatoire, la condamnation. Cela, elle le sait, mais ce rappel de l'étape à passer avant d'être punie la fatigue à l'avance.
Ce qui caractérise, donc, ce passage, c'est que les deux protagonistes ne parlent pas de la même chose : la nourrice essaie de savoir ce qu'a fait Antigone, pensant, comme une mère pourrait le faire, à un amoureux, et menaçant de représailles ("je dirai tout à Créon et il te punira"). Antigone, pour sa part, parle de son acte, et envisage les conséquences qu'il ne manquera pas d'avoir (Créon va l'apprendre et il sera obligé de la punir - de la faire mourir). Les deux personnages ne s'entendent pas : la nourrice ne comprend pas ce que lui dit Antigone, Antigone ne dit pas clairement à quoi elle pense.
J'espère que tu as mieux compris l'enjeu de ce passage, et que tu pourras retravailler ton premier jet. Tu as très bien commencé, continue comme cela. Bon courage !
(PS : il est possible que je ne te réponde pas ce soir pour la suite, mais d'autres professeurs sont là , et je lirai de toutes façons avec attention ta production demain matin !)
Re: Commentaire littéraire
Bonjour ,
Merci de toutes vos explications , j'ai essayé de l'améliorer , mais j'ai repris quelques-unes de vos phrases,désolée . Pouvez-vous me guider si je dois changer des choses ou en enlever .
Mais quand Antigone répond " Oui , nourrice , oui , le pauvre " à la question de sa nourrice " Tu as un amoureux ? " , Elle ne parle pas de son frere mais il s'agit bien de son amoureux : Hémon , et elle dit " oui le pauvre " car elle sait qu'elle va mourir .
Je pense que vous devez en savoir plus que moi sur le texte mais c'est ma professeur de Francais qui nous l'avait dit, donc je sais pas trop .
Jean Anouilh nous dévoile le côté mystérieux de Antigone.
Après son escapade nocturne, la nourrice fait subir un interrogatoire à Antigone comme le prouve les citations : « D’où viens-tu ? », « tu avais un rendez-vous », « tu as un amoureux ? ».
La nourrice éprouve de l’inquiétude et de l’angoisse envers Antigone.
Antigone évoque sa « promenade » avec beaucoup de mystère, les citations « C’est vrai, c’était encore la nuit. Et il n’y avait que moi dans toute la campagne à penser que c’était le matin . C’est merveilleux nourrice. J’ai cru au jour la première aujourd’hui », « Tu crois que si on se levait comme cela tous les matins, ce serait tous les matins, aussi beau, nourrice, d’être la première fille dehors ? ». Antigone ne veut pas répondre clairement aux questions de sa nourrice. Elle essaie de parler d’autre chose.
A plusieurs reprises, elle répond par des sous-entendus, des répliques ambiguës à l’interrogatoire de la nourrice, la citation « oui, nourrice, oui le pauvre » quand la nourrice lui demande si elle à un amoureux, en effet la nourrice lui demande aussi d’où elle venait, et elle lui répond «C’est vrai, c’était encore la nuit », « Oui, nourrice, mon oncle saura. Laisse- moi maintenant » par un ton las car Créon va apprendre ce qu’elle a fait.
La nourrice essaie de savoir ce qu'a fait Antigone, pensant, comme une mère pourrait le faire, à un amoureux, et menaçant de représailles , comme la citation : «je dirai tout à Créon et il te punira » nous le montre. Antigone, pour sa part, parle de son acte, et envisage les conséquences qu'il ne manquera pas d'avoir « Créon va l'apprendre et il sera obligé de la punir - de la faire mourir ». Les deux personnages ne s'entendent pas : la nourrice ne comprend pas ce que lui dit Antigone, Antigone ne dit pas clairement à quoi elle pense.
(Ps : Je ne pouvais pas envoyer de message hier soir , car je n'étais pas là moi non plus ! )
Merci de toutes vos explications , j'ai essayé de l'améliorer , mais j'ai repris quelques-unes de vos phrases,désolée . Pouvez-vous me guider si je dois changer des choses ou en enlever .
Mais quand Antigone répond " Oui , nourrice , oui , le pauvre " à la question de sa nourrice " Tu as un amoureux ? " , Elle ne parle pas de son frere mais il s'agit bien de son amoureux : Hémon , et elle dit " oui le pauvre " car elle sait qu'elle va mourir .
Je pense que vous devez en savoir plus que moi sur le texte mais c'est ma professeur de Francais qui nous l'avait dit, donc je sais pas trop .
Jean Anouilh nous dévoile le côté mystérieux de Antigone.
Après son escapade nocturne, la nourrice fait subir un interrogatoire à Antigone comme le prouve les citations : « D’où viens-tu ? », « tu avais un rendez-vous », « tu as un amoureux ? ».
La nourrice éprouve de l’inquiétude et de l’angoisse envers Antigone.
Antigone évoque sa « promenade » avec beaucoup de mystère, les citations « C’est vrai, c’était encore la nuit. Et il n’y avait que moi dans toute la campagne à penser que c’était le matin . C’est merveilleux nourrice. J’ai cru au jour la première aujourd’hui », « Tu crois que si on se levait comme cela tous les matins, ce serait tous les matins, aussi beau, nourrice, d’être la première fille dehors ? ». Antigone ne veut pas répondre clairement aux questions de sa nourrice. Elle essaie de parler d’autre chose.
A plusieurs reprises, elle répond par des sous-entendus, des répliques ambiguës à l’interrogatoire de la nourrice, la citation « oui, nourrice, oui le pauvre » quand la nourrice lui demande si elle à un amoureux, en effet la nourrice lui demande aussi d’où elle venait, et elle lui répond «C’est vrai, c’était encore la nuit », « Oui, nourrice, mon oncle saura. Laisse- moi maintenant » par un ton las car Créon va apprendre ce qu’elle a fait.
La nourrice essaie de savoir ce qu'a fait Antigone, pensant, comme une mère pourrait le faire, à un amoureux, et menaçant de représailles , comme la citation : «je dirai tout à Créon et il te punira » nous le montre. Antigone, pour sa part, parle de son acte, et envisage les conséquences qu'il ne manquera pas d'avoir « Créon va l'apprendre et il sera obligé de la punir - de la faire mourir ». Les deux personnages ne s'entendent pas : la nourrice ne comprend pas ce que lui dit Antigone, Antigone ne dit pas clairement à quoi elle pense.
(Ps : Je ne pouvais pas envoyer de message hier soir , car je n'étais pas là moi non plus ! )