Figure de style : métaphore ?
Modérateur : moderateur
Figure de style : métaphore ?
Bonjour je voudrais savoir si ceci : "c'est un coup de poignard, ça me traverse de part en part." est bien une métaphore ?
Merci d'avance
Merci d'avance
Re: figure de style
Pierre,
Tu ne précises pas le contexte de cette expression ...
Soit il s'agit d'un vrai coup de couteau, qui traverse réellement la chair du personnage, et, dans ce cas-là, il n'y a pas image.
Soit il s'agit d'un événement qui déconcerte au plus haut point le personnage (une nouvelle, le geste d'un personnage, une parole ...) et il emploie effectivement cette métaphore pour traduire sa surprise. Dans ce cas, le "coup de poignard" exprime avec force la surprise mêlée de douleur, et "de part en part" indique à quel point il est entièrement remué, bouleversé, choqué, par cet événement.
Suivant le contexte, tu choisiras ce qui convient !
Tu ne précises pas le contexte de cette expression ...
Soit il s'agit d'un vrai coup de couteau, qui traverse réellement la chair du personnage, et, dans ce cas-là, il n'y a pas image.
Soit il s'agit d'un événement qui déconcerte au plus haut point le personnage (une nouvelle, le geste d'un personnage, une parole ...) et il emploie effectivement cette métaphore pour traduire sa surprise. Dans ce cas, le "coup de poignard" exprime avec force la surprise mêlée de douleur, et "de part en part" indique à quel point il est entièrement remué, bouleversé, choqué, par cet événement.
Suivant le contexte, tu choisiras ce qui convient !
Re: figure de style
Merci beaucoup, donc oui dans mon texte c'est bien une métaphore.
Ensuite j'ai la question " Quels sont les deux sens auxquels le narrateur fait appel pour évoquer le souvenir du passé ? "
Je ne comprends pas ce qu'il veut dire par "sens", pourriez vous m'aider svp
Ensuite j'ai la question " Quels sont les deux sens auxquels le narrateur fait appel pour évoquer le souvenir du passé ? "
Je ne comprends pas ce qu'il veut dire par "sens", pourriez vous m'aider svp
Re: figure de style
Pierre,
Je ne sais toujours pas de quoi tu parles !!! Tu n'as pas précisé si tu travaillais sur un texte, une oeuvre complète, une image ...
Ta deuxième question est on ne peut plus floue, et personne ne pourra t'aider à moins que tu précises vraiment sur quoi tu travailles.
Simplement, sache que les "sens" sont les organes par lesquels nous appréhendons le réel, et qu'il en existe cinq : la vue, l'odorat, l'ouïe, le toucher, le goût.
Je ne sais toujours pas de quoi tu parles !!! Tu n'as pas précisé si tu travaillais sur un texte, une oeuvre complète, une image ...
Ta deuxième question est on ne peut plus floue, et personne ne pourra t'aider à moins que tu précises vraiment sur quoi tu travailles.
Simplement, sache que les "sens" sont les organes par lesquels nous appréhendons le réel, et qu'il en existe cinq : la vue, l'odorat, l'ouïe, le toucher, le goût.
Re: figure de style
Désolé, Le texte que j'étudie est celui-ci :
Voilà, c´est fini. Un jour, j´apprends que la maison est vendue. Je ne sais pas qui l´a achetée, qui s´est installée dedans, qui s´y fabrique désormais des souvenirs, je ne veux pas le savoir. Parfois, en retournant en Bretagne, chez mes frères et soeurs, il m´arrive de passer par Trans. Mais je ne peux pas m´arrêter devant la maison, je ne peux pas la regarder. Je nous vois assis sur le trottoir, le dimanche soir, en train de lire nos romans d´aventures ou nos illustrés, pendant que ma mère discute avec Mme Boucher de l´autre côté de la rue. Mme Boucher est mercière, elle vend des boutons, du fil, des bas, des mouchoirs. Son mari est cordonnier ; quand on entre dans son atelier, on est saisi par l´odeur du cuir, de la colle, mêlée à celle de sa gitane maïs. C´est chez Mme Boucher qu´il y a le dépôt de livres, une petite bibliothéque de campagne. Les romans et les bandes dessinées sont rangés sur deux rayons, entre les boîtes de bobines de fil et de boutons. Pour faire provision de livres, on n´a qu´à traverser la rue. On est tout le temps fourrés chez Mme Boucher. C´est cette image qui me poursuit quand je traverse la rue, à Trans, sans regarder la maison où vivent des étrangers, des usurpateurs.
Mais je ne trouve aucun sens dans ce paragraphe
Voilà, c´est fini. Un jour, j´apprends que la maison est vendue. Je ne sais pas qui l´a achetée, qui s´est installée dedans, qui s´y fabrique désormais des souvenirs, je ne veux pas le savoir. Parfois, en retournant en Bretagne, chez mes frères et soeurs, il m´arrive de passer par Trans. Mais je ne peux pas m´arrêter devant la maison, je ne peux pas la regarder. Je nous vois assis sur le trottoir, le dimanche soir, en train de lire nos romans d´aventures ou nos illustrés, pendant que ma mère discute avec Mme Boucher de l´autre côté de la rue. Mme Boucher est mercière, elle vend des boutons, du fil, des bas, des mouchoirs. Son mari est cordonnier ; quand on entre dans son atelier, on est saisi par l´odeur du cuir, de la colle, mêlée à celle de sa gitane maïs. C´est chez Mme Boucher qu´il y a le dépôt de livres, une petite bibliothéque de campagne. Les romans et les bandes dessinées sont rangés sur deux rayons, entre les boîtes de bobines de fil et de boutons. Pour faire provision de livres, on n´a qu´à traverser la rue. On est tout le temps fourrés chez Mme Boucher. C´est cette image qui me poursuit quand je traverse la rue, à Trans, sans regarder la maison où vivent des étrangers, des usurpateurs.
Mais je ne trouve aucun sens dans ce paragraphe
Re: figure de style
Pierre,
Regarde bien de quoi il est question dans ce texte : un trottoir où des enfants lisent des livres pendant que leur mère, en face, discute avec la voisine ; le magasin de cette voisine, une mercerie ; l'atelier du mari de cette voisine, un cordonnier. Relève les mots qui décrivent ces différents lieux, essaie de voir s'il n'y a pas un sens qui est associé à chacun d'eux. Tu devrais sans difficulté trouver quel sens est sollicité dans le souvenir du narrateur.
Bon travail, n'hésite pas à revenir proposer le résultat de tes recherches.
PS Peux-tu préciser qui est l'auteur de cet extrait ?
Regarde bien de quoi il est question dans ce texte : un trottoir où des enfants lisent des livres pendant que leur mère, en face, discute avec la voisine ; le magasin de cette voisine, une mercerie ; l'atelier du mari de cette voisine, un cordonnier. Relève les mots qui décrivent ces différents lieux, essaie de voir s'il n'y a pas un sens qui est associé à chacun d'eux. Tu devrais sans difficulté trouver quel sens est sollicité dans le souvenir du narrateur.
Bon travail, n'hésite pas à revenir proposer le résultat de tes recherches.
PS Peux-tu préciser qui est l'auteur de cet extrait ?
Re: figure de style
Les sens sont : l'ouie pour l'odeur du cuir et de la colle. Et il y a la vue lorsqu'il évoque les bibliothèques, c'est ça ?
L'auteur est Alain Rémond.
L'auteur est Alain Rémond.
Re: figure de style
L'odorat à la place de l'ouie, je me suis trompé
Re: figure de style
Pierre,
Oui, tu as bien compris. On peut imaginer aussi que, lorsque le narrateur entre dans la mercerie, il a envie de toucher ces différentes choses (boutons, fils, bas, mouchoirs : ce sont des matières).
Oui, tu as bien compris. On peut imaginer aussi que, lorsque le narrateur entre dans la mercerie, il a envie de toucher ces différentes choses (boutons, fils, bas, mouchoirs : ce sont des matières).