Rédaction : convaincre

Retrouver tous les sujets résolus.

Modérateur : moderateur

professeur 2

Re: Rédaction

Message par professeur 2 » ven. 23 avr. 2010 18:27

C'est bien, tu as corrigé plusieurs fautes, mais il en reste quelques une : recherche notamment comment s'accorde l'adjectif "marron". Il faudra aussi que tu veilles à ne pas laisser trop de répétitions : essaie de remplacer ta 2ème utilisation du mot "visage", pense pour cela aux substituts pronominaux.
Pour ton dialogue, tu annonces que la femme l'apostrophe : que peut-elle lui dire? L'a-t-elle bousculée? Prise pour une autre? Veut-elle lui demander un renseignement? Une fois que tu auras lancé cette partie tu dialogue, tes personnages pourront faire connaissance.

A toi de jouer, bon courage, et ne t'inquiète pas, écrire un récit prend du temps, il faut être patient, persévérant, mais quand tu auras terminé ton devoir, tu verras que tu seras contente du résultat final.
Marie

Re: Rédaction

Message par Marie » ven. 30 avr. 2010 19:43

Bonjour,
Je vous envoie mon devoir, la première partie parce que c'est très long, je vous envoie la deuxième partie demain, je l'ai finie, mais je ne sais pas si c'est bien alors je voulais votre avis.

Imaginez que Laïla rencontre un jour une femme qui, elle aussi, a été esclave et qui essaie de la convaincre de surmonter sa peur pour s’enfuir et retrouver sa liberté.
Vous écrirez un texte d’au moins trente lignes.
Votre devoir comprendra une partie narrative à la 3ème personne évoquant les circonstances de cette rencontre et une partie argumentative dans laquelle vous veillerez à varier les arguments. Vous insisterez sur les réactions de Laïla.

Un jour que Laila était sorti acheter des légumes pour sa maîtresse, une jeune femme d'une vingtaine d'années l'aborda, elle avait crue reconnaitre en elle sa jeune soeur disparue qu'elle cherchait depuis 1 an.
La nouvelle venue était de taille moyenne, elle avait les cheveux chatains, son visage fin et délicat la faisait ressembler à l'une de ces anciennes statues grecques, elle avait de grands yeux marron et perçants elle avait l'air déterminée.
Laila quant à elle , allait sur ses 17 ans, elle avait des cheveux couleur d'ébène, le même fin visage et les mêmes grands yeux. Mais ce qui frappait chez elle, c'était son visage, on y voyait de la mélancolie et de l'espoir...
Quand elle entendit quelqu'un crier un nom, laila sut que c'était le sien, des images se formaient dans sa tête, elle voyait sa famille, ses parents jouant avec elle, sa soeur qui l'appelait et son frère qui la faisait tourner en l'air.
Elle se retourna et vit sa soeur, qui courait à en perdre haleine.

"-Helena, comme je suis heureuse, tu es vivante !
-Haydée, ma soeur ! Je pensais ne plus jamais te revoir.
-Oh tu ne peux pas savoir comme je suis heureuse, tu sais que je te cherche depuis 1 an maintenant, j'ai traversé presque toute l'Afrique pour arriver jusqu'ici.
Raconte-moi, as-tu été bien traitée ?
-Au début oui, jusqu'à mes 14 ans, je faisais tout ce que je voulais, enfin presque, Lala Asma était bonne avec moi, c’est elle qui m’a recueillie. Lorsqu’elle est décédée,
je l’ai beaucoup pleurée, elle était comme ma grand-mère.
Ensuite l’on m’a rachetée, et voilà maintenant je suis comme toutes les autres esclaves, je lave, je fais les courses, j’aurais pu tomber sur bien pire.
-Et si tu t’enfuyais avec moi ? c’est pour cela que je suis venue ici.
-M’enfuir ? je n’ai jamais songé à cela. Et puis même si cela se faisait, nous serions poursuivies.
-Tu veux bien écouter, j’ai été esclave moi aussi, l’on m’a enlevée un peu après toi.
-Toi enlevée ? Je croyais que j’étais la seule. Et la famille ?
-La famille a été massacrée mais heureusement nos parents sont vivants et Marius aussi. Donc si tu me laisse continuer, je reprends, et tu vas voir que s’enfuir n’est pas impossible.
J’ai été amenée à Rome, et j’ai été gladiateur, je me suis battue contre des femmes et des fauves. Un jour j’ai essayé de m’enfuir, mais les ? m’ont rattrapée, alors ils m’ont mis à part, dans une pièce avec juste une fenêtre et un lit. Le lit était sous la fenêtre, j’avais froid alors je l’ai déplacé, c’est là que j’ai découvert un passage dans le sol, je suis rentrée pour voir jusqu’où il allait. Il aboutissait sur le mont Palatin Je suis revenue sur mes pas et j’ai attendu la nuit, j’avais 15ans. Je me souvins que nos parents habitaient en Grèce, alors je suis partie à pied. Nous étions trois à nous enfuir, un frère et une sœur. Nous sommes passés par l’Autriche, la Hongrie et la Roumanie.
C’est là qu’ils mont laissée, c’est là qu’ils habitaient. Il m’ont proposé l’hospitalité, j’ai accepté.
professeur 8

Re: Rédaction

Message par professeur 8 » sam. 1 mai 2010 07:45

Marie,

J'ai corrigé les nombreuses erreurs d'orthographe de ton texte (tu ne réfléchis pas aux accords !) avant de le publier, mais de toutes façons je pense que tu dois le revoir entièrement : tu es hors sujet ! En effet, la jeune femme que rencontre Laïla doit être une inconnue, et non sa soeur ! Dans ton texte, cela fausse tout, puisque, au lieu d'échanger des arguments à propos de la fuite, (c'est ce que le sujet te demande !) les deux jeunes filles parlent de la famille. Et puis, c'est bien peu vraisemblable.
Par ailleurs, la fin de ton histoire a dû être écrite un peu rapidement : certaines phrases paraissent absurdes ("Je me souvins que mes parents habitaient en Grèce, alors je suis partie à pied" : outre le manque de logique de ces deux propositions, il y a un problème de temps, tu ne peux employer dans une même phrase le passé simple et le passé composé), et les pronoms sont employés de manière ambiguë (on ne sait pas à qui ils renvoient).
Il faut donc que tu revoies tout cela. Je te rappelle ce qui t'a déjà été dit sur ce forum : ta première partie raconte dans quelles circonstances la jeune inconnue rencontre Laïla (tu dois donc écrire un récit, sans oublier des passages de description des deux personnages, voire de l'environnement) ; la deuxième partie consiste en un dialogue : la jeune femme donne des arguments à Laïla pour la convaincre de s'enfuir (tu dois donc écrire un dialogue argumentatif, où les deux points de vue s'affrontent : d'un côté la jeune femme essaie de convaincre, de l'autre, Laïla a peur, ne veut pas s'enfuir, donne les raisons pour lesquelles elle refuse d'y penser, etc.)
Bon courage, n'hésite pas à proposer à nouveau toon texte remanié.
(Ceci est un avis différent sur ton texte, tu le vois !)
Marie

Re: Rédaction

Message par Marie » sam. 1 mai 2010 10:30

En gros, il faut que je recommence tout.
Mon devoir est pour mercredi, et je pensais l'avoir fini pour vendredi.
J'ai passé beaucoup de temps sur ce devoir, vous me dites que cela ne correpond pas au sujet alors qu'auriez-vous écrit à ma place ?
professeur 8

Re: Rédaction

Message par professeur 8 » sam. 1 mai 2010 10:39

Non, Marie, tu ne dois pas tout recommencer : il faut juste que tu fasses de la jeune femme une véritable inconnue, et non pas la soeur de Laïla. Tu supprimes donc la partie où elles reconnaissent, et tu écris à la place quelques lignes sur les circonstances dans lesquelles elles se rencontrent (ce peut être, par exemple, en se bousculant au marché, ou bien Laïla laisse tomber quelque chose et la jeune fille l'aide à ramasser, ou bien encore elles se trouvent toutes les deux chez le même marchand et se font des politesses à qui passera la première ... enfin, tu vois, quelque chose d'anodin et de naturel ...).
Et pour la partie dialogue, tu enlèves tout ce qui concerne la famille et tu ajoutes des éléments concernant la fuite : pense à montrer que Laïla est résignée, qu'elle pense que rien ne peut la libérer, qu'elle accepte, en fait, sa condition. Et montre la jeune fille comme quelqu'un de courageux et surtout d'enthousiaste : elle veut pousser Laïla à se montrer plus active, à prendre son destin en mains (elle peut donc un peu la rabrouer, pour essayer de la faire réagir).

Essaie de voir tout ce que tu peux garder de ton texte et ajoute ici et là quelques lignes suivant ces conseils. Tu t'es très bien débrouillée jusqu'ici, tu devrais y parvenir ! Ne te décourage pas !
Marie

Re: Rédaction

Message par Marie » lun. 3 mai 2010 17:34

Un jour que Laila était sorti acheter des légumes pour sa maîtresse, une jeune femme d'une vingtaine d'années l'aborda, et lui demanda son chemin.
Elle était arriver il y a deux jours au Maroc et ne n'était pas très familiariser avec les rues.
Le lendemain, Laila revit l'inconnue de la veille, elle était assise sur un banc non loin d'une fontaine, elle semblait songeuse.
Laila n'avait pas eu le temps de bien regarder l'inconnue, la veille.
Elle avait à peu près son âge, un peu plus âgé qu'elle peut-être, mais pas beaucoup plus.Son visage fin et délicat la faisait ressembler à l'une de ces anciennes statues grecs,elle avait de grands yeux marrons, perçant et avait l'air déterminée.
L'inconnue était belle et courageuse semblait-il car elle portait sur son visage des marques de combats... (je ne sais pas comment le formuler).
Laila en était la de ses réflexions lorqsue la belle inconnue l'a vit et lui fit signe de venir s'asseoir auprès d'elle.


Je ne sais pas comment introduire le dialogue : que puis-je leur faire dire ?


Marie
professeur 6
Messages : 636
Enregistré le : ven. 6 févr. 2009 08:27

Re: Rédaction

Message par professeur 6 » lun. 3 mai 2010 17:58

Bonsoir Marie,

C'est beaucoup mieux ainsi, mais il reste quelques fautes d'orthographe, que je t'ai soulignées, et des maladresses, que j'ai corrigées.

Un jour que Laila était sorti acheter des légumes pour sa maîtresse, une jeune femme d'une vingtaine d'années l'aborda, et lui demanda son chemin.
Elle était arriver il y a deux jours au Maroc et ne n'était pas très familiariser avec les rues.
Le lendemain, Laila revit l'inconnue, assise sur un banc non loin d'une fontaine. Elle semblait songeuse.
La veille, Laila n'avait pas eu le temps de bien regarder l'inconnue.
Elle avait à peu près son âge, était un peu plus âgé qu'elle peut-être, mais pas beaucoup plus.Son visage fin et délicat la faisait ressembler à une de ces anciennes statues grecs. Elle avait de grands yeux marrons, perçant et avait l'air déterminée.
L'inconnue était belle et courageuse semblait-il car elle portait sur son visage des cicatrices.
(Au lieu de dire qu'elle était courageuse, ce qui est impossible à dire de quelqu'un qu'on ne connaît pas, Laila peut se poser une question concernant ces cicatrices, elle peut se demander d'où elles viennent).
Laila en était là de ses réflexions lorsque la belle inconnue l'a vit et lui fit signe de venir s'asseoir auprès d'elle.


Pour introduire le dialogue, voici quelques suggestions :
L'inconnue pourrait renouveler ses remerciements : exemple : "Je tenais à vous remercier à nouveau pour l'aide que vous m'avez apportée hier." Laila pourrait répondre que ce n'était pas grand'chose, puis l'inconnue pourrait enchaîner en lui demandant depuis combien de temps elle vit au Maroc.

Voilà quelques conseils. N'hésite pas à nous proposer ton texte.
A bientôt, et bon courage, tu es sur la bonne voie !
Marie

Re: Rédaction

Message par Marie » lun. 3 mai 2010 18:48

Un jour que Laila était sortie acheter des légumes pour sa maîtresse, une jeune femme d'une vingtaine d'années l'aborda, et lui demanda son chemin.
Elle était arrivée il y a deux jours au Maroc et ne n'était pas très familiarisée avec les rues.
Le lendemain, Laila revit l'inconnue, assise sur un banc non loin d'une fontaine. Elle semblait songeuse.
La veille, Laila n'avait pas eu le temps de bien regarder l'inconnue.
Elle avait à peu près son âge, était un peu plus âgée qu'elle peut-être, mais pas beaucoup plus.Son visage fin et délicat la faisait ressembler à l'une de ces anciennes statues greques. Elle avait de grands yeux marron, perçants et avait l'air déterminée.
L'inconnue était belle mais avait 2 cicatrices sur le front, Laila se demandait d'ou elle provenaient.
Elle en était là de ses réflexions lorsque la belle inconnue l'a vit et lui fit signe de venir s'asseoir auprès d'elle.
"Je tenais à vous remercier à nouveau pour l'aide que vous m'avez apportée hier."
-Oh ! cela n'est pas grand chose. Je vis depuis longtemps ici et je sais que losque que l' on ne connait pas l'on se perd facilement, la moindre des choses était de vous indiquer le chemin.
-Ah ! depuis combien de temps habite tu ici ?
-Euh je... depuis 10 ans.
-Pourquoi à tu hésitée ?
-je suis une esclave.
-Une esclave ? Quelle âge à tu donc ?
-j'ai 17 ans.
-Et tu n'a jamais penser à t'enfuir ?
-M'enfuir moi ? Cela ne m'a jamais traversée l'esprit et ou irais-je donc ?
-Tu viendrait avec moi
-Venir avec vous mais je vous connait à peine et puis je suis bien traitée ici pourquoi partirais-je ?
-Pour être libre, ne plus faire les corvées je ne sais pas ce que tu fais au juste mais ne plus recevoir d'ordre de personne ! Bon sang moi je n'hésiterai pas ! Je vais te raconter mon histoire : J’ai été enlevée à 14 ans et amenée à Rome, j’ai été gladiateur, je me suis battue contre des femmes et des fauves, c'est cela qui m'a valu mes 2 cicatrices sur les front. Un jour j’ai essayé de m’enfuir, mais les soldats m'ont rattrapée, alors ils m’ont mis à part, dans une pièce avec juste une fenêtre et un lit. Je pense que cette à cause de cette tentative de fuite qu'on ne me faisait plus combattre et c'est pour ça que je suis encore en vie,bon nombre de mes amies sont morte au combat en combattant contre des animaux.
Un jour comme j’avais froid et que le lit était placé sous la fenêtre je l’ai déplacé, et c’est là que j’ai découvert un passage dans le sol, je suis rentrée pour voir jusqu’où il allait. Il aboutissait sur le mont Palatin Je suis revenue sur mes pas et j’ai attendu la nuit, j’avais 17 ans ton âge donc. Après c'est une autre histoire que je te raconterai peut-être un jour.
Si tu viens avec moi.


Je ne sais pas comment terminer.
professeur 6
Messages : 636
Enregistré le : ven. 6 févr. 2009 08:27

Re: Rédaction

Message par professeur 6 » lun. 3 mai 2010 19:07

C'est beaucoup mieux ainsi Marie, mais il reste encore quelques fautes ! Je t'ai fait aussi quelques remarques entre parenthèses.
Pour ce qui est de la fin, il faudrait que ton dialogue soit un peu plus argumentatif : l'inconnue raconte plus sa vie qu'elle n'argumente en faveur de la fuite, il faudrait développer ses arguments. Quant à Laila, elle n'utilise pas assez d'arguments non plus. Essaie de poursuivre ton dialogue en développant l'argumentation (puisque c'est ce que te demande le sujet).



Un jour que Laila était sortie acheter des légumes pour sa maîtresse, une jeune femme d'une vingtaine d'années l'aborda, et lui demanda son chemin.
Elle était arrivée il y a deux jours au Maroc et ne n'était pas très familiarisée avec les rues.
Le lendemain, Laila revit l'inconnue, assise sur un banc non loin d'une fontaine. Elle semblait songeuse.
La veille, Laila n'avait pas eu le temps de bien regarder l'inconnue.
Elle avait à peu près son âge, était un peu plus âgée qu'elle peut-être, mais pas beaucoup plus.Son visage fin et délicat la faisait ressembler à une de ces anciennes statues greques. Elle avait de grands yeux marron, perçants et avait l'air déterminée.
L'inconnue était belle mais avait 2 cicatrices sur le front, Laila se demandait d'ou elle provenaient.
Elle en était là de ses réflexions lorsque la belle inconnue l'a vit et lui fit signe de venir s'asseoir auprès d'elle.
"Je tenais à vous remercier à nouveau pour l'aide que vous m'avez apportée hier."
-Oh ! cela n'est pas grand chose. Je vis depuis longtemps ici et je sais que losque que l' on ne connaît pas, l'on se perd facilement, la moindre des choses était de vous indiquer le chemin.
-Ah ! depuis combien de temps habite tu ici ? (Il me semble qu'il vaudrait mieux utiliser le vouvoiement)
-Euh je... depuis 10 ans.
-Pourquoi à tu hésitée ?
-je suis une esclave.
-Une esclave ? Quelle âge à tu donc ?
-j'ai 17 ans.
-Et tu n'a jamais penser à t'enfuir ?
-M'enfuir moi ? Cela ne m'a jamais traversée l'esprit. Et ou irais-je donc ?
-Tu viendrait avec moi
-Venir avec vous mais je vous connait à peine et puis je suis bien traitée ici, pourquoi partirais-je ?
-Pour être libre, ne plus faire les corvées ! Je ne sais pas ce que tu fais au juste mais ne plus recevoir d'ordre de personne ! Bon sang moi je n'hésiterai pas ! Je vais te raconter mon histoire : J’ai été enlevée à 14 ans et amenée à Rome, j’ai été gladiateur (bizarre pour une femme), je me suis battue contre des femmes et des fauves, c'est cela qui m'a valu mes 2 cicatrices sur les front. Un jour j’ai essayé de m’enfuir, mais les soldats m'ont rattrapée, alors ils m’ont mis à part, dans une pièce avec juste une fenêtre et un lit. Je pense que cette à cause de cette tentative de fuite qu'on ne me faisait plus combattre et c'est pour ça que je suis encore en vie. Bon nombre de mes amies sont morte au combat en combattant contre des animaux.
Un jour comme j’avais froid et que le lit était placé sous la fenêtre je l’ai déplacé, et c’est là que j’ai découvert un passage dans le sol. Je suis rentrée pour voir jusqu’où il allait. Il aboutissait sur le mont Palatin Je suis revenue sur mes pas et j’ai attendu la nuit, j’avais 17 ans ton âge donc (déjà dit !). Après c'est une autre histoire que je te raconterai peut-être un jour, si tu viens avec moi.


A bientôt Marie.
Marie

Re: Rédaction

Message par Marie » mar. 4 mai 2010 12:05

Un jour que Laila était sortie acheter des légumes pour sa maîtresse, une jeune femme d'une vingtaine d'années l'aborda, et lui demanda son chemin.
Elle était arrivée il y a deux jours au Maroc et ne n'était pas très familiarisée avec les rues.
Le lendemain, Laila revit l'inconnue, assise sur un banc non loin d'une fontaine. Elle semblait songeuse.
La veille, Laila n'avait pas eu le temps de bien regarder l'inconnue.
Elle avait à peu près son âge, était un peu plus âgée qu'elle peut-être, mais pas beaucoup plus.Son visage fin et délicat la faisait ressembler à une de ces anciennes statues greques. Elle avait de grands yeux marron, perçants et avait l'air déterminée.
L'inconnue était belle mais avait 2 cicatrices sur le front, Laila se demandait d'ou elle provenaient.
Elle en était là de ses réflexions lorsque la belle inconnue l'a vit et lui fit signe de venir s'asseoir auprès d'elle.
"Je tenais à vous remercier à nouveau pour l'aide que vous m'avez apportée hier."
-Oh ! cela n'est pas grand chose. Je vis depuis longtemps ici et je sais que losque que l' on ne connaît pas, l'on se perd facilement, la moindre des choses était de vous indiquer le chemin.
-Ah ! depuis combien de temps habitez vous ?
-Euh je... depuis dix ans.
-Pourquoi avez vous hésité ?
-je suis une esclave.
-Une esclave ? Quel âge avez vous donc ?
-j'ai dix-sept ans.
-Et vous n’avez jamais pensé à vous enfuir ?
-M'enfuir moi ? Cela ne m'a jamais traversé l'esprit. Et où irais-je donc ?
-Vous viendrez avec moi
-Venir avec vous ! mais je vous connait à peine, et puis d’abord pourquoi partirais-je ?
-Pour être libre, ne plus faire les corvées ! Je ne sais pas ce que vous faites au juste mais ne plus recevoir d'ordres de personne ! Bon sang moi je n'hésiterai pas ! Je vais te raconter mon histoire : J’ai été enlevée à quatorze ans et amenée à Rome, j’ai été gladiateur, je me suis battue contre des femmes et des fauves, c'est cela qui m'a valu mes 2 cicatrices sur les front. Un jour j’ai essayé de m’enfuir, mais les soldats m'ont rattrapée, alors ils m’ont mis à part, dans une pièce avec juste une fenêtre et un lit. Je pense que c’est à cause de cette tentative de fuite qu'on ne me faisait plus combattre et c'est pour ça que je suis encore en vie. Bon nombre de mes amies sont morte au combat en combattant contre des animaux.
Un jour comme j’avais froid et que le lit était placé sous la fenêtre je l’ai déplacé, et c’est là que j’ai découvert un passage dans le sol. Je suis rentrée pour voir jusqu’où il allait. Il aboutissait sur le mont Palatin Je suis revenue sur mes pas et j’ai attendu la nuit, j’avais 17 ans . Après c'est une autre histoire que je te raconterai peut-être un jour, si tu viens avec moi.
-Oh c’est affreux ce qui vous ait arriver, mais moi je suis bien traitée, je mange à ma faim, l’on m’habille correctement, il faut juste que je fasse les courses, que je range et que je lave quelque vêtements. Franchement que rêver de mieux ?
-La Liberté ! Faire ce que vous voulez, lire des livres par exemples, se baigner dans la mer se lever le matin en se disant que l’on ne doit obéir à personnes.
Et même peut-être aller dans d’autres pays, parcourir le monde !
-Parcourir le monde ! se serait fantastique ! mais même si je suis libre, comment ferais-je le tour du monde ? Avec quel argent ?
-Vous travaillerez et …
-Voilà je devrais travaillée donc cela ne change rien à être esclave et être libre.


Je ne sais pas comment placer le dernier argument pour convaincre Laila.


Marie
Verrouillé