Si c'est un homme (Primo Levi)

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élodie

Re: Si c'est un homme (Primo Levi)

Message par élodie » dim. 23 janv. 2011 18:04

Bonsoir,

Je n'ai pas compris vos remarques pour la question 1 et 4.

Que pourrais-je mettre monsieur ?

J'attends vos réponses.

Merci, à bientôt.
professeur 8

Re: Si c'est un homme (Primo Levi)

Message par professeur 8 » dim. 23 janv. 2011 18:14

Elodie,

Question 1) Je répète que cette réponse :"...le silence du 2 ème jour ... /les portes ouvertes, plus personne ne pense à s'enfuir : "Rares sont les hommes capables d'aller dignement à la mort .......... contact fastidieux et inévitable ." n'est pas rédigée. Tu dois faire une phrase, et expliquer (citer les expressions ne suffit pas).

Question 4) J'ai simplement indiqué qu'en recopiant je ne sais où une analyse, tu as noté un conseil ("relis la dernière phrase") qui n'a rien à faire dans ta réponse. Donc il faudra l'enlever quand tu recopieras ce magnifique devoir.

Enfin, j'aimerais beaucoup que tu tiennes compte, la prochaine fois, des remarques qui te sont faites ici et des corrections orthographiques qui sont apportées à tes messages : j'ai passé mon temps à mettre les majuscules dans tes phrases, et à réécrire à chaque fois ton "à bientôt". Ne pourrais-tu retenir son orthographe une bonne fois pour toutes ?
professeur 13
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Re: Si c'est un homme (Primo Levi)

Message par professeur 13 » dim. 23 janv. 2011 18:15

Bonsoir,
Une question avant que nous poursuivions notre aide :
- Es-tu en classe de Quatrième ?
- Dans quelle séquence se situe l'étude de ce récit autobiographique ?
Merci d'avance : tes réponses, indispensables, nous permettront de mieux t'aider.
elodie

Re: Si c'est un homme (Primo Levi)

Message par elodie » dim. 23 janv. 2011 20:45

Bonsoir,
Je n'ai toujours pas compris ce que je pourrais mettre pour la Q4 monsieur ?
Merci, à bientôt.
professeur 1
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Enregistré le : ven. 6 févr. 2009 08:26

Re: Si c'est un homme (Primo Levi)

Message par professeur 1 » dim. 23 janv. 2011 21:06

Bonsoir,
Tu as bien répondu à la question 4. Reprends cette réponse, mais enlève, comme te l'a déjà dit le professeur 8, ce qui est écrit entre parenthèses qui n'a rien à voir avec la réponse.
marion

Si c'est un homme

Message par marion » lun. 24 janv. 2011 19:15

bonsoir sos français

pourrais-je avoir de l'aide sur mon devoir svp, mon devoir est sur un passage du livre si c'est un homme le voici :

" Avec la précision absurde à laquelle nous devions plus tard nous habituer, les Allemands firent l'appel. A la fin, l'officier demanda: " Wieviel StÜck ?" ; et le caporal répondit en claquant les talons que les "pièces" étaient au nombre de six cent cinquante et que tout était en ordre. On nous fit alors monter dans des autocars qui nous conduisirent à la gare de Carpi. C'est là que nous attendaient le train et l'escorte qui devait nous accompagner durant le voyage. C'est là que nous reçûmes les premiers coups : et la chose fut si inattendue, si insensée, que nous n'éprouvâmes nulle douleur ni dans le corps ni dans l'âme, mais seulement une profonde stupeur : comment pouvait-on frapper un homme sans colère ? Il y avait douze wagons pour six cent cinquante personnes. Dans le mien nous n'étions que quarante-cinq, mais parce que le wagon était petit. Pas de doute, ce que nous avions sous les yeux, ce que nous sentions sous nos pieds, c'était un de ces fameux convois allemands, de ceux qui ne reviennent pas, et dont nous avions si souvent entendu parler, en tremblant, et vaguement incrédules. C'était bien cela, très exactement : des wagons de marchandises, fermés de l'extérieur, et dedans, entassés sans pitié comme un chargement en gros, hommes, femmes et enfants, en route pour le néant, la chute, le fond. Mais cette fois c'est nous qui sommes dedans. Nous découvrons tous tôt ou tard dans la vie que le bonheur parfait n'existe pas, mais bien peu sont ceux qui s'arrêtent à cette considération inverse qu'il n'y a pas non plus de malheur absolu. Les raisons qui empêchent la réalisation de ces deux états limites sont du même ordre : elles tiennent à la nature même de l’homme, qui répugne à tout infini. Ce qui s’y oppose, c’est d’abord notre connaissance toujours imparfaite de l’avenir ; et cela s’appelle, selon le cas, espoir ou incertitude du lendemain. C’est aussi l’assurance de la mort, qui fixe un terme à la joie comme à la souffrance. Ce sont enfin les inévitables soucis matériels, qui, s’ils viennent troubler tout bonheur durable, sont aussi de continuels dérivatifs au malheur qui nous accable et, parce qu’ils le rendent intermittent, le rendent du même coup supportable. Ce sont justement les privations, les coups, le froid, la soif qui nous ont empêchés de sombrer dans un désespoir sans fond, pendant et après le voyage. Il n’y avait là de notre part ni volonté de vivre ni résignation consciente : rares sont les hommes de cette trempe, et nous n’étions que des spécimens d’humanité bien ordinaires. Les portes s’étaient aussitôt refermées sur nous, mais le train ne s’ébranla que le soir. Nous avions appris notre destination avec soulagement : Auschwitz, un nom alors dénué de signification pour nous ; mais qui devait bien exister quelque part sur terre. Le train roulait lentement, faisant de longues haltes énervantes. A travers la lucarne, nous vîmes défiler les hauts rochers dépouillés de la vallée de l’Adige, les noms des dernières villes italiennes. Quand nous franchîmes le Brenner, le deuxième jour à midi, tout le monde se mit debout mais personne ne souffla mot. La pensée du retour ne me quittait pas, je me torturais à imaginer ce que pourrait être la joie surhumaine de cet autre voyage : les portes grandes ouvertes car personne ne penserait plus à fuir, et les premiers noms italiens … et je regardai autour de moi et me demandai combien, parmi cette misérable poussière humaine, seraient frappés par le destin. Des quarante-cinq occupants de mon wagon, quatre seulement ont revu leur foyer, et ce fut de beaucoup le wagon le mieux loti. La soif et le froid nous faisaient souffrir : à chaque arrêt, nous demandions de l’eau à grands cris, ou au moins une poignée de neige, mais notre appel fut rarement entendu ; les soldats de l’escorte éloignaient quiconque tentait de s’approcher du convoi. Deux jeunes mères qui avaient un enfant au sein gémissaient jour et nuit, implorant de l’eau. Nous supportions un peu mieux la faim, la fatigue et l’insomnie, rendues moins pénibles par la tension nerveuse ; mais les nuits étaient d’interminables cauchemars. Rares sont les hommes capables d’aller dignement à la mort, et ce ne sont pas toujours ceux auxquels on s’attendrait. Bien peu savent se taire et respecter le silence d’autrui. Notre sommeil agité était souvent interrompu par des querelles futiles et bruyantes, des imprécations, des coups de pied et de poing décochés à l’aveuglette pour protester contre un contact fastidieux et inévitable. Alors quelqu’un allumait une bougie, et la lugubre clarté de la flamme laissait apparaître, sur le plancher du wagon, un enchevêtrement uniforme et continu de corps étendus, engourdis et souffrants, que soulevaient çà et là de brusques convulsions aussitôt interrompues par la fatigue. De la lucarne, on voyait défiler des noms connus et inconnus de villes autrichiennes-Salzbourg, Vienne- puis Tchèques, et enfin polonaises. Au soir du quatrième jour, le froid se fit intense : le train, qui traversait d’interminables sapinières noires, prenait visiblement de l’altitude. Partout, une épaisse couche de neige. Nous devions être sur une ligne secondaire, car les gares étaient petites et quasiment désertes. Durant les arrêts, personne ne tentait plus de communiquer avec le monde extérieur : désormais, nous nous sentions « de l’autre côté ». Il y eut une longue halte en rase campagne, puis un nouveau départ extrêmement lent, et enfin le convoi s’arrêta définitivement, en pleine nuit, au milieu d’une plaine silencieuse et sombre".

Questions :

1) Relever des présents de vérité générale. Où sont-ils situés ?
2) ce texte est un passage. En quoi ? justifier ?
professeur 4
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Re: devoir si c'est un homme

Message par professeur 4 » lun. 24 janv. 2011 19:25

Bonsoir.
Peux-tu nous indiquer dans quelle séquence tu étudies cet extrait ? Que sais-tu du présent de vérité générale ? Par ailleurs, es-tu certain que la deuxième question est complète ? Nous attendons ces précisions pour t'aider.
marion

Re: devoir si c'est un homme

Message par marion » mar. 25 janv. 2011 18:06

Bonsoir,

Non, c'est bon monsieur, je n'ai pas besoin de votre aide, je l'ai fait toute seule mon devoir.

Merci quand même pour votre aide.

A bientôt sos-français, désolée pour le dérangement,

Merci, à bientot, bonne soirée.
professeur 6
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Re: Si c'est un homme

Message par professeur 6 » mar. 25 janv. 2011 18:12

C'est très bien Marion.
A bientôt peut-être sur le forum SOS-Français.
Bonne soirée.
marion

Re: Si c'est un homme

Message par marion » mar. 25 janv. 2011 20:11

Bonsoir,

Merci, à bientôt.

Bonne soirée.
Verrouillé